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vendredi 29 octobre 2010

[COTE D'IVOIRE ELECTION] Emission spéciale AKODY ce dimanche 31 octobre

Bacary Goudiaby organise une émission "spéciale élection présidentielle en Côte d'Ivoire 2010" ce dimanche 31 octobre 2010 de 16h à 18h sur Radio Pluriel 91.5 FM Lyon.

mercredi 27 octobre 2010

[CAMEROUN] Manifestation contre le régime de Paul Biya le 6 novembre à Paris

Le CODE Appelle à manifester contre le régime dictatorial de BIYA
Le 06 Novembre 2010 – 15 H00 – Paris – TROCADERO

06 novembre 1982 – 06 Novembre 2010: 28 ans, ça suffit !!!


Depuis 28 ans, le dictateur sanguinaire Paul Barthélemy BIYA règne en despote absolu sur le Cameroun. Il se prépare à se maintenir frauduleusement au pouvoir pour continuer son œuvre de destruction nationale.

Lorsque Paul BIYA arrive au pouvoir le 06 Novembre 1982, à la suite d’un coup d’état civil, il affirme « hériter d’un pays stable, riche et prospère ». 28 ans après, Paul BIYA a fait du Cameroun un Pays Corrompu, Pauvre et très Endetté (PCPTE), survivant grâce aux perfusions des institutions internationales. Plus de 70% de la population vit dans une misère indescriptible, situation qui pousse la jeunesse à fuir massivement le pays à la recherche d’un hypothétique eldorado. Quelques mois avant sa mort, feu l’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean ZOA, pourtant proche du pouvoir politique, comparait la situation du Cameroun à celle d’un «homme tombé entre les mains d’un braqueur» !

Après ces 28 années de pouvoir totalitaire, marquées par un bilan social, économique et politique totalement catastrophique, Paul BIYA le roi-fainéant, veut se maintenir au pouvoir par un simulacre d’élection en octobre 2011. Ce qui fait courir au pays un très grave risque d’implosion socio-politique sur lequel de nombreuses ONG nationales et internationales ont déjà tiré la sonnette d’alarme. ELECAM (Election Cameroon), chargé de l’organisation des élections, est un organe outrageusement partisan et partial, dirigé par des caciques avérés du RDPC au pouvoir et est de ce fait, totalement disqualifié pour organiser des élections justes et équitables au Cameroun.

Pour protester contre la mascarade électorale qui se prépare en 2011, la confiscation du pouvoir et des libertés démocratiques par Paul BIYA et son clan, le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE), organise une journée de mobilisation générale à Paris, le Samedi 06 Novembre 2010 selon le programme ci-après:

09H - 13H00: Séminaire sur les élections.

Thème : La problématique de l’alternance par les élections en Afrique: le cas du Cameroun.

Adresse: Bourse du travail – 2, Rue du Château d’eau, Paris 10ème (Métro République).

Ce séminaire connaîtra la participation de représentants associatifs de plusieurs pays africains (Gabon, Congo, Togo, Côte d’ivoire, Mali, etc.) et Français et sera l’occasion d’échanger les expériences sur les processus électoraux de quelques pays africains afin d’en tirer tous les enseignements pour l’élection présidentielle de 2011 au Cameroun.

15H00 - 17H30: Grande Manifestation - Place du Trocadéro (Métro Trocadéro)

Pour :

- Exiger des conditions démocratiques et transparentes pour l’élection présidentielle de 2011
- Condamner les violations massives des Droits humains et les assassinats de journalistes
- Dénoncer le soutien des autorités françaises à la dictature criminelle au pouvoir au Cameroun
Mobilisons nous TOUS pour faire du 06 novembre 2010, le dernier anniversaire du dictateur Paul BIYA au pouvoir!

«28 ans ça suffit !!! Paul Biya, fous le camp !!!»
« Partir comme Mobutu ou comme Diouf, Biya doit choisir !! »

Contact et information:
EMEH Elong +33663786227;
TENE SOP +491634637140 ;
Moise ESSOH: +32493983369 ;
Email: tenesop@googlemail.com

lundi 25 octobre 2010

[IMMIGRATION] Sarko ne veut, ni des immigrés, ni de leur histoire (Libération)

Il y a le musée voulu par Nicolas Sarkozy : la Maison de l'histoire de France. Et il y a un autre, ignoré, méprisé, boycotté : la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI), que le chef de l' Etat n'a pas jugé bon d'inaugurer depuis son ouverture le 10 octobre 2007.

"La part de l'immigration dans l'histoire de France est essentielle", observe l'historienne Nancy Green. Peut-être, mais preuve qu'en haut lieu, on n'en est pas convaincu, la CNHI ne fait pas partie des neuf musées nationaux que la Maison de l'histoire de France est censée fédérer (1).

A l'origine, la CNHI avait pourtant pour mission d'inscrire l'histoire de l'immigration dans le roman national. Certes, son ouverture ne s'est pas faite sous de très bonnes auspices. En mai 2007, six mois avant son ouverture, huit historiens, dont Nancy Green, ont démissionné de ses instances dirigeantes pour protester contre la création, par Sarkozy, d'un ministère dont l'intitulé associe immigration et identité nationale.

Pour autant, ces universitaires n'ont pas totalement claqué la porte de la CNHI dont ils continuent à défendre le projet. Par ailleurs, ils sont toujours en désaccord avec la politique d'immigration du gouvernement.

Hier, 22 octobre, Nancy Green et deux de ses collègues démissionnaires, Gérard Noiriel et Marie-Christine Volovitch-Tavarès, se sont rendus à la CNHI pour apporter leur soutien aux 500 travailleurs sans-papiers qui l'occupent depuis le 7 octobre afin d'obtenir du gouvernement qu'il mette en application les textes définissant des critères de régularisation pour les salariés en situation irrégulière qu'il a lui-même publiés.
Suite à ces engagements, la CGT, qui encadre le mouvement, avait déposé 1800 dossiers de demandes de régularisation dans les préfectures. Depuis, 58 titres de séjour seulement ont été délivrés. D'où l'occupation de ce lieu symbolique qu'est la CNHI.

Aux sans-papiers rassemblés dans le forum, au rez-de-chaussée de la Cité, Nancy Green, Gérard Noiriel et Marie-Christine Volovitch-Tavarès rappellent à quel point leur combat est historique : "L'histoire de la France s'est faite à travers des luttes comme celles-ci. Votre mouvement s'inscrit dans le prolongement de cette histoire", déclare Gérard Noirel. "Vous vous inscrivez dans la longue histoire des luttes sociales", souligne Marie-Christine Volovitch-Tavarès.

Tandis que le gouvernement fait quelques concessions dans la coulisse, et que les préfectures chargés de l'examen des dossiers freinent des quatre fers, Sarkozy le dit et le redit, il ne veut pas des étrangers en situation irrégulière : "Quand on n’a pas de papiers, on n’a pas vocation à rester en France", a-t-il répété jeudi en réponse à une question sur la prévention de la délinquance. Et la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, en veut-il? Marie-Christine Volovitch-Tavarès se pose la question : "elle n'a pas été inaugurée, ce qui veut dire qu'elle n'est pas vraiment assumée comme un musée national, nécessaire et légitime".

(1) Le musée national de Préhistoire des Eyzies de Tayac, le musée des Antiquités nationales du château de Saint Germain-en-Laye, le musée national du Moyen-Age de l’hôtel de Cluny à Paris, le musée national de la Renaissance du château d’Ecouen, le musée national du château de Pau, le musée national du château de Fontainebleau, le musée national de la Malmaison, le musée national du château de Compiègne et le musée des plans-reliefs aux Invalides

[RELIGION] Drame au sein d’une famille d’origine centrafricaine en région parisienne (Afrik.com)

Un bébé de quatre mois a trouvé la mort.
Au moins un mort. C’est le bilan du drame qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi dans l’appartement d’une famille, qui serait d’origine centrafricaine, en région parisienne.

Une enquête a été ouverte pour déterminer pourquoi onze personnes ont tenté de se suicider.

Onze personnes défenestrées, dont un bébé décédé des suites de ses blessures et un père de famille blessé à l’arme blanche. C’est le morbide bilan du drame qui s’est produit dans l’appartement de la famille Kawa, d’origine centrafricaine selon la chaîne publique française France 2, dans la nuit de vendredi à samedi à la Verrières dans les Yvelines, en région parisienne. Les occupants de l’appartement auraient pris leur hôte pour le « diable » alors qu’il s’était levé pour donner à manger à son enfant en pleine nuit. Nu, il aurait été blessé par l’une des personnes présentes dans la maison avant de trouver refuge chez un voisin. Sur les antennes de France 2, ce dernier a expliqué que la belle famille de M. Kawa lui reprochait
d’avoir « un esprit satanique ». Le voisin parle également de « transe » pour décrire le comportement des victimes. L’une d’elles s’est jetée par la fenêtre avec un bébé de quatre mois. La petite fille s’est éteinte durant son hospitalisation.

Que s’est-il passé ?

Le père de famille est le seul à ne pas s’être défenestré. Il avait été chassé de son propre appartement. Les circonstances du drame restent encore floues. Différend familial ou délire religieux en seraient la cause. Les victimes ont été hospitalisées et certaines sont entendues dans le cadre de l’enquête qui a été a été ouverte. Le parquet de Versailles ouvrira une
information judiciaire.

dimanche 24 octobre 2010

[DIASPORA] Des élus sénégalais à la rencontre de la diaspora lyonnaise ce mardi 26 octobre (sope)

Une délégation sénégalaise, composée d'élus (Présidents de Région, Maires, Présidents de Communes Rurales), de femmes chefs d'entreprises et présidentes d'unions locales (groupements) est présente à Lyon, à l'invitation de la Région Rhône-Alpes dans le cadre des Etats Généraux de la Francophile Décentralisée.

Accompagnée de responsables de "l'Alliance pour le Renforcement Locale" et du Réseau "RAPIDES" (Réseau des Acteurs Porteurs d'Initiatives pour le développement de l'Economie Solidaire), elle souhaite rencontrer la communauté sénégalaise de Lyon afin de discuter sur plusieurs points :

1. présentation de la fondation alliance et ses partenaires
2. axes stratégiques de partenariat avec la communauté émigrée établie a Lyon
3. mise en place d’un plan d’action
4. questions diverses

Une rencontre est organisée le mardi 26 octobre à partir de 19h à la Maison SOPE, 3 rue Emile Dunière, 69100 Villeurbanne.
Merci de votre participation.

Pour toute information :
Abdou SONKO (06 25 11 56 20)
E-mail : info@sopeonline.net

jeudi 21 octobre 2010

[ESCLAVAGE] Le rêve perdu de Fatou domestique lyonnaise (Le Progrès)

Ses patrons l'appelaient « Toutoune ». Après trente années à leur service, cette Sénégalaise a porté plainte pour esclavagisme. Le procès s'ouvre aujourd'hui à Lyon

Fatou n'a ni été frappée, ni cloîtrée. Ni maltraitée. Ses murs à elle, c'était la privation de papiers l'enfermant virtuellement. Sa faute : sa soumission silencieuse et somme toute consentante. Ses patrons l'appelaient « Toutoune ».

Le fils de monsieur et madame lui glissait de temps à autre une pièce dans la poche qui venait compléter les 120 euros mensuels (1).

Qu'en aurait-elle fait Fatou d'un vrai salaire ? Madame, très charitable, lui offrait ses vieux vêtements, Fatou mangeait à la table familiale à Meyzieu. Certes, elle ne pouvait pas payer ses visites chez le médecin. « C'était comme une amie », disent ses anciens patrons.

Une amitié de trente ans qui s'achève de façon peu honorable pour ce couple de quinqua-sexagénaires de la banlieue lyonnaise. Les voilà convoqués aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir employé une Sénagalaise, l'avoir soumise à des conditions de travail incompatibles avec la dignité humaine avec une rétribution sans rapport avec le travail fourni.

Pour la première fois dans un cas de servitude domestique, le parquet lyonnais a retenu la qualification de traite des êtres humains.

Fatou avait un rêve : la France, et un espoir : se faire refaire le nez. Madame lui avait promis de prendre les frais en charge. Alors, Fatou a suivi la famille, du Sénégal où elle a été employée en 1979 jusqu'en Espagne en 1990 et ensuite en France en 1997.

Pendant toutes ces années, elle assure l'entretien de la maison et garde les enfants. A Meyzieu, les journées sont longues. A 6 h 30, elle sort promener les chiens, ramasse les crottes, puis astique, cuisine, besogne, s'occupe en 2008 des grands-parents à la maison de retraite voisine, souffle enfin à 23 heures. Les congés, elle ne sait pas ce que c'est, les feuilles de paie non plus. Ses ex-patrons ont bien essayé de lui trouver un titre de séjour. En vain.

Les années passent et Fatou vieillit. Elle pense à sa retraite : sans un sou devant elle, que deviendra-t-elle ? Elle raconte son histoire à sa voisine, aux gens qu'elle croise à Meyzieu. Un beau jour, en 2009, elle se réfugie dans une famille bordelaise puis porte plainte. Ses patrons tiquent et ne comprennent plus rien à leur « bonne Toutoune » : «Pourquoi partir au bout de trente ans ? », s'interroge leur avocat Me Palazzolo qui critique une « instruction bâclée et l'absence de confrontation entre les deux parties ». Ce face-à-face, Fatou, 57 ans, l'attend avec l'angoisse chevillée au corps. Un moment sans doute difficile aussi pour le couple d'expatriés français.

mardi 19 octobre 2010

[MAQUIS LYON] La bataille de la Guillotière lancée

Entre les établissements déclarés et assujettis à toutes les taxes et ceux n’étant réservés qu’à leurs membres avec le statut d’association loi 1901, la bataille est engagée dans le quartier afro de Lyon à savoir la Guillotière. Les premiers reprochent aux autres de ne pas mener une concurrence loyale, en particulier sur les prix pratiqués. Signe palpable de la réussite des lieux associatifs, le taux de fréquentation, ils ne désemplissent pas. La loi des vases communiquant étant implacable quand certains se remplissent d’autres se vident. Non contents de voir leur clientèle les déserter, certains n’ont pas hésité à se plaindre aux autorités compétentes qui leur ont promis des contrôles dans les jours à venir sur le respect de la loi en particulier. Il faut donc s’attendre à voir bientôt débarquer les forces de l’ordre pour exercer des contrôles et voir certains lieux fermer sans demander leur reste et aller ouvrir ailleurs, après tout, nous sommes habitués !

dimanche 17 octobre 2010

[ECONOMIE] Les opérateurs télécom à la conquête de l'Afrique (Nouvel Obs)

Tous les grands opérateurs se ruent vers un continent au milliard d'habitants et à la croissance insolente. Mais ce nouvel eldorado n'est pas sans risques.


La chasse est ouverte. Nulles traces de buffles ou d'antilopes dans ce safari, mais seulement des pylônes et antennes relais à capturer au plus vite. Quelle soit leur nationalité, les géants des télécommunications sortent leur carnet de chèques pour s'emparer des opérateurs africains.

Pas moins de trois proies attrapées en l'espace de quatre mois. Après le français Orange et l'indien Bharti Airtel, qui ont jeté leur dévolu sur Méditel et le groupe Zain (voir la carte), le russe VimpelCom vient de prendre le contrôle de l'égyptien Orascom.

Commentaire de Didier Pouillot, directeur d'études à l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate) : "Tous cherchent des relais de croissance. Or la Chine demeure fermée, l'Inde hyperconcurrentielle, et l'Amérique du Sud trop cadenassée. Reste l'Afrique."

Le rôle des affinités et des rivalités

Deux stratégies de conquête s'affrontent. Si certains jouent les rouleaux compresseurs en déboursant plusieurs milliards, d'autres ont choisi la politique des petits pas.

C'est le cas du groupe français Vivendi, actionnaire majoritaire de Maroc Telecom depuis 2004. En se servant de cette base arrière comme tête de pont sur le continent, l'entreprise s'est attaquée à d'autres marchés : la Mauritanie, le Burkina Faso, le Gabon et le Mali.

"Certains pays ont des affinités fortes avec d'autres nations, ce qui simplifie ce genre de stratégie. Mais il existe également en Afrique des rivalités, liées à l'Histoire, qui peuvent jouer en sens inverse", analyse Fatine Layt, présidente d'Oddo Corporate Finance, l'une des instigatrices du rapprochement entre Orange et Méditel.

Avec plus de 1 milliard d'habitants, dont la moitié est âgée de moins de 20 ans, l'Afrique affiche une croissance insolente dans la téléphonie mobile, 25 fois supérieure à celle de l'Europe de l'Ouest. Pourtant, cet eldorado a aussi ses contraintes.

La quasi-totalité des clients mobiles ne sont pas des abonnés mais disposent de cartes prépayées. "Les appels d'un opérateur vers un autre coûtent plus cher en Afrique que dans les pays occidentaux, explique Tariq Ashraf, consultant en télécoms.

Du coup, les utilisateurs ont plusieurs cartes SIM, voire plusieurs téléphones, et s'en servent en fonction des communications pour limiter leurs dépenses."

De 13 euros par mois en Afrique du Sud à 2 euros en Ouganda, le montant des factures varie sensiblement d'un pays à l'autre, et ne dépasse pas 7 euros en moyenne sur le continent. C'est peu. Pourquoi se battre, alors, à coup de milliards pour quelques euros ?

4 Africains sur 10 n'ont pas de téléphone

L'explication tient, pour l'essentiel, en trois raisons. Déjà, comme le soulignait Naguib Sawiris, PDG de l'opérateur Orascom Telecom, les clients utilisent moins de capacité réseau (Internet...) que les Occidentaux ; du coup, les marges brutes dégagées sont plus importantes.

Ensuite, le potentiel de croissance est gigantesque. Plus de 4 Africains sur 10 ne possèdent pas encore de téléphone. Or, faute de disposer de bons réseaux filaires, la téléphonie mobile est bien souvent l'unique moyen de communiquer, et bientôt d'accéder à la Toile.

"En Afrique subsaharienne, moins de 0,1 % de la population peut se connecter. La 3G peut être la réponse", estime Carole Manero, analyste à l'Idate.

Encore faut-il non seulement améliorer la couverture d'un territoire mais également faire évoluer les réseaux vers la 3G et l'Internet haut débit.

Les opérateurs sont donc tenus d'investir massivement. Fait assez nouveau, ils sont prêts à s'associer avec leurs concurrents. Ce système appelé network sharing (partage de réseau) permet de limiter les dépenses et de déployer plus rapidement une infrastructure sans peser sur les marges.

Dernier attrait du vaste continent : les opérateurs, à l'image de Safaricom, au Kenya, peuvent développer d'autres services, comme les transferts d'argent ou les paiements par mobile lorsque le cadre réglementaire le permet et que les établissements bancaires se font rares.

Tant d'atouts ont de quoi faire rêver. Mais gare aux pièges. "Les pratiques culturelles et le contexte réglementaire demandent une très bonne connaissance du terrain", prévient Fatine Layt.

L'histoire coloniale peut également jouer en défaveur de certains acteurs européens. Un handicap dont sont exempts les nouveaux géants venus d'Inde ou de Russie. Tout comme de Chine.

Jusqu'ici absent des débats, l'empire du Milieu n'a pas caché récemment vouloir se faire une place en Afrique. China Mobile, le plus grand opérateur au monde, dont la valeur boursière dépasse les 150 milliards d'euros, a les moyens de ses ambitions et pourrait changer la donne. La Chine n'est-elle pas déjà le partenaire privilégié de plusieurs pays africains ?

Pour autant, ces mastodontes peuvent se heurter à d'autres obstacles. En Algérie, par exemple, le gouvernement a entrepris de remettre la main sur l'opérateur national, Djezzy, et il réclame des arriérés fiscaux à son principal actionnaire, le russe VimpelCom.

Afin d'augmenter la pression sur ce dernier, la Banque d'Algérie vient d'infliger à Djezzy une amende, dont la société indique ne pas avoir reçu la notification. Voilà le chasseur chassé : la proie... d'un Etat.

samedi 16 octobre 2010

[RACISME] Guerlain : "Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé" (Nouvel Obs)

Epinglé sur le web, le parfumeur présente ses excuses.
Jean-Paul Guerlain a dérapé, vendredi 15 octobre, sur France-2 : "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...", a-t-il lancé alors qu'il était interrogé, en direct lors du journal de 13h, sur la création de son parfum Samsara.

L'héritier du groupe de luxe a demandé pardon dès vendredi après-midi : "Je présente mes excuses à tous ceux qui ont pu être blessés par les propos choquants que j'ai tenus. Mes paroles ne reflètent en aucun cas ma pensée profonde mais relèvent d'un dérapage hors de propos que je regrette vivement", a-t-il déclaré sur le site de France 2.

La rapidité des excuses n'a pas empêché de nombreux commentaires sur Twitter. Les internautes s'en prennent à "M. Guerlain et ses relents de racisme colonial", "Guerlain le parfumeur... qui pue". Ils fustigent "les effluves nauséabondes de M. Guerlain". "Pour faire rire Elise Lucet, il faut faire des blagues sur les nègres", ironise @Humour de droite. "Guerlain doit être le parfumeur préféré d'Hortefeux", note @znewdealz, dans une allusion à la condamnation du ministre de l'Intérieur (UMP) pour injure raciste. "Bien sûr que les Noirs ont déjà travaillé, les champs de coton, c'est quoi ?", note @VVMad.

La page Facebook de Guerlain sert elle aussi de support aux critiques : "j'adore 'travailler comme un nègre'" ou encore : ‎"Le nègre vous emmerde".

vendredi 15 octobre 2010

[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] Retrait des cartes d'électeur et d'identité à Lyon les 21 et 22 octobre

Le consulat de Côte d'Ivoire informe les ressortissants ivoiriens inscrits sur les listes électorales qu'ils pourront retirer leurs cartes d'électeurs et leur CNI (Carte Nationale d'Identité), munis de leurs récépissés d'enrôlement auprès d'un représentant de la CEI au consulat de Côte d'Ivoire à Lyon
5 cours Franklin Roosevelt - 69006 Lyon

Les jeudi 21 octobre 2010 et vendredi 22 octobre 2010 de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Pour les personnes ne pouvant se déplacer ces jours, les cartes d'électeur et CNI leur seront remises lors de leur venue au bureau de vote le
Dimanche 31 octobre 2010
35 rue Bossuet
69006 Lyon
de 8h à 18h

jeudi 14 octobre 2010

[JUSTICE] Une discothèque aux soirées black convoquée au tribunal de Lyon pour travail au noir

Une discothèque bien connue du milieu des noceurs des nuits black lyonnaises est convoquée le 1er décembre 2010 pour travail dissimulé au tribunal de Lyon. Le succès de ces soirées était mémorable mais comme souvent une petite incompréhension entre les organisateurs associés a conduit à un contrôle puis un dépôt de plainte. En effet, mécontent d'avoir été écarté de la gestion par ses partenaires et par la propriétaire de la boîte de nuit, un des leurs est allé les dénoncer à la police en déclarant que personne n'était déclaré lors de ces soirées. C'est ainsi que la police a mené une enquête et a même effectué une descente dans cette discothèque constatant les faits. La conséquence en a été l'arrêt de la collaboration entre les partenaires organisateurs et la convocation devant le tribunal de Lyon le 1er décembre. Une fois encore comme on aime à le dire du côté de la Guillotière pas besoin d'enquête avec les Afro, il suffit de les laisser se dénoncer entre eux ! N'est-ce pas alpha Blondy qui disait que les vrais ennemis des l'Afrique sont les africains eux-mêmes !

mercredi 13 octobre 2010

[RDC] un responsable rwandais soupçonné de crimes contre l'humanité arrêté à Paris (Libération)

Le secrétaire exécutif des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) Callixte Mbarushimana, soupçonné de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans les Kivus (République démocratique du Congo) en 2009, a été arrêté lundi à Paris.

«En vertu du mandat d'arrêt délivré sous scellés par les juges de la Cour pénale internationale le 28 septembre 2010, les autorités françaises ont arrêté M. Callixte Mbarushimana, suspecté de présumés crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis dans les Kivus», a indiqué la CPI dans un communiqué.

Callixte Mbarushimana, 47 ans, un des plus hauts responsables de son mouvement, serait pénalement responsable de cinq chefs de crimes contre l'humanité et de six chefs de crimes de guerre, notamment de meurtres, viols, de tortures et destructions de biens, a précisé la CPI.

Ces crimes auraient été commis lors d'un conflit armé qui se déroulait dans les provinces du Kivu en 2009.

[IMMIGRATION] L'Assemblée doit adopter le projet de loi d'Éric Besson (L'Express)

L'Assemblée doit adopter mardi en première lecture le projet de loi controversé sur l'immigration, qui étend notamment la possibilité de déchéance de la nationalité aux Français naturalisés condamnés pour meurtre d'agents dépositaires de l'autorité publique. Porté par le ministre de l'Immigration Éric Besson, le texte a été musclé après les préconisations sécuritaires du président de la République suite aux émeutes de Grenoble et aux incidents survenus dans le Loir-et-Cher en juillet.

Auparavant réservée à des actes de terrorisme, la déchéance de nationalité pourra désormais s'appliquer à un Français naturalisé depuis moins de dix ans et condamné pour meurtre de policiers, gendarmes, pompiers (...). Éric Besson a évoqué une mesure "symbolique forte". La gauche a ferraillé contre cette disposition et s'est plainte d'avoir épuisé son temps de parole après l'examen d'un quart des articles, pestant contre "le temps guillotine" et le quota d'heures lui ayant été attribué. Trois députés UMP ont voté contre, dont Étienne Pinte, seul véritable pourfendeur du texte à l'UMP, ainsi que Pierre Méhaignerie.

La gauche dénonce un "bannissement"

L'opposition a aussi dénoncé plusieurs mesures visant implicitement les Roms, comme celle facilitant la reconduite à la frontière de ressortissants, européens ou non, pour vols répétés, mendicité agressive, ou encore dans le cas d'occupation illégale d'un terrain public ou privé. Cinquième texte en sept ans sur l'immigration, il durcit également l'obtention d'une carte de séjour pour les étrangers malades, instaure "la carte bleue" européenne (permis de séjour pour les travailleurs hautement qualifiés), sanctionne pénalement les mariages gris et modifie avec ampleur la procédure judiciaire et administrative d'expulsion.

Il transpose trois directives européennes et prévoit une mesure d'interdiction du territoire d'une durée comprise entre deux et cinq ans pour un étranger qui ne respecte pas le délai de départ volontaire. Taxée de "bannissement", cette mesure a été dénoncée par la gauche et les associations. De manière inattendue, le débat a aussi vu surgir la remise en cause du droit du sol pour acquérir la nationalité française, par l'action de certains députés UMP notamment issus de la Droite populaire. La question fera l'objet d'un commission présidée par un Sage a annoncé Éric Besson dans l'hémicycle et une mission d'information sur le sujet doit être créée mardi par la commission des Lois de l'Assemblée.

mardi 12 octobre 2010

[MEDIA] "Musulmans de France, loin des clichés" : le nouveau Respect Mag est en kiosque !

Le nouveau Respect Mag est dans les kiosques ! Au programme, un dossier spécial : « Musulmans de France. Loin des clichés »

Divers et riches de leurs différences, ils affirment leur refus d'une insupportable stigmatisation politico-médiatique. Au cœur de ce numéro : le reflet d'identités multiples, les questions d'une génération, l'énergie des dynamiques impulsées par quatre à cinq millions de citoyens musulmans.

http://www.respectmag.com

lundi 11 octobre 2010

[POLITIQUE] Shoki Ali Said candidat PS aux cantonales à Villeurbanne (69)

C'est en tant que suppléant de Claire Le Franc que Shoki Ali Said sera candidat investi par le Parti socialiste aux élections cantonales en mars 2011 à Villeurbanne Sud

samedi 9 octobre 2010

[TELEVISION] "AFRIQUE(S), UNE AUTRE HISTOIRE DU XXE SIÈCLE" des documentaires à voir sur France 5


Événement France 5, à partir du 10 octobre 2010 :

Une série de 4 documentaires de 90 min.
Auteurs Elikia M’Bokolo et Philippe Sainteny Réalisation Alain Ferrari
Une production France Télévisions / Temps Noir / INA, en association avec TV5 Monde et CFI, avec le soutien de l’ACSE et du Fonds de la diversité.
Trop longtemps l’Afrique n’a eu ni visage, ni parole, ni mémoire. Sa seule histoire était celle qu’écrivaient à sa place ceux qui l’ont pillée : récits de peuples sauvages qu’il fallait éduquer, de dictatures écrasées de soleil, de catastrophes humanitaires. Comme si elle n’était pas assez adulte pour se raconter et révéler sa profonde identité. Cette série en quatre volets revient sur cent ans d’histoire du continent noir, à travers la voix de ceux qui, de près ou de loin, ont pris part à son réveil et l’ont fait entrer dans le XXIe siècle. Jalonnée d’images d’archives inédites et de témoignages de personnalités africaines, la série plonge dans le passé, de l’ère coloniale aux aventures de la démocratie en passant par le bouillonnement des indépendances et les guerres civiles, l’effervescence des crises et les renouveaux culturels…

Episode 1 : Le Crépuscule de l’homme blanc (1900-1945)
Episode 2 : L’Ouragan Africain (1945-1964)
Episode 3 : Le règne des partis uniques (1964-1989)
Episode 4 : Les Aventures chaotiques de la démocratie (1989-2010)

Sur france5.fr

A l’occasion de la diffusion d’AFRIQUE(S), le portail documentaires france5.fr proposera une animation interactive.

Elle sera composée de sept grandes thématiques qui jalonnent l'histoire africaine de 1885 à aujourd'hui : L'Afrique partagée ; L'Empire du silence ; Le Bal des indépendances ; Le Temps des dictatures ; L'Aurore des démocraties ; Vents nouveaux, vents contraires ; La Longue Marche vers l'unité.

Cet espace sera aussi enrichi d’interviews inédites de grandes personnalités africaines, d'archives de l'INA, de cartes et de textes complémentaires.

[EDUCATION] Quand enseigner l'histoire africaine au collège devient polémique (Nouvel Obs)

Un collectif intitulé "Notre histoire c'est notre avenir" dénonce l'introduction de l'histoire africaine dans les programmes. Historiens et Education nationale s'inscrivent en faux.

Les programmes d'histoire de l'Education nationale au collège sont en train de changer depuis l'année 2009. Cette année, ce sont les classes de cinquième qui sont concernées. Et l'arrivée de ces nouveaux programmes ne se fait pas sans remue-ménages.

Depuis juillet dernier, un collectif baptisé "Notre histoire c'est notre avenir" a lancé une campagne "pour promouvoir et défendre l'histoire de France et son enseignement dans l'Instruction publique". En ligne de mire : l'enseignement de l'histoire africaine prévue par les nouveaux programmes (décidés lors du passage à l'Education nationale de Xavier Darcos). Ceux-ci, selon le collectif, auraient sacrifié l'enseignement de Louis XIV et Napoléon au profit de celui de l'histoire de l'Afrique. L'historien Dimitri Casali, l'une des principales voix qui ont porté le débat sur le devant de la scène, assure ainsi que le programme de quatrième comporte l'étude des traites négrières (3 heures) "alors que toute l'histoire de la Révolution et l'Empire est expédiée en moins de 8 heures". De même, Louis XIV, serait désormais étudié en fin de programme de cinquième "au terme d'un énorme programme sur lequel on se sera longuement attardé sur les civilisations africaines du Monomotopa et Songhaï et sur la traite orientale". Et d'ajouter : "Le risque pour Louis XIV d'être totalement passé sous silence est donc évident".

Des soutiens très politisés

C'est Benoît Crespin qui a rendu populaire ce sujet en créant un groupe du même nom sur Facebook (près de 6.800 membres à ce jour) et en lançant une pétition en ligne (environ 5.000 signatures).

En Master 2 de ressources humaines au Celsa, ce militant à l'UNI et au CNI explique sa position à Nouvelobs.com : "Le risque, c'est que les collégiens n'entendent plus parler de Louis XIV et Napoléon. Il faut aller à l'essentiel au collège. Or, l'essentiel n'est pas l'étude des civilisations africaines médiévales".

Le collectif a également recueilli le soutien de nombreuses personnalités. Max Gallo a dit craindre un "zapping" de l'histoire. Eric Zemmour a expliqué qu'on offrait ainsi "un smic culturel à toute une génération"…

Ou encore Jean-Marie Le Pen qui, dans un discours aux militants du Front national de la jeunesse, a déploré l'étude "de civilisations lointaines telles que celle de l'empire africain du Monomotopa".

De son côté, Dimitri Casali martèle que l'enseignement de l'histoire de Napoléon est supérieur à celui de l'histoire africaine car Bonaparte est "un formidable exemple d'intégration" ("un petit immigré qui ne parle pas un mot de français jusqu'à l'âge de 10 ans").

Une vision de l'histoire "conservatrice"

A y regarder de plus près, dire que Napoléon et Louis XIV disparaissent des programmes est un raccourci. Un simple coup d'œil aux programmes officiels permet de s'en persuader. Benoît Crespin en convient d'ailleurs en affirmant que cela "fait partie de notre communication". Le vrai problème qui transparaît dans le texte du collectif semble surtout être l'enseignement de l'histoire africaine au motif que cela ne fait pas partie de "notre" histoire. Le choix des mots est révélateur. Les programmes de cinquième font en effet mention de quatre propositions de civilisations à étudier : les empires du Mali, du Ghana, du Songhaï ou le Monomotopa. Le collectif ne met l'accent que sur les deux derniers sujets, c'est-à-dire les plus "exotiques".

Par ailleurs, ce même programme fait bien état de Louis XIV. Un chapitre entier est consacré à "l'émergence du 'Roi absolu'". Le bémol viendrait selon le collectif du fait que ce chapitre est étudié en fin d'année et risque donc de passer à la trappe faute de temps. Les enseignants apprécieront.

Même chose pour Napoléon qui est étudié en quatrième dans un chapitre intitulé "La révolution et l'empire". Les critiques pointent le fait que cet enseignement n'est plus chronologique et que chaque bataille napoléonienne n'est pas nécessairement mentionnée. Mais l'histoire chronologique abandonnée au profit d'une histoire plus réflexive, ce n'est pas nouveau. Le directeur du Centre d'études des mondes africains (CEMAf), Pierre Boilley, interrogé par Nouvelobs.com, explique que cette vision de l'histoire est "conservatrice" et tient plus du "roman national" que de l'histoire comme objet d'étude.

Le ministère rejette les critiques en bloc

Au final, la critique principale est que les grandes figures telles qu Napoléon ou Louis XIV ne sont pas assez (ou assez bien) enseignées. Une critique que le ministère de l'Education nationale rejette en bloc. Interrogé par Nouvelobs.com, l'historien et doyen du groupe histoire-géographie de l'Education nationale, Laurent Wirth parle sans ambages : "Cette polémique n'a aucune raison d'être. Il suffit d'ouvrir les programmes pour voir que Louis XIV et Napoléon y figurent. Ces gens ne supportent tout simplement pas qu'on introduise l'histoire de l'Afrique dans les programmes".

Peut-être que le collectif a-t-il tout simplement pris trop à cœur les mots du chef de l'Etat prononcés à Dakar en 2007 ? "Le problème de l'homme africain, c'est qu'il n'est pas assez rentré dans l'histoire".

dimanche 3 octobre 2010

[MAQUIS LYON] Echec des négociations entre Agui et Tino pour la réouverture de l'Espace Afidec

Cette fois le dialogue semble rompu pour de bon entre le propriétaire du local situé rue Dansart dans le 7e à Lyon et Tino de la Rocca. En effet, après avoir occupé l'espace Afidec pendant plus d'un an, Tino comptait bien reprendre l'exploitation de ce lieu afin de satisfaire ces nombreux clients fidèles à ses grillades. Aujourd'hui, les négociations sont au point mort et on murmure à la Guillotière que le propriétaire Agui aurait trouvé une autre personne intéressée à des prix plus élevés. Affaire à suivre…

samedi 2 octobre 2010

[HOMOPHOBIE] Concert stéphanois annulé pour les rappeurs de Sexion d'assaut (Le Progrès)

Sexion d'assaut n'est pas le bienvenu à Saint-Etienne. Suite aux propos homophobes assumés du collectif de rappeurs parisiens, le producteur stéphanois C'Kel Prod a décidé d'annuler le concert prévu le 16 cotobre au Fil.

"Désolé", c'est le titre avec lequel Sexion d'assaut a connu le succès ces derniers mois sur les ondes. Désolés, les membres de ce collectif de rappeurs vont finir par l'être vraiment.

Après Angers, c'est Saint-Etienne qui refuse d'accueillir leur tournée. En accord avec Le Fil, la salle de spectacle stéphanoise où devait jouer le groupe de rap, le producteur régional C'Kel Prod a décidé de ne pas maintenir le concert prévu le 16 octobre.

Motif invoqué: "Les événements qui se sont déroulés ces derniers jours et la polémique grandissante suscitée par les propos homophobes du groupe". En effet, la première grande tournée de Sexion d'assaut débute dans l'agitation.

Au coeur de la polémique, les déclarations au magazine "International Hip hop" de Lefa, le leader du collectif: "Pendant un temps, on a beaucoup attaqué les homosexuels parce qu'on est homophobe à cent pour cent et qu'on l'assume". "Le fait d'être homosexuel est une déviance qui n'est pas tolérable", ajoutait-il dans cet entretien qui a suscité un buzz négatif sur le net.

Lefa s'est depuis excusé, mais plusieurs associations de défense des homosexuels se sont indignées des paroles sans équivoques relevées dans plusieurs titres de son groupe.

Les billets pour le concert stéphanois seront remboursables à partir du 5 octobre.