samedi 26 juin 2010
[MEDIA] Sun FM (Lyon) mise en garde (csa.fr)
Date de publication sur le site : 17 juin 2010
Assemblée plénière du 1er juin 2010
jeudi 17 juin 2010
[ECONOMIE] Le Gabon fera son entrée au capital d'Eramet(Le Figaro)
Une usine de traitement de nickel à Nouméa (Nouvelle Calédonie) appartenant au groupe Eramet.
Le PDG du groupe, Patrick Buffet, et le président gabonais Ali Bongo se sont accordés pour une entrée de l'Etat gabonais au capital. Par ailleurs, Areva compte toujours céder à terme sa participation dans Eramet.
Le PDG d'Eramet, Patrick Buffet, et le président du Gabon, Ali Bongo, se sont accordés ce mercredi sur le principe d'une entrée de l'Etat gabonais au capital du groupe minier français. «Un accord a été trouvé», a déclaré un porte-parole en précisant que le niveau de cette participation et le délai n'avaient pas été fixés. Selon le site internet des Echos mercredi, l'Etat gabonais entrerait «à hauteur de 4% à 5% du capital».
Par ailleurs, «un accord de principe a été trouvé sur l'augmentation de la participation de la République gabonaise au sein de la Comilog de 25% à environ 35%, selon un calendrier qui sera établi prochainement», a ajouté le porte-parole d'Eramet. Enfin, au cours de son rendez-vous avec le président gabonais, Patrick Buffet aurait également proposé à la République gabonaise de l'associer à d'éventuels futurs projets miniers en Afrique.
Ali Bongo, le président du Gabon avait récemment adressé deux lettres à la direction d'Eramet. Dans la première, il demandait que son pays devienne actionnaire du groupe minier, avec une participation comprise entre 10 et 15 %. Dans la seconde, il réclamait une augmentation de sa participation dans la Comilog - la société, filiale d'Eramet, exploite les mines de manganèse au Gabon - de 25 % à 33 %.
Areva reste encore capital
Areva ,de son côté, restera au moins six mois de plus au capital du groupe minier Eramet. En effet, le groupe nucléaire et la famille Duval, qui détiennent ensemble plus de 60% du capital d'Eramet, ont renouvelé leur engagement. «Le pacte d'actionnaires d'Eramet conclu entre Sorame-Ceir (représentant la famille Duval, NDLR) et Areva a été reconduit pour une durée de six mois à compter du 1er juillet 2010»,a indique le groupe nucléaire dans un bref communiqué mardi.
Une reconduction qui n'a pas d'incidence sur le projet d'Areva de céder in fine sa participation dans Eramet, dans le cadre de son plan de financement dévoilé le 30 juin 2009, a assuré une porte-parole du groupe à l'agence Reuters. Le groupe avait alors annoncé son intention de vendre ses participations non-stratégiques afin de financer son programme de développement industriel. Maintenant qu'Areva a bouclé la vente de sa filiale T&D, la cession d'Eramet est très attendue.
Au 31 décembre 2009, la famille Duval détenait 36,44% du capital d'Eramet et Areva 25,63%. Le pacte d'actionnaires entre Areva et Sorame-Ceir (les représentants de la famille Duval, NDLR) a été conclu à l'origine en 1999. Il est renouvelable tous les six mois, à moins d'être dénoncé par l'une des deux parties.
S'il est presque acquis que la participation d'Areva devrait rester publique, le Fonds stratégique d'investissement (FSI) étant depuis des mois le seul acheteur en négociation, l'opération traîne sur des questions de droits de vote et de prix. En attendant, Eramet suscite bien des convoitises
[SENEGAL] Le président Wade a obtenu le départ de l'ambassadeur Rufin (Le Monde)
Le remplacement de Jean-Christophe Rufin, ambassadeur de France à Dakar a toutes les apparences d'une succession classique. La nomination de son successeur, Nicolas Normand, a été décidée en conseil des ministres, mercredi 9 juin.
Mais le départ de l'écrivain, en poste au Sénégal depuis trois ans, traduit l'influence persistante de réseaux parallèles, une pratique connue sous le nom de "Françafrique". Le président sénégalais Abdoulaye Wade, 84 ans, vivement agacé par la liberté de ton de M. Rufin, est intervenu avec succès auprès de l'Elysée pour choisir son successeur.
Robert Bourgi, figure de ces réseaux d'influence, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy mais aussi de Karim Wade, fils et dauphin présumé du chef de l'Etat sénégalais, aurait lui aussi pesé dans le remplacement de M. Rufin. Il aurait même présenté Nicolas Normand au président Wade et à son fils Karim dans les locaux de l'ambassade du Sénégal à Paris en 2009.
CHOQUÉ PAR LA MANIÈRE
Le chef de l'Etat sénégalais avait été particulièrement irrité lorsqu'en décembre 2008, le contenu critique de télégrammes signés de M. Rufin lui était parvenu aux oreilles.
L'ambassadeur y déconseillait - en vain - à Paris d'accorder une aide financière massive à Dakar. Signer un pareil chèque sans demander au Sénégal de "réformer profondément son système politique", reviendrait à "fournir à un toxicomane la dose qu'il demande, mais qui le conduit un peu plus sûrement vers sa fin", alléguait alors l'ambassadeur.
A plusieurs reprises, la tête de l'ambassadeur avait été réclamée. La présidence sénégalaise vient donc de l'obtenir. Jean-Christophe Rufin ne s'est pas vu proposer d'autre ambassade. Choqué par la manière dont son remplacement lui a été signifié, il a déclaré au Monde qu'il se sentait autorisé "à décider unilatéralement de la date à laquelle [il] quitterait ses fonctions". Ce sera le 30 juin.
[OUTRE MER] GUADELOUPE, UNE COLONIE FRANÇAISE ? (Latelelibre.fr)
ROAD-DOC
« Guadeloupe, une colonie française? »
Un film de John Paul Lepers
Enquête: Jonathan Halimi
Image: Matthieu Martin
Montage: Smaïn Belhadj
Direction de production: Caroline Lançon
Proposé par
ON Y VA ! media
Avec la participation de Francetélévisions
Et de Planet No Limit
Un an après les évènements qui ont paralysé la Guadeloupe au début de l’année 2009, où en est-on ?
John Paul Lepers et son équipe (Mattieu Martin et Smaïn Belhadj) sont partis à la rencontre des Guadeloupéens encore traumatisés par les 44 jours de grève. Ils constatent une situation bloquée, mais plus compliquée que prévu. Au delà du système économique de « profitation » et du clivage noirs-blancs dénoncé par Elie Domota, le leader du LKP, les reporters découvrent un malaise général.
Si la Guadeloupe n’est plus une colonie depuis 1946, date où elle devient un département, il apparaît que le processus de décolonisation n’est pas fait dans les mentalités. Noirs, blancs et métis sont héritiers mais aussi victimes du passé et de leurs ancêtres.
Faute de débat, les Guadeloupéens ont refoulé cette période difficile de la colonisation. En témoignent ces cimetières d’esclaves oubliés de tous, sur les plages fréquentées aujourd’hui par les touristes. Avec des archéologues, nous apprenons avec stupeur que le sable d’une de ces plages a été utilisé pour la construction de l’aéroport de Pointe à Pitre, et ce dans l’indifférence générale. Encore plus choquant, cette piscine d’un célèbre club de vacances, creusée au beau milieu d’un ancien cimetière d’esclaves…
Dans ces conditions d’amnésie collective, comment parvenir à une maturité dans les rapports sociaux ? Avec des historiens, des scientifiques, des enseignants et des politiques, tous conscients de ces blocages, John Paul Lepers cherche à explorer les voies de la résilience, dans ce petit bout de France trop souvent oublié par la Métropole.