lundi 29 novembre 2010
[COTE D'IVOIRE ELECTION-LYON] Le Président de la CIRAL invité de TLM ce lundi 29 nov à 19h30
M. Koné Président de la CIRAL (Communauté Ivoirienne de la Région Rhône Alpes) sera invité du journal de 19h30 ce lundi 29 novembre 2010 de TLM, dans le cadre des élections présidentielles en Côte d'Ivoire.
samedi 27 novembre 2010
[CONFERENCE-DEBAT] "Echanges et Réflexions sur la Présence Chinoise en Afrique !" le 30 novembre à Lyon
Dans le cadre du Festival BISSO BESSE LE FATE ET L’EPI INVITENT TOUTES LES ASS.OCIATIONS DE LA REGION Le Mardi 30 Nov. à 18h30
Aux ECHANGES ET REFLEXIONS SUR LA PRESENCE CULTURELLE ET ECONOMIQUE DE LA CHINE EN AFRIQUE :
« Cinquante ans après les indépendances, pourquoi la présence de la République Populaire de Chine en Afrique est elle si dénoncée et inquiète t’elle tant les Occidentaux ? »
Suivi de la présentation et la dédicace du livre d’Alexandre DE SOUZA « L’homme Africain est il intelligent ? Paru aux éditions Afnod
Maison des Passages 44 rue Saint Georges 69005 Lyon Tél : 06 25 06 71 05 et 06 09 03 37 93
Aux ECHANGES ET REFLEXIONS SUR LA PRESENCE CULTURELLE ET ECONOMIQUE DE LA CHINE EN AFRIQUE :
« Cinquante ans après les indépendances, pourquoi la présence de la République Populaire de Chine en Afrique est elle si dénoncée et inquiète t’elle tant les Occidentaux ? »
Suivi de la présentation et la dédicace du livre d’Alexandre DE SOUZA « L’homme Africain est il intelligent ? Paru aux éditions Afnod
Maison des Passages 44 rue Saint Georges 69005 Lyon Tél : 06 25 06 71 05 et 06 09 03 37 93
[COTE D'IVOIRE ELECTION] Emission spéciale AKODY ce dimanche 28 novembre
vendredi 26 novembre 2010
[TABASKI] Grande soirée organisée par Mali Culture à Vaulx (69) le 27 novembre
Organisée par les associations : Mali Culture et Messages et Culture d’ici et d’ailleurs
de 14h à 20h
de 14h à 20h
Salle des fêtes de la Mairie annexe de Vaulx en Velin
Lieu : Rue Alfred de Musset (à côté du stade)
Métro Ligne A – Tramway Ligne T3. Arrêt Vaulx en Velin La Soie
Entrée gratuite. Dégustation de spécialités culinaires et de boissons du Mali gracieusement offerts par Mali Culture.
Vente de boissons (Coca Cola, Sodas, Eau Minérale, Bière) au profit de l’association.
[Concert-Villeurbanne-69] Palmwine Party : Hommage à Franco et l'OK Jazz le 9 décembre
mercredi 24 novembre 2010
[DISCRIMINATION] Le revenu des musulmans discriminé (Le Figaro)
La discrimination religieuse en France a pour résultat que le revenu moyen des immigrés musulmans est de 15% inférieur à celui de ceux de religion chrétienne, selon une étude américano-française publiée aujourd'hui et menée auprès d'immigrés sénégalais de seconde génération. Ces chercheurs ont conduit une enquête auprès de 511 enfants d'immigrés sénégalais chrétiens et musulmans qui vivaient en France en 2009. Ils ont montré qu'au sein de ce groupe, les musulmans gagnaient en moyenne 400 euros de moins par mois (15%) que ceux appartenant à la communauté chrétienne.
Les auteurs de cette étude relèvent en outre que leurs travaux pourraient avoir sous-estimé le degré de discrimination visant les musulmans en France car une partie de la population française n'associe pas les Sénégalais à l'islam. Ils ont également testé les réponses des entreprises françaises à des candidats fictifs soumettant un CV virtuellement identique qui se différenciait seulement par l'appartenance religieuse. Ces chercheurs ont ainsi envoyé plusieurs centaines de CV identiques à l'exception du nom et de deux autres indices de l'appartenance religieuse.
Pour différencier l'influence de la religion d'autres facteurs comme le pays d'origine, les auteurs de l'étude s'en sont tenus à des familles, chrétiennes et musulmanes, venant toutes du Sénégal.
Ils ont constaté que pour 100 réponses positives pour un entretien obtenues par une demandeuse d'emploi fictive, chrétienne et d'origine sénégalaise appelée Marie Diouf, celle de confession musulmane, appelée Khadija Diouf n'en a reçu que 38, soit deux fois et demie moins.
L'expérience des CV "nous a permis d'identifier statistiquement et de façon substantielle une discrimination religieuse dans au moins un secteur du marché du travail, à savoir le secrétariat et la comptabilité", écrivent les chercheurs dont la communication paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des Sciences (PNAS) datée du 20-26 novembre. "Ceci montre une des causes potentielles expliquant pourquoi les descendants de la première génération d'immigrants sénégalais musulmans en France dans les années 70 ont moins réussi économiquement que ceux de confession chrétienne", ajoutent-ils.
Les chercheurs ont également avancé plusieurs hypothèses pour expliquer cette différence, comme la sympathie naturelle ressentie par les Français de souche --dont les quatre grands-parents sont nés en France-- envers des immigrants ou des descendants d'immigrants partageant la même tradition religieuse. Les Sénégalais chrétiens pourraient, du fait de leur appartenance religieuse, susciter une plus grande confiance et mieux communiquer leur désir d'intégration et de réussite que les immigrants sénégalais musulmans, supputent aussi les chercheurs. Enfin, les pratiques culturelles des musulmans pourraient être perçues par les employeurs français comme conduisant à être moins engagés dans leur travail, relèvent-ils également.
L'étude intitulée "L'intégration en Europe: identification d'un effet musulman" ("Integration into Europe: Indentifying a Muslin effect") a été menée par Claire Adida et David Laitin, de l'Université Stanford (Californie) ainsi que par Marie-Anne Valfort, de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Les auteurs de cette étude relèvent en outre que leurs travaux pourraient avoir sous-estimé le degré de discrimination visant les musulmans en France car une partie de la population française n'associe pas les Sénégalais à l'islam. Ils ont également testé les réponses des entreprises françaises à des candidats fictifs soumettant un CV virtuellement identique qui se différenciait seulement par l'appartenance religieuse. Ces chercheurs ont ainsi envoyé plusieurs centaines de CV identiques à l'exception du nom et de deux autres indices de l'appartenance religieuse.
Pour différencier l'influence de la religion d'autres facteurs comme le pays d'origine, les auteurs de l'étude s'en sont tenus à des familles, chrétiennes et musulmanes, venant toutes du Sénégal.
Ils ont constaté que pour 100 réponses positives pour un entretien obtenues par une demandeuse d'emploi fictive, chrétienne et d'origine sénégalaise appelée Marie Diouf, celle de confession musulmane, appelée Khadija Diouf n'en a reçu que 38, soit deux fois et demie moins.
L'expérience des CV "nous a permis d'identifier statistiquement et de façon substantielle une discrimination religieuse dans au moins un secteur du marché du travail, à savoir le secrétariat et la comptabilité", écrivent les chercheurs dont la communication paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des Sciences (PNAS) datée du 20-26 novembre. "Ceci montre une des causes potentielles expliquant pourquoi les descendants de la première génération d'immigrants sénégalais musulmans en France dans les années 70 ont moins réussi économiquement que ceux de confession chrétienne", ajoutent-ils.
Les chercheurs ont également avancé plusieurs hypothèses pour expliquer cette différence, comme la sympathie naturelle ressentie par les Français de souche --dont les quatre grands-parents sont nés en France-- envers des immigrants ou des descendants d'immigrants partageant la même tradition religieuse. Les Sénégalais chrétiens pourraient, du fait de leur appartenance religieuse, susciter une plus grande confiance et mieux communiquer leur désir d'intégration et de réussite que les immigrants sénégalais musulmans, supputent aussi les chercheurs. Enfin, les pratiques culturelles des musulmans pourraient être perçues par les employeurs français comme conduisant à être moins engagés dans leur travail, relèvent-ils également.
L'étude intitulée "L'intégration en Europe: identification d'un effet musulman" ("Integration into Europe: Indentifying a Muslin effect") a été menée par Claire Adida et David Laitin, de l'Université Stanford (Californie) ainsi que par Marie-Anne Valfort, de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
dimanche 21 novembre 2010
[AMBIANCE] Dj Lazoril et l'allocodrome à la Guillotère Lyon, c'est fini !
Alors que le succès de l'initiative prise par Dj Lazoril d'offrir aux Lyonnais un allocodromme tous les samedis et dimanches de 16h à 1h ne faisait aucundoute, cette dernière a été stoppée dans son élan. En effet selon nos informations, la personne qui louait les lieux à Dj Lazoril s'est montrée de plus en plus gourmande. On nous a même appris qu'il y aurait eu une garde à vue et que l'enquête prendrait le temps qu'il faut pour aboutir. Encore un énième rebondissement dans le quartier de la Guillotière à Lyon. A Lazoril maintenant de trouver un point de chute lui qui aime répéter "je suis la locomotive, les autres sont les wagons !"
samedi 13 novembre 2010
[BIENS MAL ACQUIS] La justice françaises autorise la poursuite des enquêtes (Rfi)
Ce mardi 9 novembre 2010, la Cour de cassation a rendu une décision cruciale dans le dossier des « biens mal acquis ». La plus haute juridiction pénale française a annoncé que la justice pouvait continuer à enquêter sur les patrimoines français des présidents du Congo-Brazzaville, du Gabon et de Guinée équatoriale et de leur entourage.
Cette décision est l'aboutissement d'un long chemin judiciaire. A l'origine, il y a cette plainte déposée en mars 2007 par l'ONG Transparence International. L’ONG souhaite alors que la justice enquête sur les biens acquis en France par ces trois chefs d'Etat.
Un patrimoine considérable. Rien qu'en immobilier, il y en aurait pour 160 millions d'euros. Le clan Bongo posséderait à lui seul une trentaine de luxueux appartements.
A l'issue d'une première enquête, le parquet a choisi de classer le dossier. L'ONG a alors contourné cette décision en déposant une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui permet de saisir directement un juge d'instruction. En mai 2009, le pôle financier de Paris autorise l'ouverture d'une enquête. Mais le parquet fait appel, arguant que le plaignant n'est pas la victime et qu'il ne peut agir juridiquement.
Ce mardi, la Cour de cassation a donc tranché. L'enquête pourrait être riche d'enseignement car la police française a déjà mis au jour des choses surprenantes. Ainsi un fils d'un de ces chefs d'Etat disposerait de huit comptes bancaires, bien fournis, un autre aurait acheté une quinzaine de Ferrari et autres Aston Martin et ce n'est que le début de l'inventaire.
Cette décision est l'aboutissement d'un long chemin judiciaire. A l'origine, il y a cette plainte déposée en mars 2007 par l'ONG Transparence International. L’ONG souhaite alors que la justice enquête sur les biens acquis en France par ces trois chefs d'Etat.
Un patrimoine considérable. Rien qu'en immobilier, il y en aurait pour 160 millions d'euros. Le clan Bongo posséderait à lui seul une trentaine de luxueux appartements.
A l'issue d'une première enquête, le parquet a choisi de classer le dossier. L'ONG a alors contourné cette décision en déposant une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui permet de saisir directement un juge d'instruction. En mai 2009, le pôle financier de Paris autorise l'ouverture d'une enquête. Mais le parquet fait appel, arguant que le plaignant n'est pas la victime et qu'il ne peut agir juridiquement.
Ce mardi, la Cour de cassation a donc tranché. L'enquête pourrait être riche d'enseignement car la police française a déjà mis au jour des choses surprenantes. Ainsi un fils d'un de ces chefs d'Etat disposerait de huit comptes bancaires, bien fournis, un autre aurait acheté une quinzaine de Ferrari et autres Aston Martin et ce n'est que le début de l'inventaire.
[RACHAT D'AVION PRÉSIDENTIEL] L'Élysée déclenche un tollé au Sénégal (Le Point)
L'achat par le Sénégal d'un avion devant être utilisé par le président Abdoulaye Wade a déclenché vendredi un tollé dans ce pays où les pénuries sont nombreuses et dont la majorité des habitants vit dans la pauvreté. La présidence sénégalaise n'avait pas réagi vendredi aux nombreuses sollicitations après l'annonce, par l'Élysée, de l'acquisition pour 32 millions d'euros par le Sénégal d'un Airbus 319 de 30 places, un des deux avions du président français Nicolas Sarkozy retirés du service jeudi. "Wade s'offre l'avion de Sarkozy pour 20 milliards" de francs CFA, titrait vendredi le quotidien Le Populaire (privé). "Wade fait le sourd et s'offre un avion à 21 milliards", renchérissait le journal Le Quotidien (privé).
"Je suis choqué. Nous ne pouvons pas comprendre que, dans le contexte social difficile que vivent les Sénégalais, on se permette cette dépense ni pertinente ni prioritaire. C'est un crime contre le peuple sénégalais. Des gens qui font de telles dépenses ne sont pas équilibrés mentalement", a déclaré Hélène Tine, une responsable de l'opposition. "C'est une dépense qui n'est autorisée ni dans le budget 2009 ni dans celui de 2010. Elle est illégale. Les Sénégalais doivent se mobiliser pour exiger l'annulation de cet achat", a indiqué de son côté Ibrahima Sène, un autre responsable de l'opposition.
De nombreux Dakarois interrogés vendredi sur les radios privées ont dénoncé l'achat de ce nouvel avion, estimant qu'il n'était pas une priorité. Le président Wade, 84 ans, au pouvoir depuis 2000, n'utilise plus son avion, La Pointe de Sangomar, depuis qu'il a été contraint, en 2007, à un atterrissage d'urgence en Espagne après qu'une vitre du cockpit se fut brisée. Depuis lors, il loue régulièrement des avions pour ses nombreux voyages à l'extérieur. La Pointe de Sangomar, qui a été tour à tour utilisé par les présidents Léopold Sédar Senghor (1960-1980) et Abdou Diouf (1981-2000), avait été acheté en 1978. Sa réfection, au début des années 2000, à coups de "dizaines de milliards de FCFA" selon la presse locale, avait été largement dénoncée dans le pays.
"Je suis choqué. Nous ne pouvons pas comprendre que, dans le contexte social difficile que vivent les Sénégalais, on se permette cette dépense ni pertinente ni prioritaire. C'est un crime contre le peuple sénégalais. Des gens qui font de telles dépenses ne sont pas équilibrés mentalement", a déclaré Hélène Tine, une responsable de l'opposition. "C'est une dépense qui n'est autorisée ni dans le budget 2009 ni dans celui de 2010. Elle est illégale. Les Sénégalais doivent se mobiliser pour exiger l'annulation de cet achat", a indiqué de son côté Ibrahima Sène, un autre responsable de l'opposition.
De nombreux Dakarois interrogés vendredi sur les radios privées ont dénoncé l'achat de ce nouvel avion, estimant qu'il n'était pas une priorité. Le président Wade, 84 ans, au pouvoir depuis 2000, n'utilise plus son avion, La Pointe de Sangomar, depuis qu'il a été contraint, en 2007, à un atterrissage d'urgence en Espagne après qu'une vitre du cockpit se fut brisée. Depuis lors, il loue régulièrement des avions pour ses nombreux voyages à l'extérieur. La Pointe de Sangomar, qui a été tour à tour utilisé par les présidents Léopold Sédar Senghor (1960-1980) et Abdou Diouf (1981-2000), avait été acheté en 1978. Sa réfection, au début des années 2000, à coups de "dizaines de milliards de FCFA" selon la presse locale, avait été largement dénoncée dans le pays.
mardi 9 novembre 2010
[POLEMIQUE] Aucun effet du boycott sur les ventes de Guerlain à Lyon
Aucun effet du boycott sur les ventes de Guerlain à Lyon
Après les propos tenus par le parfumeur Guerlain sur les nègres (voir l’article), un appel au boycott de tous les produits de cette marque a été lancée. Plus d’un mois après, les journalistes d’ekodafrik.net ont mené une brève enquête chez quelques parfumeurs lyonnais.
Après les propos tenus par le parfumeur Guerlain sur les nègres (voir l’article), un appel au boycott de tous les produits de cette marque a été lancée. Plus d’un mois après, les journalistes d’ekodafrik.net ont mené une brève enquête chez quelques parfumeurs lyonnais.
Résultats aucune incidence sur les ventes des produits Guerlain qui se portent comme un charme, même certaines vendeuses n’avaient pas entendu parler de la polémique…
Comme quoi le chemin de la revendication est encore long quand on entend « et puis boycotter ça va changer quoi…. »
mercredi 3 novembre 2010
[SANTE] Les étrangers sans papiers devront payer pour être soignés (Libération)
Les associations le redoutaient: l'Assemblée nationale a restreint ce mardi l’accès à l’Aide médicale d’Etat (AME), couverture médicale gratuite prévue pour les étrangers en situation irrégulière aux faibles ressources, les députés UMP instaurant notamment un droit d’entrée de 30 euros!
Les élus de la majorité ont également exclu du panier de soins pris en charge les actes «au service médical rendu faible», comme les traitements de la stérilité et les cures thermales, dans le cadre de l’examen des crédits «santé» du projet de budget pour 2011.
L’amendement instaurant le forfait a été déposé par plusieurs députés UMP, dont Dominique Tian, Thierry Mariani, Dominique Door et Jean Léonetti. Le principe d’un forfait avait été évoqué en juillet par la ministre. Il prévoit également de limiter les ayants droit «aux conjoints et enfants, en excluant les ascendants, les descendants (sauf enfants) et les collatéraux jusqu’au troisième degré».
Plusieurs associations avaient mis en garde contre l’offensive de députés UMP pour restreindre l’AME, estimant qu’il s’agissait de stigmatiser les étrangers.
Sonnette d'alarme
Jeudi dernier, les associations membres de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) ont tiré la sonnette d’alarme. Si l’accès à l’AME se réduit trop, les sans-papiers vont attendre pour se faire soigner : «[Ils] seraient donc pris en charge à un stade plus avancé de leur pathologie, au risque d’arriver quand [ils] ont besoin de soins urgents, toujours plus lourds et compliqués à mettre en œuvre.»
La gauche a estimé que la restriction touchant l’AME allait porter atteinte à la santé publique car «les personnes concernées souffrent plus que la moyenne de maladies infectieuses graves», a expliqué Marisol Touraine (PS). Le montant du budget de l’AME s’établit à 588 millions pour 2011.
Des organisations de médecins s'inquiétaient également de cette restriction de l’accès à l’Aide médicale d’Etat (AME). Cette contribution «condamnerait de nombreux malades à rester sans soins», alertait cet après-midi le Syndicat de la Médecine générale et le Comité des Médecins généralistes pour l’Accès aux Soins. L’association France Terre d’Asile s’est également émue de cette proposition qui, selon elle, «constitue une aberration politique» et «une grave erreur du point de vue de la santé publique».
Les élus de la majorité ont également exclu du panier de soins pris en charge les actes «au service médical rendu faible», comme les traitements de la stérilité et les cures thermales, dans le cadre de l’examen des crédits «santé» du projet de budget pour 2011.
L’amendement instaurant le forfait a été déposé par plusieurs députés UMP, dont Dominique Tian, Thierry Mariani, Dominique Door et Jean Léonetti. Le principe d’un forfait avait été évoqué en juillet par la ministre. Il prévoit également de limiter les ayants droit «aux conjoints et enfants, en excluant les ascendants, les descendants (sauf enfants) et les collatéraux jusqu’au troisième degré».
Plusieurs associations avaient mis en garde contre l’offensive de députés UMP pour restreindre l’AME, estimant qu’il s’agissait de stigmatiser les étrangers.
Sonnette d'alarme
Jeudi dernier, les associations membres de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) ont tiré la sonnette d’alarme. Si l’accès à l’AME se réduit trop, les sans-papiers vont attendre pour se faire soigner : «[Ils] seraient donc pris en charge à un stade plus avancé de leur pathologie, au risque d’arriver quand [ils] ont besoin de soins urgents, toujours plus lourds et compliqués à mettre en œuvre.»
La gauche a estimé que la restriction touchant l’AME allait porter atteinte à la santé publique car «les personnes concernées souffrent plus que la moyenne de maladies infectieuses graves», a expliqué Marisol Touraine (PS). Le montant du budget de l’AME s’établit à 588 millions pour 2011.
Des organisations de médecins s'inquiétaient également de cette restriction de l’accès à l’Aide médicale d’Etat (AME). Cette contribution «condamnerait de nombreux malades à rester sans soins», alertait cet après-midi le Syndicat de la Médecine générale et le Comité des Médecins généralistes pour l’Accès aux Soins. L’association France Terre d’Asile s’est également émue de cette proposition qui, selon elle, «constitue une aberration politique» et «une grave erreur du point de vue de la santé publique».
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