jeudi 30 décembre 2010
[CINEMA] Festival du Film court francophone de Vaulx (69) Soirée Afrique de l'Ouest le 20 janvier
image extraite du film Tiiga
Tiiga
Pazisnewende Antoine Yougbare - Burkina Faso (2010) - Fiction - 24'
Tiiga est un jeune orphelin de père et de mère. Sur les conseils de son ami Tiara, il a décidé de partir pour la ville, et retrouve alors un étrange personnage, Oussou, entouré d’enfants, qui prétend avoir fait le tour du monde… [...]
La Maudite
Elvire Adjamonsi - Bénin (2008) - Fiction - 13'
Agnikè est tombée enceinte du mari de sa sœur, Fatima, chez qui elle vit. Enervée, Fatima quitte son mari et renie sa sœur. Depuis, plus rien ne va pour Agnikè qui n’aura la paix qu’après avoir obtenu le pardon de sa sœur. [...]
Le Reliquat
Joël M'maka Tchedre - Bénin (2009) - Fiction - 7'
Le boutiquier Baba est trahit par son téléphone portable, alors qu’il tente d'escroquer Fatou devant un soldat. [...]
La Métaphore du Manioc
Lionel Meta - France / Cameroun (2010) - Fiction - 15'
Yaoundé, à l’aube. Coco, camerounais d’une vingtaine d’années conduit dans son taxi une jolie jeune femme. Sur la route de l’aéroport, il lui fait la cour ; mais celle-ci paraît absente. Mélancolique, elle regarde les rues de la ville qu’elle quitte. [...]
Allah Kabo
Bouna Chérif Fofana - Mali (2010) - Fiction - 12'17
Khalifa est apprenti chauffeur. Il a besoin d’argent pour commencer le traitement de sa mère, malade. Il compte gagner cet argent en une journée de travail. Malheureusement, Sidiki, son patron, est également pressé de gagner une certaine somme le même jour. Celui-ci doit payer la dernière partie de sa dot afin que Mariam, sa fiancée, ne soit pas donnée à Aboubacar… [...]
Au-delà du Miroir
Henri Porquet - Côte-d'Ivoire (2009) - Fiction - 13'14
Un écrivain africain, fumeur et alcoolique décide de se retirer du monde et des gens qu’il considère comme hypocrites et méchants, afin d’écrire une histoire relatant toute la psychanalyse de ce dont il a été victime. Il se demande si il est responsable de tout ce qu’il a vécu, ou bien, si ce sont les autres en face. Et c’est à travers son reflet dans le miroir de sa salle de bain que, son histoire s’avèrera être un vrai psychodrame qui, se soldera par la mort physique de son moi intérieur qu’il détruit sans s’en rendre compte. [...]
La Loi du Talion
Téhua Désiré - Côte-d'Ivoire (2009) - Fiction - 10'40
Mister DJ est un passionné de musique. Ainsi, il travaille comme disc-jockey dans une boîte de nuit : le Cubitus. Malgré son abnégation au travail, Mister DJ est exploité par son employeur. Il décide donc d’avoir une discussion avec ce dernier afin de régler ce problème. En dépit de cette discussion, la situation persiste. Mister DJ décide, en désespoir de cause, de se faire justice. [...]
Ces courts-métrages sont diffusés :
le 20 janvier 2011 à 20h00
Salle Mairie annexe du Sud
Centre social et culturel Jean et Joséphine Peyri
Rue Joseph Blein - allée Althéas
69120 Vaulx-en-Velin Sud
mercredi 29 décembre 2010
[MAQUIS LYON] Le célèbre maquis restaurant de Monchat LE CARAMBOLE muré, la fin d'une époque !
Ce maquis restaurant qui situé loin du secteur de la Guillotière (7e de Lyon) avait su être au top avec ses plats réuptés a été muré comme le montrent les images.
Selon nos indiscrétions, le propriétaires aurait vendu les murs.
Encore un lieu où la communauté pouvait se retrouver qui ferme, dommage cela prouve une fois de plus que la place à occuper en France n'est pas encore acquise
dimanche 26 décembre 2010
[CIV ELECTIONS] Regardez le reportage de France 3 Lyon sur la réaction des Ivoiriens de Lyon
Pour voir le reportage, cliquer sur
http://www.pluzz.fr/jt-19-20-rhone-alpes-2010-12-25-19h00.html
le reportage sur les Ivoiriens est à 8min 20s
Vous pourrez voir les interventions de toutes les parties
[CIV ELECTIONS] Dogad Dogoui et Louis Keumayou à l'émission "C dans l'air "sur la crise en Côte d'Ivoire ce 27 déc à 17h45
[REVEILLON] Les Étudiants de Culture Africaine de Lyon fêteront 2011
samedi 25 décembre 2010
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] Les manifs des pro-Gbagbo et des pro-Ouattara se répondent à Lyon (Le Progrès)
« Mais ici, ce n’est pas comme à Paris, nous débattons, il n’y a pas d’agressivité », souligne Viviane Azaud, qui défend Laurent Ggabgo. Les partisans du président sortant (« non, coupe-t-elle, pas « sortant », pour nous, il est réélu ! »), qui avaient déjà rassemblé une centaine de personnes dans les rues de la ville le 19 décembre, se donnent à nouveau rendez-vous, demain, dimanche, à partir de 14 heures, devant le consulat de Côte-d’Ivoire, cours Franklin-Roosevelt (métro Foch, Lyon 6 e). Le cortège rejoindra la place Bellecour en passant par les Terreaux. Mais les défenseurs d’Alassane Ouattara s’apprêtent eux aussi à donner de la voix, dans une grosse semaine. « Nous allons manifester début janvier à Lyon et nous préférons attendre pour nous démarquer et avoir le temps de faire venir au moins 200 à 300 personnes », justifie Léonard N’Goran, du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix/Rhône-Alpes (RDHP-Rhône-Alpes). Cette organisation regroupe des membres du RDR et du PDCi-RDA, les deux principaux partis qui soutiennent Alassane Ouattara.
Dans un communiqué diffusé hier, le RDPH-Rhône-Alpes réclame de la communauté internationale « une intervention par la force (...) pour faire partir Laurent Gbagbo (...) car les prémices d’un génocide sont là ». « Le monde entier reconnaît la victoire de Ouattara et Gbagbo ne comprendra que le langage de la force », assure Léonard N’Goran. Les Ivoiriens sont entre 4 000 et 4 500 dans la région (100 000 en France). 700 étaient inscrits sur les listes pour le scrutin du 28 novembre.
vendredi 24 décembre 2010
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] Une équipe de France 3 Lyon intéressée par la réaction des Ivoiriens de Lyon
C'est au restaurant Le Conakry qu'il a rencontré l''équipe du RHDP conduite par Léonard NGoran et Moise KOUA.
Afin d'avoir l'avis plus générique des Ivoiriens, c'est vers le Président de la CIRAL, M. Koné qu'ils se sont tournés. Pour terminer, c'est à la rue Voltaire que cette équipe à rencontré l'équipe pro Gbagbo.
Après cela pourra-t-on dire que les médias français sont partiaux !
Reportage à voir samedi 25 ou dimache 26...
mardi 21 décembre 2010
[CULTURE] Toutes les musiques noires sont à Dakar ! (Le Point)
Seul son délicieux jardin, chose si rare au centre-ville de Dakar, n'a pas changé. La maison de la culture Douta Seck doit sa rénovation et deux nouvelles scènes de spectacle aux grands travaux mis en chantier par le Festival mondial des arts nègres. De quoi rivaliser désormais avec l'Institut français... "Merci au président de la République", déclare tout net, à la suite de bien d'autres ici, le danseur sénégalais Hardo Ka à la fin d'un solo de toute beauté qu'il dédie à la jeunesse africaine. La compagnie Arléa lui succède pour une chorégraphie sur le thème de la pollution. Dakar danse toujours, et l'école des Sables, centre de formation fondé par Germaine Acogny - complice de Maurice Béjart et membre du comité scientifique de cette troisième édition -, reste une plaque tournante dans une discipline contemporaine en plein essor en Afrique.
À quelques mètres de cette scène s'est ouverte ce même jour, en première mondiale, une exposition virtuelle sur les musiques noires réalisée par Mondomix et fruit d'un travail de trois ans. La scénographie est signée du Brésilien Pedro Mendes Da Rocha et ce parcours dans l'épopée des musiques noires est une réussite, qui préfigure l'installation de l'exposition à Salvador de Bahia. On vous remet à l'entrée un smartphone qui sera le guide simple et efficace de la visite. Première étape à la rencontre des monuments sacrés de la musique noire, on s'approche des 21 idoles : de Bob Marley à James Brown en passant par Youssou N'Dour et Billie Holiday, chacune a sa colonne, sur laquelle on se penche pour entrer dans l'univers de l'artiste : biographie, extraits musicaux. "Mama Africa", salle suivante, remonte aux sources des rythmes du continent.
Fierté
Puis on emprunte un couloir avec une émotion forte en "traversant" ce symbole de l'hécatombe marine de la traite négrière. De cette tragédie sortiront toutes les expressions musicales comme autant de messages de liberté, genres qui innervent toujours la création. Blues, jazz, salsa, funk, chaque écran vidéo en témoigne avec des documents remarquables, tandis que la chronologie historique donne des repères. La dernière salle présente "Global Mix" où la diaspora s'empare de tous ces courants, les mêle et les rénove, reggae et hip-hop en sont les rois. Avant de quitter les lieux, on observe un DJ apprenant à une jeune styliste à manier le vinyle, tandis qu'un graffeur s'exprime sur son écran tactile. Tant de technologie dans un pays où l'électricité n'est pas quotidienne dans les foyers ? Certes, mais quand les jeunes visitent ce parcours, ils ressentent une fierté que l'histoire leur a refusée. Et sur elle se basent la confiance en soi et l'avenir.
C'est l'un des enjeux du festival, dont le chaos, heureusement, ne masque pas complètement les réussites ! L'Institut français Baaba Maal convie le Malien Bassekou Kouyaté, les musiciens de Touré Kunda sont dans le public, voilà un des grands moments d'"Africa fête", manifestation locale labellisée par le Fesman. Le même soir, Bonga l'Angolais fait trembler d'émotion son public... Plus tard, le Brésil en fête fera vibrer au son de la samba. Chaque jour démontre la réussite de la programmation musicale. Marcus Miller et Ray Lema au pied du monument de la Renaissance, Capleton et son Prophet Band, en gourou messager de paix, de justice et d'un monde meilleur, tient sous hypnose à l'Obélisque une foule de jeunes Sénégalais hystériques et pourtant non violents. Le reggae marche fort en Afrique ! Youssou N'Dour ne s'y est pas trompé en composant son dernier album Dakar Kingston. Mais on ne verra pas le grand chanteur sénégalais au-delà de sa participation symbolique à l'inauguration : l'artiste des scènes mondiales a décidé de se retirer d'un festival où il ne trouve pas son compte...
lundi 20 décembre 2010
[SPECTACLE] Anthony et Lazzoril présentent Yodé & Siro sam 25 déc à Lyon
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] A Lyon, des manifestants ivoriens dénoncent les ingérences étrangères (Le Progrès)
Entendre un chef d’Etat étranger, Nicolas Sarkozy, lancer un ultimatum à Laurent Gbagbo pour qu’il quitte le pouvoir les hérisse. Hier, une petite centaine d’Ivoiriens ont manifesté dans une ambiance bon enfant à Lyon à l’appel du collectif des Ivoiriens de France que préside en Rhône-Alpes François Mankoue. Ils se sont retrouvés pour soutenir le président déclaré élu par le conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Tous ne disent pas avoir voté pour lui mais pour tous les autorités légales de leur pays ont tranché : « Nous défendons la constitution explique M.Mankoue, les observateurs étrangers ne sont pas qualifiés pour déclarer qui est élu chez nous ». L’ONU est mise en cause. Une banderole résume le sens de la marche « Non aux ingérences étrangères, la Côte d’Ivoire est un pays souverain ». Dieudonné Agui dit clairement que pour lui, ces interventions occidentales pro Ouattara, sont du « néocolonialisme ». On veut encore choisir pour notre peuple « et « pas pour les intérêts de certains qui rêvent de dépecer notre pays ». « Les intérêts de la France sont énormes » ajoute Jean-Claude, qui garde l’anonymat pour raisons de sécurité. Les uns et les autres ont une vision simple de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui : d’un côté le mal, avec Ouattara, qualifié « d’assassin » et de bourreur d’urnes et de l’autre la vertu, avec Gbagbo. Même si certains sont gênés quand on évoque les accusations de fraude qui touchent également M.Gbagbo ou encore les morts civils. Avant de se disperser, les manifestants ont chanté l’hymne national qui dit : « Notre devoir sera d’être un modèle de l’espérance promise à l’humanité ».
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] Heurts entre partisans de Gbagbo et de Ouattara à Paris (Le Point)
Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place, entendaient "dénoncer l'ingérence de Nicolas Sarkozy et de la communauté internationale", a expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France. "Gbagbo n'est pas un sous-préfet de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l'armée française", "Non à l'Onuci, non à l'occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.
Laurent Gbagbo a réclamé le départ des casques bleus de l'ONU et des soldats de la force française Licorne. À l'entrée de l'avenue de la République, les pro-Ouattara étaient maintenus à distance par la police. "ADO, ADO, ADO", criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane Ouattara).
dimanche 19 décembre 2010
[SENEGAL] Fesman: Wade pense à la pérennisation et nomme son ministre de la diaspora (koaci.com)
Des annonces sont faites en Conseil des Ministres ce vendredi 17 décembre 2010. De l’autre côté,les artistes continuent à grogner ,les sénégalais eux se plaignent des coupures intempestives qui ont amené deux morts ce vendredi, à la Scatt Urbam.
On peut lire sur le communiqué, « réitérant ses vives félicitations au Ministre de la Culture, à la Délégation Générale du Festival Mondial des Arts Nègres et au Président du Comité Scientifique, le Chef de l’Etat a invité l’ensemble du monde noir à faire de ce grand rendez-vous un moment de rétrospective, de réflexion sur le présent, mais aussi de prospective sur le devenir de l’Afrique et de la diaspora .Pour le chef de l’état, ce fesman est d’une importance capitale pour le monde noir et la diaspora.
Le communiqué note qu’il faut de perpétuer la mémoire du Festival en tant que moment privilégié de rencontre et d’exaltation de la culture et de l’ensemble des valeurs de civilisation du monde noir. Ainsi, le Président de la République a : « décidé de donner un siège permanent au Festival pour assurer une bonne gestion de l’ensemble des actes et des informations recueillis durant le Festival et qui pourraient servir de guide mémoire aux Festivals à venir ». Cela est de bonne augure parce qu’il pense à la création d’une maison d’édition qui lui semble nécessaire. D’ailleurs, il l’a annoncé dans le communiqué parvenu à notre rédaction. Il indique que « la création d’une maison d’édition, d’une revue africaine pour la Science et la Recherche et le lancement d’une revue africaine des Arts » ; et « a même instruit le Gouvernement, dans le cadre de la desserte de la nouvelle compagnie aérienne sénégalaise, de donner la priorité à trois lignes : Dakar-Brésil, Dakar Atlanta et Dakar New York afin de faire de notre capitale un hub pour tous ceux qui viennent en Afrique en provenance des Amériques et des Caraïbes ».
« Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, informé le Conseil de sa décision de nommer le Docteur Lamine BA, Ministre auprès du Président de la République chargé de la Diaspora ».
Malickou Ndiaye,correspondant de Koaci.com à Dakar
samedi 18 décembre 2010
[FOOTBALL] Le TP Mazembe s’incline 0-3 devant l’Inter de Milan en finale du Mondial des clubs (Afrik.com)
Il n’y a pas eut de miracle pour le petit poucet africain face à l’ogre milanais. Sans démérité, les corbeaux du TP Mazembe se sont logiquement incliné 3 buts à 0. Deux buts marqués en début de match par Pandev à la 13ème minute et par Samuel Eto’o à la 17ème et un troisième par Biabiany en fin de match (85e). Ce début de match catastrophique ou la défense du Tout Puissant a explosé a malheureusement tué d’entrée le suspens.
Le TP n’a cependant pas été ridicule, notamment en seconde mi-temps ou il a souvent porté le danger devant les buts de Julio Cesar, mais l’Inter et ses attaquants vedettes, Eto’o, Pandev et Milito était simplement trop fort ce soir.
Pas de regret pour les congolais, car pour leur seconde participation consécutive à ce Mondial des Clubs, ils ont atteint une première finale et donné une image positive d’un football de club en progression.
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] "De la Côte d'Ivoire à la République Démocratique du Congo" par G H Lonsi Koko (Le Potentiel)
1. Quel regard portez-vous sur la crise institutionnelle qui secoue actuellement la Côte d’Ivoire ?
Dès lors qu’il s’est posé la question de la validité juridique au regard du délai légal, le Conseil constitutionnel a automatiquement pris le relais. S’agissant des fraudes, cette institution a déclaré « avoir constaté des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat d’ensemble ». Fallait-il pour autant reconnaître Laurent Gbagbo comme le président nouvellement élu ? D’après l’article 64 du code électoral ivoirien, on aurait dû prononcer l’annulation du scrutin pour permettre au Conseil des ministres de fixer par décret, sur proposition de la Commission chargée des élections, la date de l’élection dans les 45 jours à compter de la décision du Conseil constitutionnel. Mon regard privilégie donc des voies et moyens en vue d’une sortie de crise.
2. Comment expliquez-vous ce soutien clairement affiché de l’Union africaine et de la communauté internationale à Alassane Ouattara ?
Le Conseil constitutionnel est l’organe habilité à investir le président de la République ivoirienne. Alassane Ouattara le sait très bien, car il a prêté serment, par écrit, auprès de cette institution. Seulement, celle-ci a déjà reconnu le candidat Gbagbo comme magistrat suprême. Rappelons que la décision du Conseil constitutionnel est sans appel. Les arguments avancés par les différents antagonistes laissent supposer l’existence d’un vide juridique. Dans l’affirmative, la décision du Conseil constitutionnel devra faire d’office jurisprudence. Gbagbo est-il l’homme à abattre ? Il faut savoir que les Nations unies ont toujours recherché un « règlement pacifique », conformément au chapitre VI de la Charte qui les régit. C’était le cas notamment en République démocratique du Congo, s’agissant des affrontements entre les rebelles de Laurent Nkunda et l’armée nationale congolaise. Mais les Nations unies peuvent aussi passer outre le principe de non-intervention dans les affaires intérieures d’un État, conformément aux articles 39 et 42 du chapitre II de sa Charte, en ayant recours, comme le préconise l’article 41 du chapitre VII, à des mesures non militaires (embargo, sanctions économiques) pour faire pression sur les partisans de Laurent Gbagbo. En tout cas, il se pose, sur le fond, le problème de la souveraineté d’un État. La communauté internationale ne peut pas agir n’importe comment par crainte d’empiéter sur les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire. Si elle intervient militairement, elle risque de matérialiser pour très longtemps la balkanisation de ce pays.
3. Laurent Gbabgo a-t-il été piégé en ayant accepté d’organiser cette élection ?
Sachant très bien qu’il n’était pas soutenu par la communauté internationale, Laurent Gbagbo n’aurait pas dû organiser l’élection sans que l’État soit présent dans l’ensemble du territoire. Cela n’a pas permis à ses partisans de mieux surveiller le déroulement du vote au Nord. Mais s’il ne l’avait pas fait, on l’aurait accusé de vouloir confisquer le pouvoir. À mon avis, il a eu raison de recourir aux urnes. Son plus grand tort, c’était d’avoir cru qu’il allait bénéficier au second tour de l’électorat de Konan Bédié au détriment d’Alassane Ouattara.
4. Y a-t-il lieu de s’inquiéter sur l’avenir de la Côte d’Ivoire ?
Je parlerai plutôt du devenir du continent africain, lequel est en train de se jouer en ce moment, on ne s’en rend peut-être pas compte, en Côte d’Ivoire. Faut-il croire que tout a été entrepris par des puissances extra-continentales pour confirmer la séparation entre le Nord et le Sud ? Si cela se concrétise, le Soudan, le Nigeria, le Cameroun, la République démocratique du Congo et l’Angola subiront le même sort.
5. Pensez-vous que ce qui est en train de se dérouler en Côte d’Ivoire peut se reproduire en République démocratique du Congo qui entend organiser l’élection présidentielle en 2011, scrutin auquel vous serez candidat ?
Notre pays aurait pu vivre cette situation en 2006, si Jean-Pierre Bemba n’avait pas reconnu la victoire du président Kabila. Aucun pays africain n’étant à l’abri de ce qui se passe en Côte d’Ivoire, nous devons à tout prix lever les causes d’une éventuelle contestation avant l’organisation du scrutin. Nous devons donc mettre en place des dispositifs appropriés dans l’espoir d’un meilleur accompagnement du processus électoral, à commencer par l’exigence de la présence d’assesseurs de chaque candidat et d’observateurs de la communauté internationale dans tous les bureaux de vote. Il est aussi impératif qu’un Haut Représentant des Nations unies pour les élections soit nommé en vue d’un droit de regard, en conformité avec les dispositions légales, dans le processus électoral. Celui-ci doit permettre le déploiement des éléments de la Monusco (Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo) dans les zones contrôlées par les éléments du CNDP, échappant de ce fait aux FARDC. Si nous procédons de la sorte, notre pays échappera au « syndrome ivoirien ».
PROPOS RECUEILLIS PAR ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE
(*) Président d’Union du Congo
© Le potentiel
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Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité
vendredi 17 décembre 2010
[SPECTACLE] Ebène Gawlo en spectacle acoustique à Lyon ce samedi 18 déc
[REVEILLON] Tony Montana et Don Pierrot organisent un réveillon VIP et BCBG à Lyon
AU STUDIO 4 SITUE 25 QUAI CLAUDE BERNARD 69007 LYON .
BAL MASQUE(cotillons et masques gratuitement à l'entrée)
SHOOTING PHOTOS POUR FACEBOOK...reservations et tenues de soirées vivement conseillées! reveillon à ne pa manquer PAF:20euros
[SOIREE] Découvrez la musique et la culture afro américaines avec DJ Salomé ce ven 17 déc à Lyon
[FOOTBALL] TP Mazembe (RDC) en finale du Mondial des Clubs samedi 18 déc (Le Parisien)
[DECHEANCE] Un château de Bokassa en France vendu aux enchères (TV5)
Un château de la banlieue parisienne qui appartenait à l'empereur déchu de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa décédé en 1996, sera vendu aux enchères le 12 janvier avec une mise à prix de 735.000 euros, selon une annonce légale parue sur des sites spécialisés.
Bokassa s'était installé en décembre 1983 au château de Hardricourt, l'une de ses propriétés en France.
L'annonce précise que la vente qui aura lieu à Versailles, près de Paris, comprend un "château d'une superficie habitable de 547,78 m2, une maison de gardien (95,49 m2), un vaste parc arboré et un double garage". Cette vente aux enchères est organisée à la suite d'un jugement du tribunal de grande instance de Versailles. L'avis ajoute que les "lieux semblent occupés".
Selon des spécialistes de l'imobilier interrogés par l'AFP, les enchères ne ne devraient pas dépasser 1,2 million d'euros, en raison du mauvais entretien de ce manoir d'une vingtaine de pièces aux toits d'ardoise qui domine la vallée de la Seine et du parc laissé à l'abandon.
Bokassa s'était installé à Hardricourt après un exil de quatre ans en Côte d'Ivoire à la suite de sa déposition le 21 septembre 1979 par des parachutistes français, précipitée par le massacre présumé d'une centaine d'écoliers par sa garde personnelle lors de troubles à Bangui.
L'un des fils de Jean-Bedel Bokassa, Georges, ancien ministre de la Défense de son père (1975-1976), a "supplié" mardi le président français Nicolas Sarkozy d'intervenir pour éviter ce qu'il estime être une spoliation de l'héritage de la famille Bokassa.
jeudi 16 décembre 2010
[MEDIAS] Baromètre/diversité: des progrès (CSA) (Le Figaro)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a établi son rapport en observant les programmes (fictions, divertissements, informations...) pendant une semaine, du 6 au 12 février 2010, sur 16 chaînes gratuites de la TNT. Par rapport au premier baromètre (semaine du 8 au 14 juin 2009), "il y a une stabilité des chiffres", a noté Rachid Arhab, membre du CSA et président de l'Observatoire de la diversité, soulignant qu'en terme de diversité des origines, la moyenne des "non blancs" présents à l'écran était comprise entre 12 et 13% sur l'ensemble des chaînes.
"Il n'y a pas de taux idéal, mais ces 12-13% ne sont pas suffisants", a estimé l'ancien journaliste. "Ce chiffre, nous sommes sûrs que ce n'est pas assez. On doit encourager les chaînes à doubler ce chiffre", a renchéri Alain Méar, autre membre du CSA et vice-président de l'Observatoire de la diversité. Ancien président du CSA et de France Télévisions, Hervé Bourges a pour sa part estimé que "si des efforts ont été faits, il est extrêmement difficile de faire évoluer les choses". "Nous piétinons encore. Si on n'est pas suffisamment réactifs, on arrivera un jour aux quotas", a-t-il prévenu.
Le CSA a cependant tenu à noter les efforts de France 2 et Canal+: par rapport à la première étude, la présence des "non blancs" a augmenté de six points sur les deux chaînes (18% sur France 2 et 16% sur Canal+). Sur TF1, France 4 et TMC, "les résultats déjà satisfaisants ont été consolidés", a précisé Rachid Arhab.
En ce qui concerne la parité, la sous-représentation des femmes perdure: si celles-ci représentent 51% de la population française, les hommes occupent encore 66% de l'antenne. Sur ce point, si les efforts de M6 et de NRJ ont été soulignés, "la parité doit être une de nos toutes premières priorités", a assuré Alain Méar. Le handicap est pour sa part un parent pauvre avec 0,5% de représentation dans les programmes.
Globalement, ce sont les grandes chaînes qui représentent le plus la diversité. "Les chaînes nouvelles entrantes de la TNT ont de gros efforts à faire", a souligné M. Arhab. Pour l'instant, aucune sanction n'est envisagée pour les chaînes mauvaises élèves car, selon Rachid Arhab, le CSA attend de "se reposer sur un nombre d'études significatives". Ces chaînes n'ont pas été désignées par le CSA car, a dit l'ancien présentateur du 13 heures de France 2, "je ne crois pas que c'est en les désignant à la vindicte populaire qu'on les fera changer".
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] Selon le RHDP Les Ivoiriens de Rhône Alpes reconnaissent Ouattara comme Président
A l'issue de ces élections, la Commission Electorale Indépendante a proclamé Alassane Ouattara vainqueur avec 54%.
Les Ivoiriens que nous sommes avons pris acte.
Malheureusement bien qu'ils s'y soit engagé le perdant Laurent Gbagbo n'a pas voulu, comme à son habitude, reconnaître sa défaite.
Il a donc fait appel au Conseil Constitutionnel qui remettant en cause certains résultats l'a proclamé vainqueur alors que la loi lui demande qu'en cas de remise en cause du scrutin de réorganiser les élections sous 45 jours.
Les Ivoiriens de Rhône Alpes que nous sommes refusons ce passage en force et dénonçons ces méthodes d'un autre âge.
De plus, nous ne pouvons accepter l'idée qui commence à être répandue que l'ensembles des Ivoiriens seraient derrière le candidat battu.
Les Ivoiriens de Rhône Alpes réaffirment donc leur soutien au Président Alassane Ouattara et demande à la communauté internationale de faire respecter le suffrage des urnes.
Pour le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP-Lyon)
M. Inza Diomandé RDR
M. Léonard N'Goran PDCI-RDA
mercredi 15 décembre 2010
[SENEGAL] Manif contre les dérives monarchiques de la famille Wade à Lyon samedi 18 déc
Des sanctions seront proposées ultérieurement, suivons de prêt et soyons solidaires pour la sauvegarde de la belle histoire démocratique du Sénégal. Karim Wade ministre de la Terre, du Ciel... et maintenant de l'énergie: Faire souffrir les sénégalais des coupures d'électricité, puis donner les moyens à Karim Wade afin de le faire apparaître comme le messie/sauveur ne passera pas comme stratégie
Rassemblement à 14h: Départ de la Place Bellecour Au Consulat du Sénégal, en passant pas la Préfecture
http://www.eca.fiad.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=52&Itemid=65
gaal-gui@hotmail.fr
[COTE D'IVOIRE ELECTION] Manif pro Gbagbo ce dimanche 19 déc à Lyon
Venez nombreux!!
Le Collectif des Ivoiriens du Rhône-Alpes.
06.85.83.91.46
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] Déclaration du PDCI/RHDP Loire (France)
La voix du peuple est la voix de Dieu.
Quand on a vu une minorité vicieuse et avide piller l’argent du peuple en toute impunité pendant dix (10) ans ; quand on a vu cette même minorité contempler avec l’indifférence totale la misère de la grande majorité ; quand on a vu ériger en règle d’or la corruption, le clientélisme, la médiocrité… dans sa nation ; quand on a vu l’éducation scolaire de toute une génération sacrifiée au bon vouloir de cette minorité ; quand on a vu l’immoralité devenir le portrait de son pays ; quand on a vu des parents ou des proches mourir dans les hôpitaux parce que l’état se souciait peu de leur minimum vital ; quand on a vu ses dirigeants accepter que sa population soit empoisonnée (déchets toxiques) par cupidité ; quand on a vu des gens pleins de haine maudire, injurier, frapper, brutaliser et même assassiner en toute impunité ; quand on a vu la grande majorité du peuple ivoirien étouffer dans la prison fétide de la misère au sein d’une minorité opulente ; quand on a vu … et j’en passe toutes ses choses ; quand on a surtout connu la Côte d’Ivoire d’Houphouët Boigny, alors la grande majorité silencieuse que nous constituons avons toujours été hanté par le fait que nous ne savions quand le cauchemar allait prendre fin.
C’est alors que celui qui « fait et défait », le Dieu Tout puissant, Dieu de justice et des opprimés, entendit les cris de son peuple et Il permit que Sa volonté soit exprimée au travers « la vox populi » (la voix du peuple) ; alors on peut et on doit comprendre le changement opéré, au risque d’aller contre la volonté du Dieu souverain. A lui toute la gloire.
Et de dire, Merci au président BEDIE pour sa grande sagesse et vision, merci au président ANAKY, merci au président MABRI, merci au président WODIE, merci au président GNAMIEN, merci au RHDP, surtout merci à la valeureuse et brave population ivoirienne et,
FELICITATIONS à l’élu de Dieu, le président OUATTARA !
Ainsi en est-il et qu’il en soit ainsi monsieur Paul Yao N’DRE
Il n’y a point de plus atroce tyrannie que celle qui est exercée à l’ombre des lois et sous les couleurs de la justice. Vous venez encore une fois de prouver au peuple ivoirien et au monde entier la véracité de cette pensée.
Ensemble sonnons la cloche de fin de la création et que le travail commence pour une Côte d’Ivoire réconciliée dans l’amour, la paix, la prospérité, et l’espérance !
La délégation PDCI/RHDP de la LOIRE-France
Fait à Saint-Etienne le 03 décembre 2010
Le président KANTE Koffi Patrice
Le sécrétaire général, Docteur OUATTARA Hamidou
dimanche 12 décembre 2010
[EDUCATION] Les enfants d’immigrés pénalisés par le système éducatif français (Afrik.com)
Les élèves issus de la première génération de l’immigration auraient en moyenne deux fois plus de difficultés que ceux dont les parents sont nés en France. Raison pour laquelle ils sont plus nombreux à occuper les emplois peu qualifiés.
Nés en France et bénéficiant du système éducatif français depuis le début de leur parcours scolaire, les élèves issus de la deuxième génération ne sont pas mieux lotis. Si l’expérience d’apprentissage vécue à l’étranger peut en partie expliquer l’écart de performance chez ceux de la première génération, ce n’est pas le cas de la seconde. « La France est un des pays au monde qui parvient le moins bien à faire réussir par l’école les fils et les filles d’immigrés. Les pouvoirs publics ont baissés les bras et sacrifient les dispositifs mis en place censée aider les plus en déshérence », affirme Philippe Meirieu, spécialiste de l’éducation.
Un système élitiste qui creuse les inégalités
D’après Eric Charbonnier, responsable du classement PISA France, « le système français est un système élitiste qui a vu les inégalités scolaires se creuser depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, 20 % d’élèves sont en échec scolaire, ils n’étaient que 15 % en 2000, ce qui montre une aggravation. Les pays qui réussissent bien dans PISA sont ceux où il y a peu d’échec scolaire ».
Ce n’est pas la première fois que le système éducatif français est remis en question. Les zones d’éducation prioritaires (ZEP) avaient été mises en place en 1982, par Alain Savary, ministre de l’Education, pour renforcer l’action éducative là où les conditions sociales faisaient obstacle à la réussite scolaire des élèves.
Le ministre de l’éducation Luc Chatel, qui a pris acte des résultats de Pisa, a reconnu deux faiblesses dans le système français, « l’importance des élèves en difficultés et le déterminisme social ». Il a annoncé qu’il présenterait « un plan sciences » en janvier qui viserait à d’avantage familiariser les élèves avec les matières scientifiques tout au long de leur scolarité.
Une baisse de la discipline qui dégrade l’enseignement
La majorité des élèves des pays de l’OCDE bénéficient de classes disciplinées. Ce qui n’est pas le cas de la France où elle est le moins respectée. « Le climat de discipline peut avoir une importance sur la performance », analyse Eric Charbonnier. Cependant, ajoute t-il, « ce n’est pas le facteur le plus important. En Corée, ce sont les continuelles évaluations et remises en question de la qualité du système d’éducation qui l’aident à évoluer. Dans les pays asiatiques, on a aussi beaucoup plus souvent recours aux cours privés, et ceci quel que soit le niveau économique des familles. Ce facteur explique que ces pays-là réussissent bien, mais cela ne signifie pas pour autant que ces méthodes pourraient être exportées en France ».
Alors que le Canada, la Finlande et la Corée du sud sont en tête du classement Pisa, la France est au plus bas de l’échelle pour ce qui est des inégalités scolaires. Est-elle capable de transformer un système éducatif à deux vitesses qui exclut une partie de ses élèves ?
vendredi 3 décembre 2010
[GUINEE] la Cour suprême confirme l'élection d'Alpha Condé (Nouvel Obs)
La Cour suprême de Guinée a confirmé, dans la nuit de jeudi à vendredi 3 décembre, l'élection de l'opposant historique Alpha Condé à la présidence, avec 52,52% des voix, contre 47,48% à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, après 52 ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires.
"Le candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), Alpha Condé, ayant obtenu 1.474.973 voix soit 52,52% des suffrages exprimés, est élu président de la République", a annoncé le magistrat Mamadou Sylla.
Ces résultats définitifs sont les mêmes que ceux qui avaient été annoncés le 15 novembre par le général malien Siaka Sangaré, qui présidait la Commission électorale.
Condé, 72 ans, obtient cependant 307 voix de plus que le 15 novembre, tandis que le nombre de voix de Diallo reste inchangé (1.333.666).
La Cour suprême a examiné et rejeté toutes les requêtes pour irrégularités et fraudes, en jugeant qu'elles étaient "non fondées".
La Cour suprême a ainsi validé les résultats de deux circonscriptions de Haute-Guinée, Siguiri et Kouroussa, dont Diallo demandait "l'annulation". Le candidat d'ethnie peule accusait son adversaire d'ethnie malinké d'avoir mené une campagne "basée sur l'incitation à la haine ethnique" ayant conduit à des violences contre les Peuls dans ces circonscriptions, en octobre.
La Guinée attendait anxieusement ces résultats définitifs, deux semaines après l'annonce de la victoire provisoire de Condé qui avait été suivie de trois jours de violences dans des fiefs de Diallo.
Répression
La répression avait été brutale et au moins sept personnes avaient été tuées et plusieurs centaines blessées, dans une commune de la banlieue de Conakry et dans différentes villes de Moyenne-Guinée. Plusieurs organisations indépendantes avaient accusé les forces de l'ordre d'"attaques systématiques" contre les membres de l'ethnie peule.
Depuis le 17 novembre, le pays vit sous le régime de "l'état d'urgence" qui doit normalement prendre fin avec la publication de ces résultats définitifs.
Dans la nuit, le calme semblait régner à Conakry.
Quelques centaines de jeunes militants du RPG festoyaient aux abords de la maison d'Alpha Condé, qui n'a pas souhaité recevoir la presse immédiatement.
Jeudi après-midi, les deux candidats avaient lancé, séparément, des appels au calme.
"Nous ne voulons pas qu'il y ait de la violence dans ce pays", avait déclaré Diallo, en demandant à ses militants de "rester dans leurs maisons" et ne pas manifester dans les rues, "quel que soit le résultat".
Condé avait demandé aux Guinéens "d'éviter tout comportement et tout propos susceptibles de mettre en péril la paix nationale et la cohésion sociale".
"Je serai le président de tous les Guinéens, le président du rassemblement et de la réconciliation nationale", avait-il de nouveau assuré.
Candidat pour la troisième fois à la présidentielle, Alpha Condé remporte, en fait, la première véritable élection libre de l'histoire de la Guinée, ancienne colonie française indépendante depuis 1958.
Opposant historique
A 72 ans, cet ancien professeur de droit à l'université parisienne de La Sorbonne est présenté à Conakry comme "l'opposant historique" à toutes les dictatures. En 1970, il avait été condamné à mort par contumace par le "président à vie" Ahmed Sékou Touré (1958-1984). Revenu en Guinée au début des années 90, après plus de 30 ans d'exil, il avait passé plus de deux ans en prison sous la présidence du défunt général Lansana Conté (1984-2008).
Alors que la moitié des Guinéens vivent dans la pauvreté, en dépit des immenses richesses minières du pays, il entend notamment promouvoir une "politique volontariste d'autosuffisance", sur le thème: "produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons".
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] "Ouattara n’est pas le président élu" P KIPRE Ambassadeur à Paris (Europe 1)
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-interview-de-Jean-Pierre-Elkabbach/Videos/Ouattara-n-est-pas-le-president-elu-323019
[COTE D'IVOIRE ELECTIONS] chaos après l'annonce de la victoire de Ouattara (Le Monde)
Dans la foulée, l'armée ivoirienne a annoncé à la télévision la fermeture "jusqu'à nouvel ordre" de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes du pays. La Côte d'Ivoire a aussi ordonné "la suspension sans délai" de la diffusion des chaînes de télévision et de radio d'information étrangères, a annoncé à son tour le Conseil national de la communication audiovisuelle. Il s'agit, selon cette instance ivoirienne de régulation audiovisuelle, "de maintenir la paix sociale fortement ébranlée" dans le pays.
Ces tensions post-électorales font craindre une reprise des violences dans le pays. Déjà, en fin d'après-midi, à la lisière des quartiers d'Adjamé et d'Abobo de la capitale Abidjan, des affrontements ont éclaté entre partisans de M. Ouattara et de son rival, faisant plusieurs blessés, dont un très grave, selon des témoins. La police est intervenue avec des gaz lacrymogènes pour les disperser.
LA NEUTRALITÉ DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL EN QUESTION
Après l'annonce de la CEI, le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dré, a déclaré que les résultats communiqués jeudi par la Commission électorale ne sont pas valides. Le magistrat, proche allié politique de Laurent Gbagbo, a souligné que le délai légal fixé à la Commission électorale avait expiré mercredi à minuit. "Une fois ce délai expiré, la Commission électorale n'est plus habilitée à annoncer les résultats", a-t-il ajouté.
La position du Conseil constitutionnel va dans le sens des déclarations de Pascal Affi N'Guessan, directeur de campagne de Laurent Gbagbo, qui avait affirmé, peu de temps avant cette annonce, que les résultats provisoires donnant Ouattara vainqueur n'avaient pas de validité légale, du fait de l'expiration du délai légal fixé à la commission électorale.
Mardi soir, des représentants du chef de l'Etat au sein de la CEI avaient empêché physiquement l'annonce de résultats partiels, contestant des votes "frauduleux" dans le Nord, tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002. Pascal Affi N'Guessan a affirmé que les manœuvres d'intimidation des électeurs pratiquées par les FN dans le nord du pays avaient dissuadé les partisans du président sortant d'aller voter. Les adversaires de l'actuel chef d'Etat ivoirien estiment que la plus haute cour du pays n'est pas neutre car elle est dirigée par un proche allié politique de Laurent Gbagbo.
"Depuis hier [lundi], toutes les rues sont désertes, les véhicules ont arrêté de circuler", a déploré le chef d'état-major des armées, observant que "des SMS fusent de partout, des rumeurs courent la ville".
"Depuis hier [lundi], toutes les rues sont désertes, les véhicules ont arrêté de circuler", a déploré le chef d'état-major des armées, observant que "des SMS fusent de partout, des rumeurs courent la ville". AFP/ISSOUF SANOGO
APPEL À RESPECTER LES RÉSULTATS DE LA CEI
Dans sa première déclaration après l'annonce des résultats, M. Ouattara a fait part de sa "pensée pour toutes les victimes de [la] longue crise" qui déchire le pays depuis une décennie. Il a expliqué que son premier objectif de chef du pays serait de "rassembler la nation autour des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et d'union". Il a aussi promis de former "un gouvernement d'union" rassemblant notamment les "différentes forces politiques".
M. Ouattara a rappelé à son "frère", le président sortant Laurent Gbagbo, leur "engagement commun à respecter les résultats proclamés par la CEI ". Il faut "garantir la cohésion et la paix dans notre pays", a-t-il ajouté, appelant ses partisans à célébrer sa victoire "dans la paix" et en évitant de "répondre aux éventuelles provocations".
Les Etats-Unis, par la voix de Susan Rice, ont également réagi, déclarant que le Conseil de sécurité, dont ils assurent la présidence tournante ce mois-ci et qui s'est réuni d'urgence jeudi sur le dossier ivoirien, est prêt à prendre des "mesures appropriées contre ceux qui bloquent le processus électoral et, particulièrement, le travail de la CEI".
Des habitants d'Abidjan prennent en photo le local du Rassemblement pour la démocratie, attaqué dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 décembre.
Des habitants d'Abidjan prennent en photo le local du Rassemblement pour la démocratie, attaqué dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 décembre.AFP/ISSOUF SANOGO
VIOLENCES À L'ISSUE DU SCRUTIN
Une première flambée de violence a éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, avec l'attaque d'un bureau du candidat Alassane Ouattara à Abidjan, qui a causé la mort de plusieurs personnes. Selon les sources, le bilan de cette attaque dans un bureau du Rassemblement des républicains (RDR) dans le quartier populaire de Yopougon, qui reste encore confus, est de quatre à huit morts. Tôt jeudi, le siège local du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du président sortant Laurent Gbagbo, situé à 300 mètres de celui du RDR à Yopougon, a lui aussi été l'objet d'une attaque, faisant "deux blessés", a indiqué l'un de ses responsables, Lazare Zaba Zadi.
Les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU ont entamé jeudi des consultations urgentes sur la situation en Côte d'Ivoire, après les appels répétés de la communauté internationale à l'apaisement et à la publication des résultats depuis mercredi. Jeudi, Navi Pillay, haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, a dit craindre des troubles importants. Les candidats "pourraient être tenus responsables de toute violence commise en leur nom", a-t-elle prévenu.
mercredi 1 décembre 2010
[REVEILLON] Nouvel an tropical organisé par Emergence Sud à Lyon
lundi 29 novembre 2010
[COTE D'IVOIRE ELECTION-LYON] Le Président de la CIRAL invité de TLM ce lundi 29 nov à 19h30
samedi 27 novembre 2010
[CONFERENCE-DEBAT] "Echanges et Réflexions sur la Présence Chinoise en Afrique !" le 30 novembre à Lyon
Aux ECHANGES ET REFLEXIONS SUR LA PRESENCE CULTURELLE ET ECONOMIQUE DE LA CHINE EN AFRIQUE :
« Cinquante ans après les indépendances, pourquoi la présence de la République Populaire de Chine en Afrique est elle si dénoncée et inquiète t’elle tant les Occidentaux ? »
Suivi de la présentation et la dédicace du livre d’Alexandre DE SOUZA « L’homme Africain est il intelligent ? Paru aux éditions Afnod
Maison des Passages 44 rue Saint Georges 69005 Lyon Tél : 06 25 06 71 05 et 06 09 03 37 93
[COTE D'IVOIRE ELECTION] Emission spéciale AKODY ce dimanche 28 novembre
vendredi 26 novembre 2010
[TABASKI] Grande soirée organisée par Mali Culture à Vaulx (69) le 27 novembre
de 14h à 20h
Salle des fêtes de la Mairie annexe de Vaulx en Velin
Lieu : Rue Alfred de Musset (à côté du stade)
Métro Ligne A – Tramway Ligne T3. Arrêt Vaulx en Velin La Soie
Entrée gratuite. Dégustation de spécialités culinaires et de boissons du Mali gracieusement offerts par Mali Culture.
Vente de boissons (Coca Cola, Sodas, Eau Minérale, Bière) au profit de l’association.
[Concert-Villeurbanne-69] Palmwine Party : Hommage à Franco et l'OK Jazz le 9 décembre
mercredi 24 novembre 2010
[DISCRIMINATION] Le revenu des musulmans discriminé (Le Figaro)
Les auteurs de cette étude relèvent en outre que leurs travaux pourraient avoir sous-estimé le degré de discrimination visant les musulmans en France car une partie de la population française n'associe pas les Sénégalais à l'islam. Ils ont également testé les réponses des entreprises françaises à des candidats fictifs soumettant un CV virtuellement identique qui se différenciait seulement par l'appartenance religieuse. Ces chercheurs ont ainsi envoyé plusieurs centaines de CV identiques à l'exception du nom et de deux autres indices de l'appartenance religieuse.
Pour différencier l'influence de la religion d'autres facteurs comme le pays d'origine, les auteurs de l'étude s'en sont tenus à des familles, chrétiennes et musulmanes, venant toutes du Sénégal.
Ils ont constaté que pour 100 réponses positives pour un entretien obtenues par une demandeuse d'emploi fictive, chrétienne et d'origine sénégalaise appelée Marie Diouf, celle de confession musulmane, appelée Khadija Diouf n'en a reçu que 38, soit deux fois et demie moins.
L'expérience des CV "nous a permis d'identifier statistiquement et de façon substantielle une discrimination religieuse dans au moins un secteur du marché du travail, à savoir le secrétariat et la comptabilité", écrivent les chercheurs dont la communication paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des Sciences (PNAS) datée du 20-26 novembre. "Ceci montre une des causes potentielles expliquant pourquoi les descendants de la première génération d'immigrants sénégalais musulmans en France dans les années 70 ont moins réussi économiquement que ceux de confession chrétienne", ajoutent-ils.
Les chercheurs ont également avancé plusieurs hypothèses pour expliquer cette différence, comme la sympathie naturelle ressentie par les Français de souche --dont les quatre grands-parents sont nés en France-- envers des immigrants ou des descendants d'immigrants partageant la même tradition religieuse. Les Sénégalais chrétiens pourraient, du fait de leur appartenance religieuse, susciter une plus grande confiance et mieux communiquer leur désir d'intégration et de réussite que les immigrants sénégalais musulmans, supputent aussi les chercheurs. Enfin, les pratiques culturelles des musulmans pourraient être perçues par les employeurs français comme conduisant à être moins engagés dans leur travail, relèvent-ils également.
L'étude intitulée "L'intégration en Europe: identification d'un effet musulman" ("Integration into Europe: Indentifying a Muslin effect") a été menée par Claire Adida et David Laitin, de l'Université Stanford (Californie) ainsi que par Marie-Anne Valfort, de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.