dimanche 30 janvier 2011
[SOCIETE] L'exode des beurettes (Lyon Bondy Blog)
Depuis plusieurs décennies, un phénomène, non pas inconnu, semble avoir fait son petit bout de chemin... et évolué de manière positive, (mais c'est à vous de juger!). C'est ce que l'on pourrait nommer "l'exode des beurettes". Vous savez, ces filles qui décident de partir du domicile parental un jour... pour des raisons qui leur sont propres.
Il y a encore vingt ou trente ans en arrière, les françaises d'origines maghrébines qui souhaitaient s'émanciper, devaient soit se marier, soit fuguer... et cela n'était pas sans conséquences pour elles. Elles se retrouvaient alors plongées dans un sentiment de culpabilité, de solitude (coupées de leurs familles), et d’angoisse d'une séparation avec l'être aimé, dont elles dépendaient le plus souvent (elles fuguaient souvent avec leur petit ami). Mais depuis, les mentalités ont évolué pour ces filles.
Aujourd'hui, certaines décident de franchir le cap et de quitter le domicile des parents. Elles sont bien plus déterminées et ambitieuses que les garçons, qui eux, à l'inverse, ont tendance à prolonger le bail chez papa-maman. Elles partent pour différentes raisons : études, âge avancé, problèmes familiaux, échec sentimental, ras-le-bol, besoin d'intimité...
Bien sûr, pour cela, il y a toujours la voie que l'on ne présente plus, la plus classique, celle du mariage. Toutefois, après le fiasco des anciennes, la nouvelle génération en a tiré une nette conclusion. Ce n'est pas la meilleure option pour gagner sa liberté. D'autres l'ont joué plus fine, en partant faire des études dans une autre ville. Bonjour la résidence étudiante et ses soirées délirantes ! Elles font d'une pierre, deux coups en joignant l'utile à l'agréable. Elles finissent et réussissent, pour la plupart, de brillantes études.
Mais ce qui est nouveau, c'est que certaines assument de plus en plus leur volonté d'indépendance, ne se cachant plus, même devant leur famille. Salima* n'hésite pas à confier : " J’ai dit à ma mère qu'à 30 ans, n'étant pas mariée, je ne pouvais plus squatter chez mes parents, ça devenait de l'indécence. J'avais besoin de me retrouver seule, d'avoir mon chez moi, c'était dur mais bon, ce n'est pas comme si j'avais coupé les ponts, en plus je n'étais pas loin... et pour rassurer ma mère je lui ai dit que je continuais toujours à chercher un mari...".
Ce sont les plus vaillantes, celles qui partent pour s'oxygéner et prendre leur envol. Seules. Des anti-Tanguy en quelque sorte...
--> Si vous aussi vous avez sauté le pas ou que vous vivez toujours chez vos parents, n’hésitez pas à partager votre expérience sur le LBB !
[DECES] Une fille de 10 ans d'origine camerounaise se jette du 5e étage à Pierre bénite (69)
[CIV ELECTIONS] Les pro Ouattara de Lyon invitent les ressortissants de la CEDEAO à ne pas être inquiets
Les représentants d'Alassane Ouattara ont voulu les rassurer en leur affirmant que leurs compatriotes vivant sur le sol ivoirien n'étaient pas concernés par l'éventuelle intervention de l'ECOMOG et qu'il s'agissait plutôt de défendre la démocratie. Il est à noter qu'une délégation du RHDP Paris était présente.
[FOOTBALL] CAN : 2015 au Maroc, 2017 en Afrique du Sud (Afrik.com)
Le comité exécutif de la CAF a tranché : le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des Nations 2015, l’Afrique du Sud l’édition de 2017
Maroc et Afrique du Sud ont déjà accueilli une CAN, en 1988 pour le premier, 1996 pour le second. Il n’y avait, de toute façon, que peu de suspense puisqu’il n’y avait que deux candidats pour deux compétitions, la RDC s’étant retiré de la course. s’étant retiré de la course, seul l’ordre de réception devait être défini.
Le royaume chérifien avait fait de cet évènement le fer de lance pour la redynamisation de son football, en difficulté sur le plan international depuis son élimination à la Coupe du monde 2006. Quant à l’Afrique du Sud, elle devra continuer à démontrer sa capacité d’organisation des grandes compétitions, après une Coupe du monde 2010 saluée dans le monde entier.
Le résultat du vote peut cependant être considéré comme une victoire pour le Maroc car les deux pays candidats avaient dit préférer accueillir la compétition en 2015. Le Maroc et l’Afrique du Sud avaient déjà été en concurrence en 2004 lors de l’attribution de la Coupe du monde de football 2010. L’Afrique du Sud l’avait emporté par 14 voix à 10. Le comité exécutif a également attribué le Championnat d’Afrique des Nations 2016 au Rwanda et la CAN des moins de 17 ans 2013 au Maroc.
samedi 29 janvier 2011
[RADIO] Radio Sun 19e radio lyonnaise selon le dernier sondage Médiamétrie (Lyon Capitale)
Le sondage d’audience publié hier par l’institut Médiamétrie a fait l’effet d’un véritable tremblement de terre dans le petit monde des médias à Lyon, et bouleverse totalement le paysage radiophonique local. Radio Scoop, la seule station qui se targuait, hier encore, de jouer dans la cour des grands en se plaçant régulièrement dans le Top 5 des radios les plus écoutées de l’agglomération, devant la plupart des stations nationales, dégringole à la dixième place du classement en perdant très exactement 10 743 auditeurs sur un an. Une sévère glissade qui permet à Fun radio (dance) et RTL2 (pop-rock) de devancer la radio lyonnaise, ce qui n’était jamais arrivé jusque là.
L’explosion de RMC à Lyon constitue l’autre grosse surprise de cette étude. La radio talk-sport a séduit plus de 39 000 auditeurs supplémentaires en un an, et devient du même coup la deuxième station la plus écoutée dans l’agglomération juste derrière Europe 1 dont l’audience s’érode légèrement. Outre par son format particulier, cette forte poussée de RMC peut en partie s’expliquer par un report d’audience en provenance des radios du service public. Durant la période septembre-décembre 2010 sur laquelle porte cette étude Médiamétrie, les programmes de France Info et France Inter ont été très fortement perturbés par le mouvement de grève sur les retraites, poussant leurs auditeurs à zapper très largement. Ce qu’ils ont fait :
-32 000 auditeurs pour France Inter, - 39 400 pour France Info, une véritable hémorragie qui, étrangement, ne profite pas du tout à RTL, la radio des grosses têtes baissant légèrement.
Dans la seconde partie de ce classement, moins de bouleversement, mais de bonnes nouvelles pour Espace Group. Le groupe lyonnais de Christophe Mahé voit la quasi-totalité de ses stations gagner des auditeurs, et dans des proportions non négligeables : Radio Espace ( +1.5%), Jazz-radio (+1.1%), Virage (+0,6%), seule MFM le réseau national centré sur la chanson française que vient d’acquérir le groupe ne parvient pas pour l’instant à trouver son public, ce qui n’est pas le cas de la discrète Impact FM, basée à la Croix-Rousse et spécialisée dans les vieux tubes, elle a triplé son audience en un an.
Source : Médiamétrie, étude médialocales 13 ans et +, Lyon, audience cumulée en pénétration, 5h00-24h00, septembre-décembre 2010
Int. S-D 10 Evolution sur un an
EUROPE 1 13,5% -0.7%
RMC 12,0% +3%
FRANCE INTER 11,3% -2.7%
FRANCE INFO 10,7% -3.3%
RTL 9,8% -0.6%
FUN RADIO 8,7% +1.5%
NOSTALGIE 7,9% -0.8%
RTL 2 7,7% +3.3%
CHERIE FM 7,3% +1.2%
RADIO SCOOP 7,2% -0.9%
SKYROCK 6,9% -0.9%
NRJ 6,7% +1.3%
RADIO ESPACE (69) 5,4% +1.5%
VIRGIN RADIO 3,8% -0.3%
RIRE ET CHANSONS 3,7% -0.9%
JAZZ RADIO 2 3,5% +1.1%
RFM 3,2% +0.7%
IMPACT FM 2,8% +1.9%
RADIO SUN FM 2,4% +0.2%
LE MOUV' 1,6% -1.6%
MFM RADIO 1,6% -0.2%
VIRAGE RADIO EX COULEUR 3 1,3% +0,6%
HIT ET SPORT 1,1% -0.8%
LYON PREMIERE 0,4% +0.3%
[PROJECTION] L’association Africa 50 lance son DVD commémoratif (lyon-info.fr)
L’association Africa 50 lance son DVD commémoratif
Mercredi, l’association a présenté aux amis de l’Afrique un film retraçant les temps forts de l’année 2010. Une occasion de revenir sur les évènements commémoratifs et festifs organisés dans la ville, sur le thème de « l’Afrique hier, aujourd’hui et demain ».
« Échanger autour d’un chapitre d’histoire commune », voilà l’objectif d’un DVD que le collectif lyonnais Africa 50, qui regroupe une trentaine d’associations, a présenté mercredi soir. Un document qui retrace les évènements qui ont ponctué l’année anniversaire de l’indépendance de l’Afrique. C’était il y a 50 ans, que les premiers pays du continent ont pris leur envol.
Soutenue par le Grand Lyon et salué par Hubert Julien-Laferrière, vice président en charge de la coopération et de la solidarité sociale, la commémoration est apparue « comme un besoin à Lyon », d’après Christophe Amany, président du collectif. 40 000 personnes d’origine africaine résident aujourd’hui dans l’agglomération depuis plus de trois générations.
L’Afrique est « un continent à fort potentiel qui aura une place à prendre dans l’économie mondiale » estime le président d’Africa 50. Le continent possède d’importantes ressources énergétiques pour le moment exploitées par les grandes multinationales. Depuis 50 ans, les intellectuels et artistes s’engagent dans une réflexion de fond sur l’identité et la modernité africaine. Sorte de synthèse, le DVD se fait écho de nombreux colloques organisés en 2010 à Lyon.
32 associations réunies
L’association collective Africa 50 a vu le jour à Lyon le 1er Juin 2010 dans le but d’organiser la célébration du cinquantenaire des indépendances à Lyon. Elle rassemble 32 associations dont l’Association des étudiants de culture africaine à Lyon (AECAL) et Afrique solidarité développement (ASODEV). Légalement, l’association prend fin le 31 Janvier 2011. Vendredi, une assemblée générale est convoquée afin de se prononcer sur son avenir.
dimanche 23 janvier 2011
[FETE] Les Burkinabé de Lyon fêtent le nouvel an ce 29 janvier
* PAF Adhérents : 8 € Non adhérents : 12 €
RDV au C.C.O. de Villeurbanne
Sise : 39 rue Georges Courteline
Merci de faire les réservations auprès de :
* Tatiana : 06.64.24.14.66 ou Amidou : 06.61.92.52.04
* Par e-mail : abllyon@yahoo.fr
Venez nombreux et n’oublier pas vos ami(e) s
ACCÈS : Tram T1 Direction Feyssine arrêt « INSA Einstein »
Bus 27 et 37 arrêt « Antonin »
[RECOMPENSE] Léonard N'Goran décoré de la médaille d'honneur du travail
[POLITIQUE] Les Tunisiens de Lyon marchent pour sauver leur révolution (Le Progrès)
Ils sont inquiets. Plusieurs centaines - ils en attendaient 2 000 - de Tunisiens et franco-Tunisiens, environ 500, ont défilé hier entre la place Bellecour et le consulat de Tunisie, avenue Foch dans le 6 e arrondissement de Lyon. Des manifestants inquiets qu’on leur « vole leur révolution », que le processus engagé n’arrive pas à son terme. « La révolution est en danger », clame Abdel Aziz Chaambi, du comité contre le racisme et l’islamophobie (CRI), co-organisateur de la marche, « les tentacules de la pieuvre tiennent toujours le pays ». Avec une cible, le président en fuite Ben Ali. « Ben Ali baba et les quarante voleurs », pouvait même t-on lire sur une banderole. Et des slogans tout aussi virulents, contre l’ancien président, « Ben Ali, assassin », mais aussi contre le pouvoir français « Sarkozy complice » accusé, comme la gauche, d’avoir soutenu le régime.
Une délégation a été reçue à la préfecture de région pour évoquer un certain nombre de revendications.
samedi 22 janvier 2011
[HOMMAGE] Le premier maire noir de l’hexagone honoré au Mans (P. Lozès)
Le Mans va dédier aujourd’hui une place de la ville à Raphaël Elizé, le premier maire noir de la France hexagonale élu en 1929 à Sablé-sur-Sarthe, la ville dont le premier ministre François Fillon deviendra plus tard le maire.
Raphaël Elizé était martiniquais, noir et résistant. Premier maire socialiste de Sablé-sur-Sarthe, il est destitué par l’occupant nazi en 1940. Il s'engage dans la Résistance comme agent de liaison. Dénoncé, il est arrêté en 1943. Torturé par la Gestapo, il est ensuite déporté à Buchenwald en 1943.
Il meurt le 9 février 1945 après avoir été blessé par un avion allié qui a bombardé par erreur le baraquement dans lequel il se trouvait.
L’hommage qui lui est rendu aujourd'hui est une victoire pour l’histoire ! Car l’histoire doit servir à expliquer.
On sait combien je me démène pour qu’il y ait plus d’hommages de cette nature, de célébrations, d’inaugurations, d’actions symboliques en faveur de la participation des Noirs et de la diversité en général, à l’histoire de France.
On me demande assez souvent pourquoi je souhaite que les rues, les places et les édifices de France portent les noms de ces héros. Parce qu’il me semble important de montrer que la présence de ces populations en France est ancienne et légitime.
Il est important de garder trace du nom de ces héros, il est essentiel de rappeler leurs actions et le sacrifice suprême consenti par certains d’entre eux.
L’accord de Bertrand Delanoë pour une rue Aimé-Césaire à Paris revêt pour moi, une très grande importance.
Il me semble important de démontrer que les populations noires, arabo-maghrébines et issues d’Asie ont participé à la défense des valeurs de ce pays et à sa défense tout court.
Car si les français de la diversité ne doutent pas de leur appartenance à l’identité française, il n’est pas sûr que certains de leurs concitoyens ne continuent pas à les voir comme des étrangers.
La couleur de peau ne doit plus faire de vous un étranger dans votre propre pays.
vendredi 21 janvier 2011
[ECONOMIE] Cartes de paiement sans compte bancaire : une nouvelle alternative pour gérer son argent (Transcash)
Focus sur TRANSCASH VISA, leader sur un marché en plein essor
Aujourd’hui, il est désormais possible d’acquérir des cartes de paiement auprès des commerces de proximité (bureaux de tabac et supermarchés, entre autres), aussi simplement qu’on achète des cartes de téléphone prépayées. Ce marché en plein essor espère toucher plus de 20 millions de Français.
Des cartes de paiement “nouvelle génération”
En réponse à la défiance ou à l’exclusion de certains Français face au système bancaire, ou encore aux risques liés aux achats sur Internet, des solutions alternatives émergent. Elles rendent désormais possible l’utilisation de cartes de paiement, sans qu’il soit nécessaire de posséder un compte bancaire. Pour les acquérir il suffit de pousser la porte d’un buraliste, d’une maison de la presse ou de se rendre dans une grande surface.
Pour 5 millions de Français non-bancarisés et 2 millions de personnes interdites bancaires, ces nouvelles cartes de paiement apportent enfin une solution pratique. Ces cartes offrent également une réponse sécurisée aux internautes craignant le vol de leurs données bancaires lors d’un achat en ligne, aux parents qui ne veulent pas confier de liquidité à leurs enfants ou aux personnes qui souhaitent encadrer les dépenses d’un senior dépendant. Autre utilisation, elles permettent aux personnes d’envoyer régulièrement ou ponctuellement de l’argent à un proche résident en France ou à l’étranger. Utilisables partout dans le monde, ces cartes de paiement permettent de retirer du liquide dans n’importe quel distributeur de billets.
Transcash Visa, l’expérience d’un opérateur aujourd’hui leader du marché
Cette offre de service n’est pourtant pas récente... Pionnier sur le marché, Transcash Visa commercialise son pack de cartes depuis novembre 2009. Il compte aujourd’hui plus de 10 000 clients qui utilisent leurs cartes de paiement de manière quotidienne, avec une moyenne de chargement mensuel variant de 180 à 250 euros par utilisateur. Les flux d’opérations financières (chargements et transferts) effectués via Transcash Visa représentent ainsi plusieurs millions d’euros depuis son lancement.
Transcash Visa bénéficie également du premier réseau de distribution avec plus de 15 000 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire français. Avec des packs et des recharges vendus chez les buralistes, les maisons de la presse, les taxiphones, ainsi que dans les enseignes GMS telles que Auchan ou Schlecker, Transcash Visa se positionne comme le N°1 du marché.
Avec plus d’un an d’existence, le service Transcash Visa poursuit son développement et séduit de plus en plus de Français. Une position acquise grâce à de nombreux atouts. Il est, en effet, le seul à garantir les sommes d’argent chargées par les clients sur leur carte en cas de perte ou de vol de ses cartes. D’autre part, l’offre Transcash Visa apparaît comme la plus complète du marché avec un pack qui permet d’effectuer des transferts d’argent gratuitement et immédiatement au profit d’un tiers. Enfin, Transcash ne facture pas de frais de gestion. Les opérations de transfert, de retrait et de consultation de solde sont entièrement gratuites.
[ECONOMIE] Dogad DOGOUI (REDFLAG et Africagora) conduit une nouvelle mission d'investissements en Afrique Centrale
Dans le cadre de sa nouvelle mission en Afrique centrale (Cameroun et Centrafrique), Dogad DOGOUI, Directeur du cabinet REDFLAG (conseil en relations institutionnelles et communication d'influence) et fondateur de AFRICAGORA (réseau d'entrepreneurs, cadres et dirigeants des diasporas africaines), séjournera à Douala, Bangui et Yaoundé du 17 au 28 janvier 2011. Avant d'envisager quatre nouvelles étapes de missions d'investissements en Afrique Centrale, en février et mars 2011 : Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et RD Congo. En préparation également, un forum de la coopération Sud-Sud organisé en juillet prochain en Tunisie, en partenariat avec les patronats tunisien, sub-sahariens et du Moyen-Orient.
Il a prévu d'y rencontrer les institutions et les entreprises pour explorer les possibilités de partenariats publics privés, dans le double cadre des actions de développement du cabinet et de mandats d'intermédiation pour négocier avec les Etats et les groupes privés, l'intervention d'investisseurs étrangers dans divers dossiers touchant au bâtiment, aux infrastructures, à l'énergie, aux mines, à l'agriculture, aux télécoms et aux financements :
- DW Design : licence de représentation et de construction/montage de maisons en kit bois et écologiques.
- The Company : construction d'infrastructures et d'ouvrages d'art, et investissements miniers dans le cadre de contrats d'Etat avec la Chine.
- Hydrinnov : roues à aube brevetées pour fourniture d'électricité propre et sans panne (eau, solaire et éolien) avec financement de la Banque Mondiale.
- Ka Technologie : implantation de la technologie "PWCS", nouvelle norme de fréquences pour des solutions téléphone/Internet/télévision.
- FECOR : organisation à Yaoundé d'un forum africain de l'agriculture biologique pour Kom Traiteur, avec le soutien du groupe Kompass.
Spécialiste de communication institutionnelle et corporate depuis plus de 20 ans, dans les secteurs de l'industrie, de la finance, des services, des organisations professionnelles et des collectivités locales, Dogad DOGOUI a créé en 1999 le réseau Africagora pour mobiliser les entrepreneurs, cadres, consultants et dirigeants des diasporas africaines ("les Afropéens") en faveur de l'intégration économique en Europe (France, Belgique, Allemagne, Suisse) et de la mise en place de passerelles économiques, technologiques et éducatives, vers les secteurs privés d'Afrique.
A travers les missions menées en Europe ou en Afrique pour le compte d'institutions publiques et de groupes privés africains et européens, Dogad DOGOUI et son associé au sein de REDFLAG (Pierre-Louis MORIN), élargissent leurs champs d'intervention (communication, relations publiques, public affairs et lobbying) auprès des groupes privés, institutions, organisations et états d'Afrique, soucieux de s'implanter sur les marchés au Nord et d'y nouer des relations commerciales, financières et techniques.
Né en Côte d'Ivoire et installé en France depuis 30 ans - dont 20 ans consacrés à la mobilisation des diasporas économiques africaines, et à l'accompagnement de filiales françaises de groupes européens et nord-américains (industrie, informatique et services), Dogad DOGOUI a choisi en 2009 de concentrer ses activités autour de la promotion des investissements Nord-Sud, des exportations africaines en Europe et de la coopération Sud-Sud (notamment de Afrique Australe, Maghreb, BRIC, Turquie, Malaisie, Corée du Sud, ... vers les zones UEMOA et CEMAC).
Son objectif est de s'appuyer sur ses compétences professionnelles, ainsi que ses contacts avec les institutions, patronats et groupes privés européens, pour apporter sa contribution (Intermédiation, Communication & Public Affairs) à la construction d'une Afrique émergente.
lundi 17 janvier 2011
[PROSTITUTION] Sur le trottoir à Lyon une jeune nigériane raconte (Le Progrès)
Elle n’a pas abandonné son rêve, Blessing (1). Elle s’y cramponne parce que c’est la seule chose qui lui reste. Un job de coiffeuse et une vie normale, c’est tout le bonheur que l’on peut lui souhaiter en cette année 2011. Mars 2009 : Blessing a 21 ans. L’âge de la rupture et de l’adieu à sa famille, à son pays, le Nigeria. C’est dans le salon de coiffure où elle travaille que la jeune fille est repérée.
« Une cliente m’a dit : ‘J’ai ma sœur en France. Tu peux être coiffeuse là-bas si tu veux. Tu gagneras de l’argent’ ». La sœur se révélera être une « mama » ou une « madame », comme Blessing l’appelle. Une mère maquerelle qui se sert directement dans les villes et villages du Nigeria dans un vivier de jeunes filles trop crédules. « C’est elle qui a avancé l’argent du voyage. Je savais qu’en Europe, je lui devrais 50 000 euros ». Mais Blessing ne fait pas la conversion avec la monnaie locale, le « naira ». La somme ne lui paraît pas astronomique. Pour elle, euros et nairas, c’est du pareil au même. Elle fait ses valises, transite par Abidjan puis atterrit à Paris d’où elle prendra un train deux semaines après pour Lyon en compagnie de sa « madame ». Très vite, la jeune fille comprend que les frais de son voyage sont astronomiques. « Je ne savais pas ce que c’était un euro. Quand on m’a expliqué, j’ai refusé et j’ai dit à ma madame que je voulais rentrer en Afrique mais il était trop tard. » Le lendemain, Blessing est jetée sur le trottoir vers Perrache avec une « formatrice ». La jeune black qui ne parle qu’un mélange d’anglo-nigérian, apprend les rudiments du français : « 30 euros la pipe, 50 euros l’amour ». « Je me sentais très mal, tous les jours, je pleurais mais elle m’avait pris mes papiers pour les filer à une autre fille et ils me disaient qu’ils allaient tuer ma famille si je ne travaillais pas ». Tout en tapinant la journée, le soir, la nuit, elle vit chez sa mama à Lyon à qui elle verse 450 euros de loyer qui se rajoutent à sa dette. Blessing parvient à rembourser 35 000 euros et décide d’arrêter. « Je ne voulais pas me tuer à la tâche pour elle. Elle n’était jamais contente et trouvait que je ne ramenais pas assez de clients ». Blessing peut attendre 7 heures, faire 4-5 passes et parfois aucune. Approchée en février 2010 par les enquêteurs de la brigade des mœurs, elle sent qu’une porte de sortie est possible. Elle lâchera le nom de sa « madame » après avoir été frappée plus violemment que d’habitude : « Elle voulait de l’argent et m’a battue avec un tesson de bouteille ». En octobre, Blessing tourne le dos aux trottoirs lyonnais. Son témoignage permet d’étoffer le dossier que les hommes du commandant Giroud ont concocté sur la mama âgée d’une trentaine d’années. Ils la cueilleront quelques mois plus tard. Depuis, la jeune Nigériane a trouvé refuge dans une association où elle apprend le français. Son avenir ? Elle le voit en France. « Je suis là, je reste ». Elle aimerait aussi revoir sa famille. Blessing se souvient des larmes de sa mère quand elle lui a avoué qu’elle se prostituait. Son aventure servira-t-elle de leçon aux filles de son âge ? Pas sûr que le message passe dans les rues de Lagos.
Annie Demontfaucon
(1) Prénom d’emprunt
Les maquerelles nigérianes maillons d’un réseau international
La brigade des mœurs vient d’interpeller une Nigériane pour proxénétisme La dernière prise de la brigade des mœurs de la Sûreté départementale remonte à la mi-décembre. Ce jour-là, les hommes du commandant Giroud interpellent une Nigériane soupçonnée de proxénétisme. Une « mama » de plus qui voit son petit trafic s’écrouler. Au total, en 2010, c’est une douzaine d’affaires qui ont été résolues par les policiers. Mais derrière les mamas lyonnaises, se cache un immense réseau qui a ses ramifications en Afrique et qui inonde l’Europe.
C’est en 2005 que les premières filles nigérianes ont fait leur apparition sur le trottoir lyonnais. « Le jour où on a viré les camionnettes à Perrache, l’espace commercial a été repris par les Nigérianes », explique le commandant Giroud. Combien sont-elles aujourd’hui ? Jusqu’à une quinzaine cours Charlemagne (Lyon 2 e) certains soirs. Mais elles tapinent également à Gerland (Lyon 7 e), très souvent sur le trottoir, parfois dans des camionnettes louées une cinquantaine d’euros la nuit. Leur âge : en moyenne 25 ans, mais certaines filles n’avaient que 16 ans tandis que la plus âgée avait 31 ans. Toutes ont vécu à quelques variantes, la même histoire. Recrutées dans des salons de coiffure ou dans des boutiques du sud Nigéria, elles partent pour un job de baby-sitting ou de coiffeuse. Transférées à Lagos, elles sont mises en contact avec un passeur qui leur fournit des faux papiers. Elles rencontrent aussi un sorcier qui les place sous sa coupe et leur donne un « juju », sorte de grigri censé leur porter chance. Mais le « juju » sera confisqué dès leur arrivée en France. Sans la protection du « juju », et par crainte des représailles sur leur famille, les jeunes Nigérianes acceptent de se prostituer. Avant d’arriver en France, elles transitent en bus par la Tunisie, la Lybie, la Côte d’Ivoire ou l’Italie. Elles prennent ensuite un avion pour la France où elles sont cueillies par leur « mama » ou « madame ». C’est là qu’on leur annonce le montant de la dette qu’elles ont contractée (de 50 000 à 60 000 euros alors que leur voyage a coûté à la mama 10 000 euros). Disséminées dans la ville, ne parlant que le « pidjin », elles logent chez la mère maquerelle qui mène une vie tranquille (travail, enfants). Une prostitution à « l’africaine » bien différente de la concurrence de l’Est. Objectif des enquêteurs : mettre en confiance les filles pour remonter la filière. Mais les policiers lyonnais savent qu’ils ne travaillent que sur « une tentacule » de la pieuvre. Leur espoir : la création prochaine d’une cellule spécialisée en France sur la prostitution nigériane.
A. D.
Chiffres
Les autorités ne communiquent pas de chiffres précis sur la répartition par nationalité des prostituées lyonnaises. Difficile aussi de faire un recensement, le milieu connaissant un gros « turn-over ». On dispose néanmoins de chiffres. On compte au total 425 prostitués de rue à Lyon (femmes et hommes) dont 15 à 20 % sont françaises ou ont acquis la nationalité française. Le gros contingent d’origine étrangère (70 %) vient de Bulgarie, du Cameroun et du Nigeria. Il y a également des Roumaines et des Guinéennes équatoriales.
Une vingtaine de femmes officieraient dans des salons de massage, une trentaine sur Internet et il existerait environ 160 clubs à hôtesse dans la région lyonnaise.
A cela se rajoutent les non professionnelles difficiles à quantifier.
samedi 15 janvier 2011
[POLITIQUE] Le Congolais Kovalin TCHIBINDA KOUANGOU invité d'Africa N°1 mardi 18 janvier à 10h
A l'occasion de la prochaine sortie du Livre blanc sur la Tribalité, Il abordera avec la journaliste Eugenie Diecky et les auditeurs d'Africa N°1 les questions liés à la Tribalité en Afrique.
http://kovalin.kazeo.com
mercredi 12 janvier 2011
[VERNISSAGE] Deux artistes béninois exposent à Lyon à partir du 4 février
Vous invite à un VERNISSAGE
Victor Amoussou (toiles, masques, batiks)
Mensah de Souza (toiles)
Le Vendredi 4 Février 2011 à 19 h
Restaurant La Table des Allumés 31 rue des frères Lumière Lyon 8ème 04.78.74.18.70
Pour la suite de la soirée, repas Africain !
Merci de réserver à l’avance ( au resto, ou Ainsi Fon – Regine Lappo 06.12.93.40.13 )
[GALERE] Le château de Bokassa aux enchères pour 735.000€ (France Info)
Il est loin le temps des fêtes fastueuses où les Giscard d’Estaing étaient invités par leur ami Bokassa. Aujourd’hui, ce petit château du XIXè siècle, qui surplombe la Seine, n’a plus le lustre d’antan. Les volets, fermés, sont attaqués par la moisissure, la pierre jaunie par l’humidité. Et à l’intérieur, le chauffage a rendu l’âme. Trop cher à entretenir pour les 36 héritiers de l’ancien empereur de Centrafrique. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux acceptent la vente aux enchères du château, sachant en outre qu’il y a de très lourds droits de succession à payer et que vendre permettrait d’apurer une partie des dettes. Tous, à l’exception de Georges, le fils ainé de Bokassa, qui accuse l’état français et la justice de vouloir spolier sa famille.
Delphine Gotchaux
lundi 10 janvier 2011
[DECES] Les Africains de Lyon deuil, Ya Jeanne Dahane nous a quittés
vendredi 7 janvier 2011
[JUSTICE] SOS Racisme vs Zemmour : procès les 11, 13 et 14 janvier (fdesouche.com)
Éric Zemmour citera onze témoins en sa faveur lors du procès qui se tiendra devant le TGI de Paris. Parmi eux, Éric Naulleau, son comparse chez Ruquier, le journaliste Robert Ménard mais également le député socialiste Gaëtan Gorce, Christophe Girard, le maire-adjoint à la Culture à la Ville de Paris, Pierre Monzani, préfet de l’Allier, l’écrivain Denis Tillinac, le criminologue Xavier Raufer, Bruno Machet (un policier, ancien de la BAC 93), Lucienne Bui-Trong (ancienne chef de la section Ville-banlieue des renseignements généraux) et Patrick Champion (ancien conseiller spécial de Rama Yade au secrétariat d’État aux droits de l’homme).
jeudi 6 janvier 2011
[DRAME] Le DJ antillais lynché lors du réveillon est décédé (Le Parisien)
Claudy Elisor, le père de famille agressé la nuit du Nouvel An par un groupe d’hommes à qui il avait refusé l’entrée à une soirée, est mort hier.
Claudy Elisor, le DJ agressé au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) par une dizaine d’inconnus, au cours de la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre, a succombé à ses blessures hier en fin d’après-midi. Déclaré en état de mort clinique vers 15h30, ce père de famille de deux enfants, employé à la SNCF, est décédé quelques heures plus tard.
Les médecins de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) auront tout tenté pour le sauver. « Il était plongé dans le coma depuis son agression, relate une source proche de l’affaire. Il souffrait de très graves blessures, notamment au niveau de la tête. Par ailleurs, il était resté de longues minutes en arrêt respiratoire avant d’être secouru par le Samu. »
Ses agresseurs n’ont toujours pas été identifiés
Françoise, sa belle-mère, nous avait expliqué, à plusieurs reprises, que sa fille et ses deux enfants — un garçon de 7 ans et une fille de 4 ans — ainsi que toute la famille gardaient, malgré tout, « espoir de le voir se rétablir ».
Né aux Abymes en Guadeloupe, Claudy, 33 ans, a été littéralement lynché par plusieurs jeunes garçons, armés de poings américains, de matraques et de chaises. Quelques minutes avant la sauvage agression, le jeune homme avait aidé le vigile à éconduire une personne qui tentait de s’introduire dans la salle dans laquelle était organisée cette soirée privée, à l’occasion Nouvel An.
Les faits s’étaient déroulés vers 5 heures, le 1er janvier. « La soirée touchait à sa fin, rappelle un participant. Un homme de grande taille s’est présenté à l’entrée en expliquant que c’était sa soirée et sa salle et qu’il fallait le laisser entrer. Il avait été gentiment dissuadé mais il avait menacé de revenir avec des amis pour se venger. » L’inconnu était revenu avec plusieurs complices pour s’en prendre à Claudy.
« Ces types se sont déchaînés sur lui alors qu’il se trouvait déjà à terre et sans défense, ajoute la même source. Ses agresseurs sont ensuite tranquillement repartis. » Selon les investigations menées par les policiers du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, les auteurs des faits ont pris la fuite en direction de la cité 212, située à proximité des lieux de l’agression. Les policiers tentent toujours de les identifier.
mercredi 5 janvier 2011
[REPORT] le concert de Fally Ipupa prévu à Vaulx (69) le 8 janvier est reporté au 19 mars
[ASSOCIATION] Newsletter de janvier 2011 du COSIM Rhône Alpes
* Un peu de lecture : guide européen des pratiques en matière de migrations et développement, bilan de la coopération décentralisée eau & assainissement,...
Pour télécharger la newsletter
http://www.cosim-rhone-alpes.org/images/artforms/newsletter%20n12%20-%20janvier.pdf
[DECOUVERTE] Open Food Ambiance Afro Antillaise vendredi 7 janvier à Annecy
Bar Restaurant Le MAPANE
25 avenue des romains
Annecy, France
restaurantlemapane@hotmail.fr