Il est loin le temps des fêtes fastueuses où les Giscard d’Estaing étaient invités par leur ami Bokassa. Aujourd’hui, ce petit château du XIXè siècle, qui surplombe la Seine, n’a plus le lustre d’antan. Les volets, fermés, sont attaqués par la moisissure, la pierre jaunie par l’humidité. Et à l’intérieur, le chauffage a rendu l’âme. Trop cher à entretenir pour les 36 héritiers de l’ancien empereur de Centrafrique. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux acceptent la vente aux enchères du château, sachant en outre qu’il y a de très lourds droits de succession à payer et que vendre permettrait d’apurer une partie des dettes. Tous, à l’exception de Georges, le fils ainé de Bokassa, qui accuse l’état français et la justice de vouloir spolier sa famille.
Delphine Gotchaux
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