« Vous ne môôre jamais » est un roman policier francophone écrit par de jeunes Vaisois et Burkinabés.
Une aventure humaine soutenue par de nombreux adultes
« Pan! Pan! Deux coups de fusil retentirent dans la nuit.
« Au secours! » cria un homme en courant vers le village. »
Ainsi débute « Vous ne môôre jamais », un roman policier francophone, publié chez Jacques André éditeur et coécrit par les anciens élèves des CM2 des écoles la Gare d’Eau à Vaise et Pousghin bilingue moore-français de Lumbila au Burkina Faso.
La suite? Douze élèves qui, parallèlement à la police burkinabé et Interpol, enquêtent, en arpentant les rues de Lyon et de Ouagadougou, sur la mort d’un jeune homme blanc qui tenait à la main un message : « Vous ne m’aurez jamais ».
Plus qu’un livre, cette épopée pédagogique s’est armée d’une extraordinaire collaboration, dans les moindres détails, autour d’un véritable échange culturel et pluridisciplinaire dont le projet initial se destinait à une simple correspondance scolaire.
Assez pour que l’œuvre participative se soit enrichie de la visite de Patrice Yeye, Burkinabé, commissaire de police en formation à l’école de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et Hélène Reynaud, brigadier-chef de police nationale.
Sans oublier Salamata Derme, enseignante de CP à Lumbila.
Certes, une curiosité vive, sans relâche, impulsée à tous les jeunes acteurs, outre l’intéressement à la biologie africaine, l’archéologie médiévale du Burkina Faso et la visite au musée des Arts Premiers à Paris.
« Une année géniale qui nous a fait découvrir d’autres horizons », déclarent en chœur les enfants.
« Qui nous a aussi donné le goût de l’écriture », ajoutent Iman et Jane, aujourd’hui collégiennes à Jean-Perrin.
A l’origine, deux maîtresses, Bernadette Kafando à Lumbila et Sigrid Martin à Lyon qui ont su réunir leurs passions communes basées sur des valeurs humaines.
Sigrid Martin est diplômée en Sciences de l’Education à Lyon II.
Egalement titulaire d’un DEA en anthropologie juridique et politique en études africaines à Paris I Sorbonne, elle a aussi créé l’association Renc Arts Oualy, « Ensemble, cultivons l’art de la rencontre », passerelle entre Ouagalais et Lyonnais..
leprogres.fr
dimanche 4 janvier 2009
jeudi 22 janvier 2009
[Le Progrès] Un polar coécrit par de jeunes lyonnais et burkinabés
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