Montfaucon-en-Velay 43). La directrice de l’école de musique s’est fait pirater sa boîte mail.
Décidément, les escrocs en informatique sont à l’aise pour exploiter toutes les combines et failles du système afin d’extorquer de l’argent. Christine Bouret, enseignante et directrice de l’école de musique Apausecroche, du pays de Montfaucon, vient d’être victime d’un de ces malfaiteurs de la Toile.
Tout a commencé avec la réception d’un e-mail, émis le 19 octobre, et qu’elle croyait émanant de son opérateur Google.
Celui-ci précisait : « Service alerte : compte tenu que votre boîte mail va être mise en maintenance, veuillez nous faire connaître votre code d’accès, sinon vous allez perdre tous vos contacts. »
Pensant bien faire, l’enseignante a répondu dans la foulée, « d’autant que ma boîte accusait depuis quelque temps des problèmes ».
Mais la suite allait prendre une autre tournure ! L’escroquerie pouvait commencer : tous les contacts de Christine Bouret recevaient, le 22 octobre, un courriel indiquant que l’enseignante était en déplacement en Afrique, « pour une affaire importante ».
Avec ce message alarmiste : « J’ai urgemment besoin de ton soutien et d’un apport financier. De plus, je te demande de garder surtout la confidentialité de mon courriel, je t’en prie car tu es mon seul espoir. Je peux seulement communiquer par mail. S’il te plaît, c’est vraiment délicat. Je suis vraiment dans le stress. Je reste dans l’attente de ton message… »
Pour vérifier le bien-fondé de cet « appel au secours », certaines personnes ont essayé de contacter l’enseignante. Mais comme c’était les vacances scolaires, elle était difficilement joignable. Certaines, moins méfiantes, ont mordu à l’hameçon et un échange d’e-mails s’est instauré. Le dernier précisait d’envoyer un mandat à l’adresse suivante : Western Union, rue de l’Hôpital à Abidjan.
Très vite, la supercherie était découverte et Christine Bouret, après avoir modifié son code d’accès, en informait tous ses contacts. Il semble qu’aucun envoi d’argent n’a été opéré à ce jour. La gendarmerie n’a pu enregistrer de dépôt de plainte car aucune loi ne couvre ce type de délit actuellement.
Conclusion à l’issue de cette arnaque : il ne faut jamais donner un code d’accès sur simple demande informatique !
jeudi 27 octobre 2011
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