Patrick Lozès visé par une enquête préliminaire. Le président du Cran, le Conseil représentatif des associations noires de France, et candidat à la présidentielle est soupçonné d'abus de confiance et de blanchiment, selon Le JDD. La brigade de répression de la délinquance économique s'intéresserait à des mouvements de fonds entre le compte du Cran et celui de Patrick Lozès. « Tout est transparent, répond le candidat qui précise que les comptes du Cran sont certifiés et audités par un commissaire aux comptes. »
mardi 29 novembre 2011
[JUSTICE] Patrick Lozès visé par une enquête préliminaire (20 minutes)
Les comptes de Lozès épluchés
[DRAME] : Isabelle 40 ans tuée par Ismael 26 ans son mari africain à Neuville(69) (fdesouche.com)
L’Afrique, le Burkina, des baobabs et des cases et un couple heureux. Amoureuse de cette terre brûlée, Isabelle s’y rend à plusieurs reprises dans le cadre de voyages humanitaires. C’est là qu’elle rencontre Ismaël Oubda. C’est là qu’ils décident de se marier pour pouvoir vivre en France.
Je lui ai dit de réfléchir, je trouvais que c’était précipité », soupire son amie, « en deux ans, elle lui a tout donné. »
Mais le couple ne résiste pas à ce quotidien si différent de leurs vacances, Ismael n’acceptait pas la séparation. Profondément blessé, le jeune homme de 26 ans avait dû quitter le domicile conjugal et vivait à Caluire. Mardi soir, il est revenu après une énième dispute téléphonique. Muni d’un couteau, il n’est pas passé par la porte mais par le jardin.
Isa a hurlé, la petite aussi. Elle a crié : Il est là, les filles, vite ! Appelez les flics ! »
Je lui ai dit de réfléchir, je trouvais que c’était précipité », soupire son amie, « en deux ans, elle lui a tout donné. »
Mais le couple ne résiste pas à ce quotidien si différent de leurs vacances, Ismael n’acceptait pas la séparation. Profondément blessé, le jeune homme de 26 ans avait dû quitter le domicile conjugal et vivait à Caluire. Mardi soir, il est revenu après une énième dispute téléphonique. Muni d’un couteau, il n’est pas passé par la porte mais par le jardin.
Isa a hurlé, la petite aussi. Elle a crié : Il est là, les filles, vite ! Appelez les flics ! »
lundi 28 novembre 2011
[POLITIQUE] 61% des Français favorable au vote des étrangers (Le Parisien)
Selon notre enquête BVA, une nette majorité de Français se dit favorable au droit de vote des étrangers non communautaires pour les municipales. Mais la droite est décidée à bloquer ce projet de la gauche.
A en juger par les résultats de notre sondage BVA, Martine Aubry avait raison de se précipiter, le soir même de la victoire de la gauche au Sénat, pour mettre en haut de la pile le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections municipales. Selon notre enquête, 61% des Français approuvent aujourd’hui cette proposition émise il y a plus de trente ans par les socialistes.
Elle est même plébiscitée à 75% dans l’électorat de gauche. Aubry aurait donc eu tort de se gêner.
Ils ne pourront devenir ni maire ni adjoint
Le texte rédigé par les sénateurs socialistes est d’ailleurs mesuré : il ne s’agit que d’offrir aux étrangers extracommunautaires (les Européens ayant déjà cette faculté) résidant depuis plus de cinq ans — en situation régulière — sur le territoire national le droit de vote et d’éligibilité au conseil municipal. Mais ils ne pourront en aucun cas devenir maire, ni adjoint mais au mieux de simples conseillers municipaux. Ils ne pourront pas non plus participer à l’élection du maire par le conseil municipal. Même avec ces restrictions, le texte risque cependant d’être à nouveau bloqué lorsqu’il reviendra, cette fois, sur le bureau de l’Assemblée. Car après avoir un moment tergiversé — à l’image de Nicolas Sarkozy — les responsables de la droite y sont résolument opposés. Le chef de l’Etat juge désormais cette proposition « hasardeuse » et François Fillon répète qu’il s’y opposera « de toutes ses forces ».
Pour justifier un tel refus, alors que près de la moitié de ses propres électeurs sont favorables à l’évolution proposée — laquelle a déjà cours, sous des formes diverses, dans plusieurs pays en Europe —, la droite agite le chiffon rouge du communautarisme. Le droit de vote serait le cheval de Troie des fondamentalistes musulmans pour s’introduire dans les mairies. Si l’argument peut être examiné, il cache mal un objectif plus prosaïque : tenter de récupérer les voix du Front national. Au risque de se fâcher avec l’aile la plus libérale des électeurs UMP et centristes. Visiblement, Sarkozy a fait ses comptes.
A en juger par les résultats de notre sondage BVA, Martine Aubry avait raison de se précipiter, le soir même de la victoire de la gauche au Sénat, pour mettre en haut de la pile le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections municipales. Selon notre enquête, 61% des Français approuvent aujourd’hui cette proposition émise il y a plus de trente ans par les socialistes.
Elle est même plébiscitée à 75% dans l’électorat de gauche. Aubry aurait donc eu tort de se gêner.
Ils ne pourront devenir ni maire ni adjoint
Le texte rédigé par les sénateurs socialistes est d’ailleurs mesuré : il ne s’agit que d’offrir aux étrangers extracommunautaires (les Européens ayant déjà cette faculté) résidant depuis plus de cinq ans — en situation régulière — sur le territoire national le droit de vote et d’éligibilité au conseil municipal. Mais ils ne pourront en aucun cas devenir maire, ni adjoint mais au mieux de simples conseillers municipaux. Ils ne pourront pas non plus participer à l’élection du maire par le conseil municipal. Même avec ces restrictions, le texte risque cependant d’être à nouveau bloqué lorsqu’il reviendra, cette fois, sur le bureau de l’Assemblée. Car après avoir un moment tergiversé — à l’image de Nicolas Sarkozy — les responsables de la droite y sont résolument opposés. Le chef de l’Etat juge désormais cette proposition « hasardeuse » et François Fillon répète qu’il s’y opposera « de toutes ses forces ».
Pour justifier un tel refus, alors que près de la moitié de ses propres électeurs sont favorables à l’évolution proposée — laquelle a déjà cours, sous des formes diverses, dans plusieurs pays en Europe —, la droite agite le chiffon rouge du communautarisme. Le droit de vote serait le cheval de Troie des fondamentalistes musulmans pour s’introduire dans les mairies. Si l’argument peut être examiné, il cache mal un objectif plus prosaïque : tenter de récupérer les voix du Front national. Au risque de se fâcher avec l’aile la plus libérale des électeurs UMP et centristes. Visiblement, Sarkozy a fait ses comptes.
[POLITIQUE] Fillon ne veut surtout pas d'un droit de vote des étrangers(Libération)
François Fillon s’est «opposé de toutes ses forces» samedi devant des cadres UMP au droit de vote des étrangers qui doit passer, selon lui, par l’acquisition de la nationalité française et non correspondre à un «droit de vote à géométrie variable».
Nicolas Sarkozy a relancé mercredi la controverse sur le droit de vote des étrangers hors UE aux élections locales, en qualifiant de «hasardeuse» une proposition de loi de la gauche sénatoriale sur cette question que la Haute Assemblée doit examiner le 8 décembre. Il s’y était pourtant dit favorable en 2001 et 2005.
«Je m’oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s’apprête à débattre et à adopter», a déclaré le Premier ministre. Le Premier ministre voit dans l’examen par le Sénat d’une proposition de loi adoptée sous le gouvernement de Lionel Jospin «une sorte d’atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie».
«Et il y a plus grave: pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l’on paye. C’est le résultat d’une volonté de partager un destin commun, c’est une volonté qui est scellée par l’acquisition de la nationalité française», a estimé M. Fillon, très applaudi.
«Je suis contre les communautarismes, c’est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon.
Selon lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d’intégration, et l’intégration signifie que l’étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».
Nicolas Sarkozy a relancé mercredi la controverse sur le droit de vote des étrangers hors UE aux élections locales, en qualifiant de «hasardeuse» une proposition de loi de la gauche sénatoriale sur cette question que la Haute Assemblée doit examiner le 8 décembre. Il s’y était pourtant dit favorable en 2001 et 2005.
«Je m’oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s’apprête à débattre et à adopter», a déclaré le Premier ministre. Le Premier ministre voit dans l’examen par le Sénat d’une proposition de loi adoptée sous le gouvernement de Lionel Jospin «une sorte d’atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie».
«Et il y a plus grave: pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l’on paye. C’est le résultat d’une volonté de partager un destin commun, c’est une volonté qui est scellée par l’acquisition de la nationalité française», a estimé M. Fillon, très applaudi.
«Je suis contre les communautarismes, c’est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon.
Selon lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d’intégration, et l’intégration signifie que l’étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».
vendredi 25 novembre 2011
[RELIGION] Cérémonie œcuménique pour la paix au Cameroun le 4 décembre à Lyon
La communauté camerounaise de Lyon organise une grande célébration œcuménique d'action de grâce pour la paix au Cameroun, après les élections présidentielles où on craignait le pire. Grâce à la main protectrice de Dieu, tout s'est passé dans la paix et le calme. Rendons grâce au Seigneur Dimanche le 04 Décembre 2011 à 13 heures à la grande Eglise Catholique de Gerland.
Info : evariste.akoa@yahoo.fr
Info : evariste.akoa@yahoo.fr
dimanche 20 novembre 2011
[DIVERSITÉ]La banlieue frappe à la porte du Qatar (Le Parisien)
Des élus de banlieue rentrent du Qatar. Leur but : promouvoir les talents des quartiers dans un pays en plein essor, où la culture franco-arabe n’est plus un handicap.
«La France a de vrais atouts en banlieue, notamment en termes de double culture, mais on ne sait pas les utiliser. » Les membres de l’Aneld (Association nationale des élus locaux pour la diversité) partagent le même constat depuis la création de leur groupement en 2008, au lendemain de l’élection d’Obama. Pour faire partager ce credo, une délégation rentre ce matin de Doha où elle a passé une semaine à l’invitation de l’Etat du Qatar.
Un voyage qui fait suite à deux séjours aux Etats-Unis.
Pourquoi avoir frappé à la porte du Qatar ? « Alors que l’Europe est en crise, le Qatar explose, répond Fouad Sari, élu écologiste et prof à Vigneux-sur-Seine (Essonne). Dans nos quartiers, le nouveau propriétaire du PSG et organisateur de la Coupe du monde de football 2022 fait rêver les jeunes. » « Au Qatar, les compétences comptent plus que la couleur de la peau », ajoute Houaria Hadj-Chikh, adjointe (apparentée PC) à Marseille.
Les neuf élus locaux de la délégation, âgés de 29 à 44 ans, et de tous bords politiques, sont eux-mêmes issus des quartiers populaires de la région parisienne et de Marseille. Ils ont tous réussi, qu’ils soient enseignants, entrepreneurs, scientifiques ou avocats. Maurice Leroy, ministre de la Ville, ancien président du groupe d’amitié France-Qatar de l’Assemblée, salue « une démarche d’ouverture innovante avec un pays ami et très sensible à notre politique d’intégration républicaine ».
Des dizaines de CV distribués
Arrivés à Doha avec des dizaines de CV sous le bras, les élus les ont distribués à tous leurs interlocuteurs, des conseillers de l’émir aux entrepreneurs croisés au Club affaires France-Qatar. Ils ont reçu le soutien du nouvel ambassadeur de France, Jean-Christophe Peaucelle, et ce conseil : « Les Qatariens aiment la France, nos méthodes de formation, notre expertise, notre culture et notre prestige. Mais ils détestent qu’on les considère comme une vache à lait. »
Hier soir, à l’heure de reprendre l’avion pour Roissy, la délégation oscillait entre euphorie et pression. « Maintenant, il va falloir être à la hauteur, reconnait Wahiba Zedouti, élue villepiniste à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Nous avons d’immenses responsabilités vis-à-vis du Qatar et des jeunes en France qui nous font confiance. Le plus dur commence. »
«La France a de vrais atouts en banlieue, notamment en termes de double culture, mais on ne sait pas les utiliser. » Les membres de l’Aneld (Association nationale des élus locaux pour la diversité) partagent le même constat depuis la création de leur groupement en 2008, au lendemain de l’élection d’Obama. Pour faire partager ce credo, une délégation rentre ce matin de Doha où elle a passé une semaine à l’invitation de l’Etat du Qatar.
Un voyage qui fait suite à deux séjours aux Etats-Unis.
Pourquoi avoir frappé à la porte du Qatar ? « Alors que l’Europe est en crise, le Qatar explose, répond Fouad Sari, élu écologiste et prof à Vigneux-sur-Seine (Essonne). Dans nos quartiers, le nouveau propriétaire du PSG et organisateur de la Coupe du monde de football 2022 fait rêver les jeunes. » « Au Qatar, les compétences comptent plus que la couleur de la peau », ajoute Houaria Hadj-Chikh, adjointe (apparentée PC) à Marseille.
Les neuf élus locaux de la délégation, âgés de 29 à 44 ans, et de tous bords politiques, sont eux-mêmes issus des quartiers populaires de la région parisienne et de Marseille. Ils ont tous réussi, qu’ils soient enseignants, entrepreneurs, scientifiques ou avocats. Maurice Leroy, ministre de la Ville, ancien président du groupe d’amitié France-Qatar de l’Assemblée, salue « une démarche d’ouverture innovante avec un pays ami et très sensible à notre politique d’intégration républicaine ».
Des dizaines de CV distribués
Arrivés à Doha avec des dizaines de CV sous le bras, les élus les ont distribués à tous leurs interlocuteurs, des conseillers de l’émir aux entrepreneurs croisés au Club affaires France-Qatar. Ils ont reçu le soutien du nouvel ambassadeur de France, Jean-Christophe Peaucelle, et ce conseil : « Les Qatariens aiment la France, nos méthodes de formation, notre expertise, notre culture et notre prestige. Mais ils détestent qu’on les considère comme une vache à lait. »
Hier soir, à l’heure de reprendre l’avion pour Roissy, la délégation oscillait entre euphorie et pression. « Maintenant, il va falloir être à la hauteur, reconnait Wahiba Zedouti, élue villepiniste à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Nous avons d’immenses responsabilités vis-à-vis du Qatar et des jeunes en France qui nous font confiance. Le plus dur commence. »
[BD] Rencontre avec l'auteur de "Aya de Yopougon" à Villeurbanne le 2 décembre
Avec la série en six tomes Aya de Yopougon, Marguerite Abouet puise dans ses souvenirs d’adolescence et nous plonge dans le quartier populaire et joyeux de la capitale ivoirienne Abidjan. On y suit avec jubilation les aventures souvent hilarantes des trois copines Aya, Adjoua et Bintou. Les études, la drague, les peines et les secrets.
« Aya, c’est aussi un pied de nez aux médias. Ils montrent exclusivement comment on meurt en Afrique, moi je montre comment on y vit ».
La Côte d’Ivoire de la fin des années 70, heureuse et en plein essor, nous est révélée à travers un langage imagé (le nouchi, dialecte ivoirien) et les illustrations fraîches et colorées de Clément Oubrerie.
Pour ajouter du piment à la lecture de Aya de Yopougon, chacun des six tomes de la série est enrichi d’un lexique et d’une savoureuse recette de cuisine ivoirienne.
En 2010, elle débute une nouvelle série Bienvenue, illustrée par Singeon qui raconte les aventures d’une étudiante aux Beaux-arts de Paris. Marguerite Abouet est aussi l’auteure de la série pour enfants Akissi illustrée par Mathieu Sapin.
Quand elle ne raconte pas d’histoires, elle construit des bibliothèques en Afrique grâce à l’association qu’elle a fondé Des livres pour tous.
Cette rencontre est organisée dans le cadre du cycle Ecrivains : livrez-vous et sera animée par Yann Nicol. Enfin, une vente dédicace est prévue après la rencontre.
vendredi 2 décembre 2011– 18h – Maison du livre, de l’image et du son -247 cours Émile Zola - 69100 Villeurbanne -Métro Flachet
« Aya, c’est aussi un pied de nez aux médias. Ils montrent exclusivement comment on meurt en Afrique, moi je montre comment on y vit ».
La Côte d’Ivoire de la fin des années 70, heureuse et en plein essor, nous est révélée à travers un langage imagé (le nouchi, dialecte ivoirien) et les illustrations fraîches et colorées de Clément Oubrerie.
Pour ajouter du piment à la lecture de Aya de Yopougon, chacun des six tomes de la série est enrichi d’un lexique et d’une savoureuse recette de cuisine ivoirienne.
En 2010, elle débute une nouvelle série Bienvenue, illustrée par Singeon qui raconte les aventures d’une étudiante aux Beaux-arts de Paris. Marguerite Abouet est aussi l’auteure de la série pour enfants Akissi illustrée par Mathieu Sapin.
Quand elle ne raconte pas d’histoires, elle construit des bibliothèques en Afrique grâce à l’association qu’elle a fondé Des livres pour tous.
Cette rencontre est organisée dans le cadre du cycle Ecrivains : livrez-vous et sera animée par Yann Nicol. Enfin, une vente dédicace est prévue après la rencontre.
vendredi 2 décembre 2011– 18h – Maison du livre, de l’image et du son -247 cours Émile Zola - 69100 Villeurbanne -Métro Flachet
jeudi 17 novembre 2011
[POLITIQUE] Les immigrés «doivent adopter nos coutumes», insiste Guéant (Lbération)
Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, a affirmé que «les immigrés que nous accueillons chez nous» devaient «adopter nos coutumes, respecter nos lois» et «être intégrés», jeudi sur LCI, avant un déplacement à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) sur le thème de l’intégration.
Ce déplacement fait suite à une étude, conduite par le politologue Gilles Kepel, à Clichy-sous-Bois et Montfermeil (Seine-Saint-Denis), qui a mis l’accent sur une «intensification de l’identité musulmane» chez des habitants qui se sentent relégués socialement.
«C’est précisément pour cela que je vais à Montfermeil», a expliqué le ministre, qui a ajouté: «Cette étude (…) montre que se constituent à Montfermeil, à Clichy-sous-Bois (…) des communautés qui sont d’origine immigrée, qui vivent selon des règles qui sont les leurs, qui s’éloignent du respect de la règle commune, et qui d’ailleurs ont peu connaissance des lois de la République, des modes de vie de la France.» «Je trouve que c’est un mode d’implantation des immigrés en France qui n’est pas acceptable», a dit Guéant, selon lequel «ce qui n’est pas acceptable, c’est que la règle de la communauté vienne en opposition à la règle de la vie commune en France», a-t-il insisté. «Les immigrés que nous accueillons chez nous doivent adopter nos coutumes, respecter nos lois. Ils doivent être intégrés», a fait valoir Guéant.
Cette déclaration intervient deux jours après la remise au ministre de l’Intérieur d’une «charte des droits et devoirs du citoyen français» élaborée par le Haut Conseil à l’Intégration (HCI), et que devront signer les étrangers naturalisés à partir du 1e janvier 2012.
«La naturalisation c’est un moment très important, c’est l’accès à la nationalité française, et ce n’est pas simplement une formalité administrative», a dit le ministre. Cela constitue «un acte d’adhésion aux principes essentiels de notre société, aux règles majeures de notre vie républicaine».
«Nous devons développer des programmes d’apprentissage du français et de familiarisation avec nos institutions et nos modes de vie, mais les personnes immigrées doivent aussi se plier à cette volonté qui est la nôtre. Quand on vient en France on adopte les modes de vie français et on n’importe pas les modes de vie d’ailleurs», a-t-il affirmé.
Ce déplacement fait suite à une étude, conduite par le politologue Gilles Kepel, à Clichy-sous-Bois et Montfermeil (Seine-Saint-Denis), qui a mis l’accent sur une «intensification de l’identité musulmane» chez des habitants qui se sentent relégués socialement.
«C’est précisément pour cela que je vais à Montfermeil», a expliqué le ministre, qui a ajouté: «Cette étude (…) montre que se constituent à Montfermeil, à Clichy-sous-Bois (…) des communautés qui sont d’origine immigrée, qui vivent selon des règles qui sont les leurs, qui s’éloignent du respect de la règle commune, et qui d’ailleurs ont peu connaissance des lois de la République, des modes de vie de la France.» «Je trouve que c’est un mode d’implantation des immigrés en France qui n’est pas acceptable», a dit Guéant, selon lequel «ce qui n’est pas acceptable, c’est que la règle de la communauté vienne en opposition à la règle de la vie commune en France», a-t-il insisté. «Les immigrés que nous accueillons chez nous doivent adopter nos coutumes, respecter nos lois. Ils doivent être intégrés», a fait valoir Guéant.
Cette déclaration intervient deux jours après la remise au ministre de l’Intérieur d’une «charte des droits et devoirs du citoyen français» élaborée par le Haut Conseil à l’Intégration (HCI), et que devront signer les étrangers naturalisés à partir du 1e janvier 2012.
«La naturalisation c’est un moment très important, c’est l’accès à la nationalité française, et ce n’est pas simplement une formalité administrative», a dit le ministre. Cela constitue «un acte d’adhésion aux principes essentiels de notre société, aux règles majeures de notre vie républicaine».
«Nous devons développer des programmes d’apprentissage du français et de familiarisation avec nos institutions et nos modes de vie, mais les personnes immigrées doivent aussi se plier à cette volonté qui est la nôtre. Quand on vient en France on adopte les modes de vie français et on n’importe pas les modes de vie d’ailleurs», a-t-il affirmé.
mardi 15 novembre 2011
[POLITIQUE] Quand les socialistes oublient la diversité (Le Parisien)
Contrairement à ses proclamations de promouvoir des candidats issus de l’immigration, le PS rechigne à leur confier des circonscriptions gagnables.
Ça ne s’arrange pas au PS côté diversité. Le sujet revient ce soir sur le tapis, au bureau national, à propos des investitures aux législatives de juin 2012. Et la grogne monte parmi les candidats qui ont cru aux promesses de leur parti d’avoir une Assemblée nationale plus représentative de la population française. « En termes de qualité des circonscriptions proposées, on est en dessous de ce qu’avait fait François Hollande en 2007.
Si on prend la fourchette haute, il y aura au maximum cinq élus issus de la diversité », juge un expert. Soit moins de 1% de la représentation nationale au Palais Bourbon!
Contrairement à 2007 où, pour la première fois, des circonscriptions « diversité » avaient été réservées, ce dispositif n’est pas reconduit. « Ce sera l’un des enjeux de la discussion de ce soir et il n’est pas impossible que l’on décide de geler des circonscriptions », précise toutefois Christophe Borgel, chargé des élections au PS.
Pour l’heure, même les figures socialistes les plus connues de la diversité ont bien du mal à s’imposer. Faouzi Lamdaoui, un très proche de Hollande qui n’avait été battu que de 300 voix en 2007 à Argenteuil (Val-d’Oise), a dû migrer vers la 9e circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et une partie de l’Afrique). A Lyon, Najat Belkacem, l’ancienne porte-parole de Ségolène Royal, serait, pour l’instant, à nouveau en lice dans la difficile circonscription de l’ancien ministre UMP Dominique Perben. Malek Boutih devait atterrir dans l’Essonne… jusqu’à ce que Julien Dray, qui avait annoncé qu’il ne se représenterait pas, se ravise.
De bien minces espoirs
Membre de la direction du PS, Razzy Hammadi va rencontrer à Montreuil un contexte local compliqué. Safia Otokoré et Kader Arif, respectivement en lice dans la 3e de Côte-d’Or et la 10e de Haute-Garonne, semblent mieux partis, même s’ils devront encore passer le filtre du vote des militants. A Sarcelles, dans un contexte délétère, l’ancienne tête de liste aux régionales dans le Val-d’Oise Ali Soumaré fait l’objet d’un sévère tir de barrage du maire de la ville, François Pupponi. A Paris, tous les sortants veulent être reconduits. Enfin, quelques candidats comme Yacine Djaziri (Nanterre) ou Zina Damani (Tourcoing) sont annoncés sur des circonscriptions jugées « gagnables en cas de vague rose ».
Les espoirs sont donc bien minces. « La direction actuelle n’est pas responsable de ce qui n’a pas été fait par celle d’avant », lâche, exaspéré par ces critiques, Borgel. Ce qui ne calme en rien les intéressés. « L’enjeu n’est pas tant de faire émerger de la diversité pour en faire des responsables, mais de favoriser l’émergence de personnalités pour ce qu’elles apportent en diversité », rappelle Razzi Hammadi. « Le vrai problème n’est pas technique, il est politique : le PS veut-il, oui ou non, une Assemblée aux vraies couleurs de la France? s’enflamme Boutih. Cette fois c’est la dernière chance, après on en tirera les conséquences politiques. » Avocate et adjointe au maire de Paris, la très pondérée Seybah Dagoma approuve : « Dans tous les congrès, on fait applaudir la diversité, il est temps de passer aux actes. » Le débat ne fait que commencer.
Ça ne s’arrange pas au PS côté diversité. Le sujet revient ce soir sur le tapis, au bureau national, à propos des investitures aux législatives de juin 2012. Et la grogne monte parmi les candidats qui ont cru aux promesses de leur parti d’avoir une Assemblée nationale plus représentative de la population française. « En termes de qualité des circonscriptions proposées, on est en dessous de ce qu’avait fait François Hollande en 2007.
Si on prend la fourchette haute, il y aura au maximum cinq élus issus de la diversité », juge un expert. Soit moins de 1% de la représentation nationale au Palais Bourbon!
Contrairement à 2007 où, pour la première fois, des circonscriptions « diversité » avaient été réservées, ce dispositif n’est pas reconduit. « Ce sera l’un des enjeux de la discussion de ce soir et il n’est pas impossible que l’on décide de geler des circonscriptions », précise toutefois Christophe Borgel, chargé des élections au PS.
Pour l’heure, même les figures socialistes les plus connues de la diversité ont bien du mal à s’imposer. Faouzi Lamdaoui, un très proche de Hollande qui n’avait été battu que de 300 voix en 2007 à Argenteuil (Val-d’Oise), a dû migrer vers la 9e circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et une partie de l’Afrique). A Lyon, Najat Belkacem, l’ancienne porte-parole de Ségolène Royal, serait, pour l’instant, à nouveau en lice dans la difficile circonscription de l’ancien ministre UMP Dominique Perben. Malek Boutih devait atterrir dans l’Essonne… jusqu’à ce que Julien Dray, qui avait annoncé qu’il ne se représenterait pas, se ravise.
De bien minces espoirs
Membre de la direction du PS, Razzy Hammadi va rencontrer à Montreuil un contexte local compliqué. Safia Otokoré et Kader Arif, respectivement en lice dans la 3e de Côte-d’Or et la 10e de Haute-Garonne, semblent mieux partis, même s’ils devront encore passer le filtre du vote des militants. A Sarcelles, dans un contexte délétère, l’ancienne tête de liste aux régionales dans le Val-d’Oise Ali Soumaré fait l’objet d’un sévère tir de barrage du maire de la ville, François Pupponi. A Paris, tous les sortants veulent être reconduits. Enfin, quelques candidats comme Yacine Djaziri (Nanterre) ou Zina Damani (Tourcoing) sont annoncés sur des circonscriptions jugées « gagnables en cas de vague rose ».
Les espoirs sont donc bien minces. « La direction actuelle n’est pas responsable de ce qui n’a pas été fait par celle d’avant », lâche, exaspéré par ces critiques, Borgel. Ce qui ne calme en rien les intéressés. « L’enjeu n’est pas tant de faire émerger de la diversité pour en faire des responsables, mais de favoriser l’émergence de personnalités pour ce qu’elles apportent en diversité », rappelle Razzi Hammadi. « Le vrai problème n’est pas technique, il est politique : le PS veut-il, oui ou non, une Assemblée aux vraies couleurs de la France? s’enflamme Boutih. Cette fois c’est la dernière chance, après on en tirera les conséquences politiques. » Avocate et adjointe au maire de Paris, la très pondérée Seybah Dagoma approuve : « Dans tous les congrès, on fait applaudir la diversité, il est temps de passer aux actes. » Le débat ne fait que commencer.
lundi 14 novembre 2011
[MAQUIS-RESTO] Cooptys (chez Viviane) change d'horaires
Changement d'horaire:s Cooptys (chez Viviane) votre établissement de détente au 61 rue voltaire Lyon 3e est ouvert: vendredi, samedi, dimanche à partir de 12h00 et mercredi, jeudi à partir de 17h00. Fermé: le lundi et mardi.
Menu: Sauce: graine, gombo, arachide, pépé soupe, gnagna.
Accompagnement: foutou, placali, riz, foufou.
Rendez-vous donc au "Bunker" !
Menu: Sauce: graine, gombo, arachide, pépé soupe, gnagna.
Accompagnement: foutou, placali, riz, foufou.
Rendez-vous donc au "Bunker" !
dimanche 13 novembre 2011
[TRAVAIL] Nouvelle manifestation d'étudiants étrangers contre la circulaire Guéant (Nouvel Obs)
À l'appel du Collectif du 31 mai, de la CGT, de l'Unef et de la Confédération étudiante, plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés à quelques pas du ministère du Travail.
Plusieurs centaines d'étudiants étrangers diplômés ont manifesté samedi à Paris pour réclamer le retrait de la circulaire Guéant qui restreint leur possibilité de travailler en France après leurs études, a constaté une journaliste de l'AFP.
À la suite de cette circulaire du 31 mai, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, n'ont pu obtenir un statut de salarié pour travailler en France, un sujet d'inquiétude relayé par les universités et grandes écoles.
À l'appel du Collectif du 31 mai, de la CGT, de l'Unef et de la Confédération étudiante, plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés à quelques pas du ministère du Travail, derrière une banderole proclamant: "Etudiants étrangers indésirables: diplômés, recrutés, expulsés. Le collectif du 31 mai exige le retrait immédiat de la circulaire Guéant. Non à la mort de la mobilité internationale, oui à l'ouverture et au rayonnement de la France".
De nombreux manifestants portaient des pancartes autour du cou: "Doctorat Paris, humiliés à la préfecture de Nanterre", "Master 2 Sorbonne, traînée dans la boue pendant 10 mois", "Sciences Eco Paris XVIII, bientôt expulsée", ou encore "Ingénieur en informatique, clandestine".
Students of the world
Les manifestants, dont des étudiants français de la Sorbonne, HEC ou Sciences Po, venus apporter leur soutien, ont appelé les étudiants du monde entier à ne pas venir en France: "Students of the world, Do not come to France", ont-ils scandé.
Cette manifestation intervient après un premier rassemblement qui avait réuni environ 500 personnes devant la Sorbonne le 13 octobre. Ce jour là, le collectif et la Confédération des grandes écoles (CGE) avaient obtenu du ministère de l'enseignement supérieur un réexamen de certains dossiers d'étudiants.
Sur environ 500 dossiers transmis au ministère, on recense jusqu'à présent "une soixantaine de cas traités positivement, une centaine de refus, et une centaine de cas qui ont eu des Obligations de quitter le territoire français (OQTF)" non exécutées, a expliqué à l'AFP la porte-parole du Collectif Fatma Chouaieb.
Plusieurs centaines d'étudiants étrangers diplômés ont manifesté samedi à Paris pour réclamer le retrait de la circulaire Guéant qui restreint leur possibilité de travailler en France après leurs études, a constaté une journaliste de l'AFP.
À la suite de cette circulaire du 31 mai, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, n'ont pu obtenir un statut de salarié pour travailler en France, un sujet d'inquiétude relayé par les universités et grandes écoles.
À l'appel du Collectif du 31 mai, de la CGT, de l'Unef et de la Confédération étudiante, plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés à quelques pas du ministère du Travail, derrière une banderole proclamant: "Etudiants étrangers indésirables: diplômés, recrutés, expulsés. Le collectif du 31 mai exige le retrait immédiat de la circulaire Guéant. Non à la mort de la mobilité internationale, oui à l'ouverture et au rayonnement de la France".
De nombreux manifestants portaient des pancartes autour du cou: "Doctorat Paris, humiliés à la préfecture de Nanterre", "Master 2 Sorbonne, traînée dans la boue pendant 10 mois", "Sciences Eco Paris XVIII, bientôt expulsée", ou encore "Ingénieur en informatique, clandestine".
Students of the world
Les manifestants, dont des étudiants français de la Sorbonne, HEC ou Sciences Po, venus apporter leur soutien, ont appelé les étudiants du monde entier à ne pas venir en France: "Students of the world, Do not come to France", ont-ils scandé.
Cette manifestation intervient après un premier rassemblement qui avait réuni environ 500 personnes devant la Sorbonne le 13 octobre. Ce jour là, le collectif et la Confédération des grandes écoles (CGE) avaient obtenu du ministère de l'enseignement supérieur un réexamen de certains dossiers d'étudiants.
Sur environ 500 dossiers transmis au ministère, on recense jusqu'à présent "une soixantaine de cas traités positivement, une centaine de refus, et une centaine de cas qui ont eu des Obligations de quitter le territoire français (OQTF)" non exécutées, a expliqué à l'AFP la porte-parole du Collectif Fatma Chouaieb.
samedi 12 novembre 2011
[ASSOCIATION] Assemblée générale des Béninois de Rhône Alpes le 27 novembre à Lyon
Le bureau exécutif de l'A.B.R.A a le plaisir de vous inviter à l'Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le :
Dimanche 27 Novembre 2011 à 14h précises
Au Musée Africain de Lyon. 150 cours, Gambetta Lyon 3è
Accès: Métro D Arrêt Garibaldi ou Bus C6, C7, C25 Arrêt : Manufacture des tabacs.
ORDRE DU JOUR
1° Rapport moral
2° Rapport d'activités
3° Rapport financier
4° Divers
5° Demande de quitus
6° Mise en place d'un comité électoral
7° Election du nouveau bureau
8° Pot de l'amitié
Compte tenu de l'importance de l'ordre du jour proposé, la présence de tous est vivement souhaitée.
Recevez nos sincères salutations.
Pour le bureau
Wassi ZOUNON
Président
06 11 44 28 78
Cyrille GNIKPO
Secrétaire Général
06 22 19 04 60
ASSOCIATION DES BENINOIS DE RHÔNE-ALPES
A.B.R.A
Siège social: Hôtel municipal 7 rue, Major Martin
B.P 1224 69203 LYON CEDEX 01
http://abra.blog4ever.com
Dimanche 27 Novembre 2011 à 14h précises
Au Musée Africain de Lyon. 150 cours, Gambetta Lyon 3è
Accès: Métro D Arrêt Garibaldi ou Bus C6, C7, C25 Arrêt : Manufacture des tabacs.
ORDRE DU JOUR
1° Rapport moral
2° Rapport d'activités
3° Rapport financier
4° Divers
5° Demande de quitus
6° Mise en place d'un comité électoral
7° Election du nouveau bureau
8° Pot de l'amitié
Compte tenu de l'importance de l'ordre du jour proposé, la présence de tous est vivement souhaitée.
Recevez nos sincères salutations.
Pour le bureau
Wassi ZOUNON
Président
06 11 44 28 78
Cyrille GNIKPO
Secrétaire Général
06 22 19 04 60
ASSOCIATION DES BENINOIS DE RHÔNE-ALPES
A.B.R.A
Siège social: Hôtel municipal 7 rue, Major Martin
B.P 1224 69203 LYON CEDEX 01
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jeudi 10 novembre 2011
[POLITIQUE] Convention UMP sur la nationalité : Jeannette Bougrab se dit "blessée" (Le Point)
La secrétaire d'État à la Jeunesse a dénoncé, jeudi, certains propos tenus en réunion publique.
La secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab, fille de harki, a déploré jeudi, en pleine convention UMP sur la nationalité, "certains mots qui blessent", notamment sur le manque de volonté d'intégration des immigrés en France. "Attention à certains mots qui blessent. J'ai été blessée par les propos de (l'historien) Dimitri Casali et de (l'essayiste) Malika Sorel-Sutter", qui étaient invités comme intervenants à cette convention, a-t-elle lancé. Dimitri Casali a déclaré qu'il fallait "réapprendre aux enfants à aimer la France", déplorant au passage que les manuels d'histoire fassent la part belle aux empires africains au détriment de François 1er. Malika Sorel-Sutter a, elle, évoqué un déficit d'intégration, une mauvaise maîtrise de la langue et une ghettoïsation des immigrés souvent "voulue" et non "subie". L'UMP a aussi mis l'accent sur la nécessité d'écrire et de parler le français pour mieux s'intégrer.
"Moi, je suis fille de harki. Je n'ai aucun problème à venir débattre sur les questions de citoyenneté et de patriotisme parce que, dans ma famille, on sait le prix que cela a été", a lancé Jeannette Bougrab. "Mon père ne sait pas lire ni écrire et il est sans doute plus français que vous ne l'êtes. Mon père, demain, 11 novembre, il portera le drapeau. Il fait partie des officiers de réserve. Est-ce qu'on va le dénoncer parce qu'il ne sait pas lire ni écrire ? (...) Les gens comme mon père ne pouvaient pas aller à l'école. Dans l'Algérie coloniale, mon père n'est même pas allé en cours préparatoire parce qu'il n'y avait pas d'école", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, "apprendre la civilisation arabe, la civilisation chinoise et les autres grandes civilisations, c'est un atout à l'heure de la mondialisation", a souligné Jeannette Bougrab.
"Merci de nous dire ta vérité. Si toutes les familles en France étaient (comme) ta famille, on n'aurait pas besoin de faire une convention aujourd'hui", lui a répondu le député UMP Lionnel Luca (Droite populaire), qui animait les débats. "Mais on n'exige pas pour hier ce que l'on est en droit d'exiger aujourd'hui. Un jeune d'aujourd'hui, quand l'école est obligatoire, c'est quand même bien qu'il maîtrise la langue nationale. On ne demande pas de porter les armes mais seulement le stylo-plume, ce n'est pas un effort insurmontable", a-t-il ajouté.
La secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab, fille de harki, a déploré jeudi, en pleine convention UMP sur la nationalité, "certains mots qui blessent", notamment sur le manque de volonté d'intégration des immigrés en France. "Attention à certains mots qui blessent. J'ai été blessée par les propos de (l'historien) Dimitri Casali et de (l'essayiste) Malika Sorel-Sutter", qui étaient invités comme intervenants à cette convention, a-t-elle lancé. Dimitri Casali a déclaré qu'il fallait "réapprendre aux enfants à aimer la France", déplorant au passage que les manuels d'histoire fassent la part belle aux empires africains au détriment de François 1er. Malika Sorel-Sutter a, elle, évoqué un déficit d'intégration, une mauvaise maîtrise de la langue et une ghettoïsation des immigrés souvent "voulue" et non "subie". L'UMP a aussi mis l'accent sur la nécessité d'écrire et de parler le français pour mieux s'intégrer.
"Moi, je suis fille de harki. Je n'ai aucun problème à venir débattre sur les questions de citoyenneté et de patriotisme parce que, dans ma famille, on sait le prix que cela a été", a lancé Jeannette Bougrab. "Mon père ne sait pas lire ni écrire et il est sans doute plus français que vous ne l'êtes. Mon père, demain, 11 novembre, il portera le drapeau. Il fait partie des officiers de réserve. Est-ce qu'on va le dénoncer parce qu'il ne sait pas lire ni écrire ? (...) Les gens comme mon père ne pouvaient pas aller à l'école. Dans l'Algérie coloniale, mon père n'est même pas allé en cours préparatoire parce qu'il n'y avait pas d'école", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, "apprendre la civilisation arabe, la civilisation chinoise et les autres grandes civilisations, c'est un atout à l'heure de la mondialisation", a souligné Jeannette Bougrab.
"Merci de nous dire ta vérité. Si toutes les familles en France étaient (comme) ta famille, on n'aurait pas besoin de faire une convention aujourd'hui", lui a répondu le député UMP Lionnel Luca (Droite populaire), qui animait les débats. "Mais on n'exige pas pour hier ce que l'on est en droit d'exiger aujourd'hui. Un jeune d'aujourd'hui, quand l'école est obligatoire, c'est quand même bien qu'il maîtrise la langue nationale. On ne demande pas de porter les armes mais seulement le stylo-plume, ce n'est pas un effort insurmontable", a-t-il ajouté.
[LITTERATURE] Rama Yade publie "Plaidoyer pour une instruction publique"
Rama Yade a parcouru la France pendant plusieurs mois, à la rencontre des professeurs et des élèves. Elle en rapporte une réflexion sur le système d’éducation de la jeunesse où elle se livre aussi, revenant sur sa propre formation scolaire et intellectuelle. Dans ce livre à la fois personnel et engagé, elle propose de recentrer l’école sur la notion d’instruction publique.
L’ « Education nationale » a en effet fait ses preuves après des décennies d’expérimentation, mais dans le mauvais sens. Réforme après réforme, elle a cessé de devenir le lieu de la transmission du savoir pour devenir un laboratoire de l’«expression personnelle » où tout se vaut et rien ne réussit.
Parsemé de formules frappantes (« l’école s’est vue assigner un objectif utilitariste », « la discrimination positive pour solde de tout compte »…), aussi excitant pour l’esprit que provoquant envers les vieux dogmes usés, Pour l’instruction publique dépasse aussi bien le constat amer que les vieilles oppositions politiques. L’école n’est ni à droite, ni à gauche, elle doit être pour la jeunesse.
C’est dans cette perspective que Rama Yade établit une liste de propositions audacieuses, parmi lesquelles l’interdiction des méthodes mixtes de lecture, la restauration des heures de cours dans les matières fondamentales, le retour des cours le samedi matin et bien d’autres idées destinées à restaurer la confiance dans cette nouvelle instruction publique.
L’ « Education nationale » a en effet fait ses preuves après des décennies d’expérimentation, mais dans le mauvais sens. Réforme après réforme, elle a cessé de devenir le lieu de la transmission du savoir pour devenir un laboratoire de l’«expression personnelle » où tout se vaut et rien ne réussit.
Parsemé de formules frappantes (« l’école s’est vue assigner un objectif utilitariste », « la discrimination positive pour solde de tout compte »…), aussi excitant pour l’esprit que provoquant envers les vieux dogmes usés, Pour l’instruction publique dépasse aussi bien le constat amer que les vieilles oppositions politiques. L’école n’est ni à droite, ni à gauche, elle doit être pour la jeunesse.
C’est dans cette perspective que Rama Yade établit une liste de propositions audacieuses, parmi lesquelles l’interdiction des méthodes mixtes de lecture, la restauration des heures de cours dans les matières fondamentales, le retour des cours le samedi matin et bien d’autres idées destinées à restaurer la confiance dans cette nouvelle instruction publique.
Diplômée de l’Institut d’Etudes politiques de Paris, Rama Yade a été secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme en 2007, puis secré-taire d’Etat chargée des Sports en 2009. Elle quitte le gouverne-ment en 2010 et est nommée, la même année, ambassadrice de France auprès de l’Unesco. Fonction dont elle démissionne en 2011 après avoir quitté l’UMP pour rejoindre le parti radical.
Elle est actuellement chargée de l’éducation auprès de Jean-Louis Borloo. En 2010, Rama Yade a publié Lettre à la jeunesse aux éditions Grasset.
mardi 8 novembre 2011
[CULTURE] Paris met le cap sur la photo africaine (Le Point)
De Paris Photo à la Fnac, en passant par une exposition dans le métro, la capitale présente les talents d'un continent.
L'Afrique est à la mode, dit-on, mais une mode sacrément durable alors... À l'image du développement d'un art encore jeune sur le continent africain, mais qui s'impose et révèle régulièrement de nouveaux talents : la photographie. Paris, en novembre, accueille expositions et manifestations dans une belle synergie avec la 9e Biennale de la photographie africaine qui s'ouvre à Bamako, au Mali. En croisant les regards, la Fnac a pris de l'avance sur l'incontournable rendez-vous de Paris Photo, où l'Afrique est à l'honneur. La Fnac Forum des Halles propose notamment au photographe congolais Baudouin Mouanda, révélé aux Rencontres de Bamako voici deux ans, avec ses photos de sapeurs, d'installer un studio gratuit "Portrait de famille" sur le principe de ceux que l'on continue de voir dans les capitales africaines. On pourra poser devant l'objectif de Mouanda (sapés, de préférence !) comme les familles maliennes le firent devant celui de Seydou Keïta, et encore aujourd'hui de Malick Sidibé, pour ne citer que les noms les plus célèbres parmi les "anciens".
Pour en savoir davantage sur l'histoire de la photographie africaine, autant se diriger tout de suite vers la maison Revue noire, qui expose actuellement les clichés des nuits et des jours de Kinshasa de Jean Depara. Sur son stand de Paris Photo, au Grand Palais, la Revue noire, qui explore la photo africaine depuis plus de dix ans, en racontera les grands moments et les acteurs parfois oubliés. Galeries spécialisées, collection privée d'Arthur Walter sur le thème du portrait photographique et pléiade d'artistes invités font de cette quinzième édition de Paris photo un moment très attendu.
À côté de la mise en valeur des photographes africains, signalons aussi dans ce mois de novembre parisien le regard sur l'Afrique de photographes étrangers... Tel Philippe Bordas, qui expose à la Fnac sa superbe série sur les chasseurs du Mali. Toujours à propos de chasseurs, mais cette fois s'agissant de ceux du royaume de Bantè (actuel Nigeria), la fondation Zinsou présente, dans le métro parisien, le travail du Belge Jean-Dominique Burton... Si tout ça ne fait pas un monde !
Rencontres de Bamako, Biennale africaine de la photographie, du 1er novembre au 1er janvier
Paris Photo , du 10 ou 13 novembre au Grand Palais : 12 heures - 20 heures (19 heures le dimanche) Nocturne le vendredi soir jusqu'à 21 h 30
Fnac, les 11 et 12 novembre, studio photo Baudouin Mouanda
Exposition-Métro ligne 14. Stations Madeleine & Pyramides du 8 au 14 novembre 2011
Exposition Chasseurs Nagô Royaume de Bantè de Jean-Dominique Burton, du 8 au 14 novembre 2011
Maison Revue noire, Depara night and day in Kinshasa, 1955-1965 jusqu'au 24 décembre.
L'Afrique est à la mode, dit-on, mais une mode sacrément durable alors... À l'image du développement d'un art encore jeune sur le continent africain, mais qui s'impose et révèle régulièrement de nouveaux talents : la photographie. Paris, en novembre, accueille expositions et manifestations dans une belle synergie avec la 9e Biennale de la photographie africaine qui s'ouvre à Bamako, au Mali. En croisant les regards, la Fnac a pris de l'avance sur l'incontournable rendez-vous de Paris Photo, où l'Afrique est à l'honneur. La Fnac Forum des Halles propose notamment au photographe congolais Baudouin Mouanda, révélé aux Rencontres de Bamako voici deux ans, avec ses photos de sapeurs, d'installer un studio gratuit "Portrait de famille" sur le principe de ceux que l'on continue de voir dans les capitales africaines. On pourra poser devant l'objectif de Mouanda (sapés, de préférence !) comme les familles maliennes le firent devant celui de Seydou Keïta, et encore aujourd'hui de Malick Sidibé, pour ne citer que les noms les plus célèbres parmi les "anciens".
Pour en savoir davantage sur l'histoire de la photographie africaine, autant se diriger tout de suite vers la maison Revue noire, qui expose actuellement les clichés des nuits et des jours de Kinshasa de Jean Depara. Sur son stand de Paris Photo, au Grand Palais, la Revue noire, qui explore la photo africaine depuis plus de dix ans, en racontera les grands moments et les acteurs parfois oubliés. Galeries spécialisées, collection privée d'Arthur Walter sur le thème du portrait photographique et pléiade d'artistes invités font de cette quinzième édition de Paris photo un moment très attendu.
À côté de la mise en valeur des photographes africains, signalons aussi dans ce mois de novembre parisien le regard sur l'Afrique de photographes étrangers... Tel Philippe Bordas, qui expose à la Fnac sa superbe série sur les chasseurs du Mali. Toujours à propos de chasseurs, mais cette fois s'agissant de ceux du royaume de Bantè (actuel Nigeria), la fondation Zinsou présente, dans le métro parisien, le travail du Belge Jean-Dominique Burton... Si tout ça ne fait pas un monde !
Rencontres de Bamako, Biennale africaine de la photographie, du 1er novembre au 1er janvier
Paris Photo , du 10 ou 13 novembre au Grand Palais : 12 heures - 20 heures (19 heures le dimanche) Nocturne le vendredi soir jusqu'à 21 h 30
Fnac, les 11 et 12 novembre, studio photo Baudouin Mouanda
Exposition-Métro ligne 14. Stations Madeleine & Pyramides du 8 au 14 novembre 2011
Exposition Chasseurs Nagô Royaume de Bantè de Jean-Dominique Burton, du 8 au 14 novembre 2011
Maison Revue noire, Depara night and day in Kinshasa, 1955-1965 jusqu'au 24 décembre.
dimanche 6 novembre 2011
[JUSTICE] Il se bat pour libérer son épouse emprisonnée au Cameroun (Le Parisien)
Son épouse croupit depuis près de deux ans dans une prison de Yaoundé. Michel Loyse lance un appel de détresse pour que la France n'abandonne pas l'une de ses ressortissantes, prisonnière selon lui dans une affaire au Cameroun plus politique que judiciaire. Ex-avocate de l'Etat camerounais, Lydienne Yen-Eyoum a été arrêtée en janvier 2010 au Cameroun et placée en détention provisoire pour des faits présumés de détournement de fonds, dans le cadre de l'opération anticorruption du pays, baptisée Epervier.
Son mari étant Français, cette Camerounaise née en 1959 a obtenu en septembre 2010, en détention, la nationalité française. A ce titre, elle a porté plainte en juillet à Paris, via ses avocats français, Caroline Wassermann et Christian Charrière-Bournazel, pour «détention arbitraire, tortures et actes de barbarie» visant notamment le président camerounais Paul Biya.
Contre l'avis du parquet de Paris, la juge d'instruction française Sylvia Zimmermann a décidé en septembre d'enquêter sur ces faits, le code pénal camerounais fixant à 18 mois la limite d'une détention provisoire. Mais le parquet a fait appel, douchant les espoirs de Michel Loyse. «Pourquoi donc la justice française refuse que la juge aille jusqu'au bout de sa décision d'enquêter? Je ne le comprends pas et je veux lancer un SOS», déclare cet ancien directeur général adjoint du Crédit Lyonnais au Cameroun. Un groupe de soutien à Lydienne Yen-Eyoum a d'ailleurs été créé à ce sujet.
«La justice française doit se rendre compte du fonctionnement de la justice camerounaise, des conditions de détention, de la parodie qu'est le code de procédure pénale camerounais», accuse-t-il. A la prison Kondengui de Yaoundé, Lydienne Yen-Eyoum a vécu avec 14 autres détenues, dont certaines condamnées pour meurtre, dans une pièce de 12 mètres carrés, jusqu'en mars 2011, selon son mari. Elle a alors emménagé dans une cellule pour deux rénovée aux frais de son époux. Mais le 1er novembre, elle y a été agressée par sa co-détenue, ce qui a entraîné vendredi son retour dans une cellule à 15 lits, ont indiqué ses avocats «scandalisés» par le blocage judiciaire en France. «En attendant l'examen de l'appel du parquet de Paris, Mme Yen-Eyoum crève à petit feu dans sa prison», dénonce Me Wassermann pour qui «il ne faudra pas pleurer le jour où on la retrouvera morte.»
Accusée d'avoir détourné un milliard de Francs CFA
Lydienne Yen-Eyoum, qu'il a épousée en 2006, est accusée d'avoir détourné un peu plus d'un milliard de Francs CFA, soit 1,524 millions d'euros, sur des fonds qu'elle avait recouvrés auprès de la filiale camerounaise de la Société générale (SGBC) alors qu'elle était mandatée par les Finances camerounaises pour régler un litige vieux de 17 ans.
L'avocate soutient que le ministère lui avait ordonné de conserver cette somme le temps que ses honoraires soient définis. Deux anciens ministres, Polycarpe Abah Abah et Henri Engoulou, ont également été détenus dans cette affaire. «Mon épouse est détenue pour des raisons politiques dans le cadre d'Epervier, opération qui, selon une partie de l'opinion publique relayée par la presse camerounaise et internationale, avait pour objectif d'évincer un certain nombre de candidats potentiels à la présidence jusqu'à ce que Paul Biya soit réélu», a-t-il dit.
Au pouvoir depuis 1982,le président Biya a été reconduit pour un sixième mandat le 9 octobre lors d'un scrutin dont Paris et Washington ont dénoncé les irrégularités. M. Loyse s'appuie sur une lettre de la présidence camerounaise du 29 décembre 2009, donnant au ministère de la Justice l'accord de M. Biya au «défèrement» de son épouse, une preuve selon lui que la justice camerounaise n'est «pas indépendante».
Interrogé depuis Paris, un porte-parole du gouvernement à Yaoundé s'est pour l'heure refusé à tout commentaire. Michel Loyse a donc décidé de s'en remettre aux autorités françaises.
Son mari étant Français, cette Camerounaise née en 1959 a obtenu en septembre 2010, en détention, la nationalité française. A ce titre, elle a porté plainte en juillet à Paris, via ses avocats français, Caroline Wassermann et Christian Charrière-Bournazel, pour «détention arbitraire, tortures et actes de barbarie» visant notamment le président camerounais Paul Biya.
Contre l'avis du parquet de Paris, la juge d'instruction française Sylvia Zimmermann a décidé en septembre d'enquêter sur ces faits, le code pénal camerounais fixant à 18 mois la limite d'une détention provisoire. Mais le parquet a fait appel, douchant les espoirs de Michel Loyse. «Pourquoi donc la justice française refuse que la juge aille jusqu'au bout de sa décision d'enquêter? Je ne le comprends pas et je veux lancer un SOS», déclare cet ancien directeur général adjoint du Crédit Lyonnais au Cameroun. Un groupe de soutien à Lydienne Yen-Eyoum a d'ailleurs été créé à ce sujet.
«La justice française doit se rendre compte du fonctionnement de la justice camerounaise, des conditions de détention, de la parodie qu'est le code de procédure pénale camerounais», accuse-t-il. A la prison Kondengui de Yaoundé, Lydienne Yen-Eyoum a vécu avec 14 autres détenues, dont certaines condamnées pour meurtre, dans une pièce de 12 mètres carrés, jusqu'en mars 2011, selon son mari. Elle a alors emménagé dans une cellule pour deux rénovée aux frais de son époux. Mais le 1er novembre, elle y a été agressée par sa co-détenue, ce qui a entraîné vendredi son retour dans une cellule à 15 lits, ont indiqué ses avocats «scandalisés» par le blocage judiciaire en France. «En attendant l'examen de l'appel du parquet de Paris, Mme Yen-Eyoum crève à petit feu dans sa prison», dénonce Me Wassermann pour qui «il ne faudra pas pleurer le jour où on la retrouvera morte.»
Accusée d'avoir détourné un milliard de Francs CFA
Lydienne Yen-Eyoum, qu'il a épousée en 2006, est accusée d'avoir détourné un peu plus d'un milliard de Francs CFA, soit 1,524 millions d'euros, sur des fonds qu'elle avait recouvrés auprès de la filiale camerounaise de la Société générale (SGBC) alors qu'elle était mandatée par les Finances camerounaises pour régler un litige vieux de 17 ans.
L'avocate soutient que le ministère lui avait ordonné de conserver cette somme le temps que ses honoraires soient définis. Deux anciens ministres, Polycarpe Abah Abah et Henri Engoulou, ont également été détenus dans cette affaire. «Mon épouse est détenue pour des raisons politiques dans le cadre d'Epervier, opération qui, selon une partie de l'opinion publique relayée par la presse camerounaise et internationale, avait pour objectif d'évincer un certain nombre de candidats potentiels à la présidence jusqu'à ce que Paul Biya soit réélu», a-t-il dit.
Au pouvoir depuis 1982,le président Biya a été reconduit pour un sixième mandat le 9 octobre lors d'un scrutin dont Paris et Washington ont dénoncé les irrégularités. M. Loyse s'appuie sur une lettre de la présidence camerounaise du 29 décembre 2009, donnant au ministère de la Justice l'accord de M. Biya au «défèrement» de son épouse, une preuve selon lui que la justice camerounaise n'est «pas indépendante».
Interrogé depuis Paris, un porte-parole du gouvernement à Yaoundé s'est pour l'heure refusé à tout commentaire. Michel Loyse a donc décidé de s'en remettre aux autorités françaises.
jeudi 3 novembre 2011
[POLITIQUE] "En 2012 ne votez pas blanc" tel est le slogan de Patrick Lozès (Nouvel Obs)
"En 2012 ne votez pas blanc" ! C'est le slogan un brin provoc de l'affiche de campagne que va déployer dans les prochains jours Patrick Lozès, candidat à la présidentielle et ancien président du Cran (Conseil représentatif des Associations noires). Il s'agit, selon son entourage, "d'anticiper les caricatures" : "Puisqu'il est parfois considéré, à tort, comme le candidat des minorités, il a voulu jouer sur ce registre sur un ton décalé, humoristique, très second degré."
[RELIGION] Messe à Lyon le 18 novembre à l'occasion de la visite du Pape au Bénin
A L'occasion de la visite du PAPE au Bénin le Cardinal Philippe BARBARIN dira une messe vendredi 18 novembre 2011 à la cathédrale saint Jean.
Toute la Communauté Béninoise est conviée à 17h pour célébrer en communion dans la joie et l 'allégresse cet événement exceptionnel. Le PAPE honore le Bénin. Croyants et non croyants Venons nombreux en reconnaissance de cette fraternité que nous témoigne l'église de Lyon.
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