François Fillon s’est «opposé de toutes ses forces» samedi devant des cadres UMP au droit de vote des étrangers qui doit passer, selon lui, par l’acquisition de la nationalité française et non correspondre à un «droit de vote à géométrie variable».
Nicolas Sarkozy a relancé mercredi la controverse sur le droit de vote des étrangers hors UE aux élections locales, en qualifiant de «hasardeuse» une proposition de loi de la gauche sénatoriale sur cette question que la Haute Assemblée doit examiner le 8 décembre. Il s’y était pourtant dit favorable en 2001 et 2005.
«Je m’oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s’apprête à débattre et à adopter», a déclaré le Premier ministre. Le Premier ministre voit dans l’examen par le Sénat d’une proposition de loi adoptée sous le gouvernement de Lionel Jospin «une sorte d’atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie».
«Et il y a plus grave: pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l’on paye. C’est le résultat d’une volonté de partager un destin commun, c’est une volonté qui est scellée par l’acquisition de la nationalité française», a estimé M. Fillon, très applaudi.
«Je suis contre les communautarismes, c’est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon.
Selon lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d’intégration, et l’intégration signifie que l’étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».
lundi 28 novembre 2011
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