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jeudi 17 novembre 2011

[POLITIQUE] Les immigrés «doivent adopter nos coutumes», insiste Guéant (Lbération)

Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, a affirmé que «les immigrés que nous accueillons chez nous» devaient «adopter nos coutumes, respecter nos lois» et «être intégrés», jeudi sur LCI, avant un déplacement à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) sur le thème de l’intégration.

Ce déplacement fait suite à une étude, conduite par le politologue Gilles Kepel, à Clichy-sous-Bois et Montfermeil (Seine-Saint-Denis), qui a mis l’accent sur une «intensification de l’identité musulmane» chez des habitants qui se sentent relégués socialement.

«C’est précisément pour cela que je vais à Montfermeil», a expliqué le ministre, qui a ajouté: «Cette étude (…) montre que se constituent à Montfermeil, à Clichy-sous-Bois (…) des communautés qui sont d’origine immigrée, qui vivent selon des règles qui sont les leurs, qui s’éloignent du respect de la règle commune, et qui d’ailleurs ont peu connaissance des lois de la République, des modes de vie de la France.» «Je trouve que c’est un mode d’implantation des immigrés en France qui n’est pas acceptable», a dit Guéant, selon lequel «ce qui n’est pas acceptable, c’est que la règle de la communauté vienne en opposition à la règle de la vie commune en France», a-t-il insisté. «Les immigrés que nous accueillons chez nous doivent adopter nos coutumes, respecter nos lois. Ils doivent être intégrés», a fait valoir Guéant.

Cette déclaration intervient deux jours après la remise au ministre de l’Intérieur d’une «charte des droits et devoirs du citoyen français» élaborée par le Haut Conseil à l’Intégration (HCI), et que devront signer les étrangers naturalisés à partir du 1e janvier 2012.

«La naturalisation c’est un moment très important, c’est l’accès à la nationalité française, et ce n’est pas simplement une formalité administrative», a dit le ministre. Cela constitue «un acte d’adhésion aux principes essentiels de notre société, aux règles majeures de notre vie républicaine».

«Nous devons développer des programmes d’apprentissage du français et de familiarisation avec nos institutions et nos modes de vie, mais les personnes immigrées doivent aussi se plier à cette volonté qui est la nôtre. Quand on vient en France on adopte les modes de vie français et on n’importe pas les modes de vie d’ailleurs», a-t-il affirmé.

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