À l'appel du Collectif du 31 mai, de la CGT, de l'Unef et de la Confédération étudiante, plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés à quelques pas du ministère du Travail.
Plusieurs centaines d'étudiants étrangers diplômés ont manifesté samedi à Paris pour réclamer le retrait de la circulaire Guéant qui restreint leur possibilité de travailler en France après leurs études, a constaté une journaliste de l'AFP.
À la suite de cette circulaire du 31 mai, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, n'ont pu obtenir un statut de salarié pour travailler en France, un sujet d'inquiétude relayé par les universités et grandes écoles.
À l'appel du Collectif du 31 mai, de la CGT, de l'Unef et de la Confédération étudiante, plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés à quelques pas du ministère du Travail, derrière une banderole proclamant: "Etudiants étrangers indésirables: diplômés, recrutés, expulsés. Le collectif du 31 mai exige le retrait immédiat de la circulaire Guéant. Non à la mort de la mobilité internationale, oui à l'ouverture et au rayonnement de la France".
De nombreux manifestants portaient des pancartes autour du cou: "Doctorat Paris, humiliés à la préfecture de Nanterre", "Master 2 Sorbonne, traînée dans la boue pendant 10 mois", "Sciences Eco Paris XVIII, bientôt expulsée", ou encore "Ingénieur en informatique, clandestine".
Students of the world
Les manifestants, dont des étudiants français de la Sorbonne, HEC ou Sciences Po, venus apporter leur soutien, ont appelé les étudiants du monde entier à ne pas venir en France: "Students of the world, Do not come to France", ont-ils scandé.
Cette manifestation intervient après un premier rassemblement qui avait réuni environ 500 personnes devant la Sorbonne le 13 octobre. Ce jour là, le collectif et la Confédération des grandes écoles (CGE) avaient obtenu du ministère de l'enseignement supérieur un réexamen de certains dossiers d'étudiants.
Sur environ 500 dossiers transmis au ministère, on recense jusqu'à présent "une soixantaine de cas traités positivement, une centaine de refus, et une centaine de cas qui ont eu des Obligations de quitter le territoire français (OQTF)" non exécutées, a expliqué à l'AFP la porte-parole du Collectif Fatma Chouaieb.
dimanche 13 novembre 2011
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