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lundi 31 octobre 2011

[NÉCROLOGIE] Veillée en hommage à la tante de Mme Rachel Amougou le 11 novembre à Lyon

Bonjour a tous et a toutes de Mme AMOUGOU Rachel ancienne d'église à lyon a la douleur de vous annoncer le décés de sa tante Mme MEZEGUE Claire décés survenue le 19 octobre 2011
à l'hopital central de yaoundé une veillé de prière sera organisée le 11 novembre 2011 à l'église trinité au 111 avenu jean mermoz à lyon 8 ème à partir de 17h00 , Mon numéro de tel : 0685367735
Merci pour votre soutien et à Bientot Rachel AMOUGOU

jeudi 27 octobre 2011

[COTE D'VOIRE] Arnaque sur Internet : ils pensaient venir en aide à une amie coincée à Abidjan (Le Progrès)

Montfaucon-en-Velay 43). La directrice de l’école de musique s’est fait pirater sa boîte mail.

Décidément, les escrocs en informatique sont à l’aise pour exploiter toutes les combines et failles du système afin d’extorquer de l’argent. Christine Bouret, enseignante et directrice de l’école de musique Apausecroche, du pays de Montfaucon, vient d’être victime d’un de ces malfaiteurs de la Toile.

Tout a commencé avec la réception d’un e-mail, émis le 19 octobre, et qu’elle croyait émanant de son opérateur Google.

Celui-ci précisait : « Service alerte : compte tenu que votre boîte mail va être mise en maintenance, veuillez nous faire connaître votre code d’accès, sinon vous allez perdre tous vos contacts. »

Pensant bien faire, l’enseignante a répondu dans la foulée, « d’autant que ma boîte accusait depuis quelque temps des problèmes ».

Mais la suite allait prendre une autre tournure ! L’escroquerie pouvait commencer : tous les contacts de Christine Bouret recevaient, le 22 octobre, un courriel indiquant que l’enseignante était en déplacement en Afrique, « pour une affaire importante ».

Avec ce message alarmiste : « J’ai urgemment besoin de ton soutien et d’un apport financier. De plus, je te demande de garder surtout la confidentialité de mon courriel, je t’en prie car tu es mon seul espoir. Je peux seulement communiquer par mail. S’il te plaît, c’est vraiment délicat. Je suis vraiment dans le stress. Je reste dans l’attente de ton message… »

Pour vérifier le bien-fondé de cet « appel au secours », certaines personnes ont essayé de contacter l’enseignante. Mais comme c’était les vacances scolaires, elle était difficilement joignable. Certaines, moins méfiantes, ont mordu à l’hameçon et un échange d’e-mails s’est instauré. Le dernier précisait d’envoyer un mandat à l’adresse suivante : Western Union, rue de l’Hôpital à Abidjan.


Très vite, la supercherie était découverte et Christine Bouret, après avoir modifié son code d’accès, en informait tous ses contacts. Il semble qu’aucun envoi d’argent n’a été opéré à ce jour. La gendarmerie n’a pu enregistrer de dépôt de plainte car aucune loi ne couvre ce type de délit actuellement.

Conclusion à l’issue de cette arnaque : il ne faut jamais donner un code d’accès sur simple demande informatique !

[NÉCROLOGIE] Messe d'action de grâce pour Joackim Ekoué le samedi 29 Octobre

La famille EKOUE , l'association Fraternité Togolaise "NOVISSI" , La chorale Togo-Benin vous remercient des nombreuses marques de sympathie et d'affection que vous leur avez témoignées lors du décès de leur très cher et regretté EKOUE Folly Joackim le Dimanche 11 septembre 2011 et vous prient d'assister ou de vous unir d'intention à la messe d'action de grâce qui sera dite le:

Samedi 29 octobre 2011 à 9h30 en l'église Notre Dame de l'espérance à Villeurbanne

mardi 25 octobre 2011

[TÉLÉVISION] Deuxième "casting de la diversité" à France Télévisions (Nouvel Obs)

La semaine dernière, le groupe France Télévisions a organisé un casting pour dénicher de nouveaux présentateurs issus de la diversité, révèle le site 20minutes.fr. Apparemment fait de manière très discrète, ce nouveau “casting de la diversité” a passé en revue une vingtaine d’animateurs et journalistes, susceptibles de faire leur apparition à l’antenne en janvier prochain. Au préalable, les candidats avaient été sélectionnés par Bertrand Mosca, nouveau directeur de France 2 et directeur des nouvelles cultures et de la diversité.

En arrivant à la tête de France Télévisons en août 2010, Rémy Pflimlin avait promis que la représentation de la diversité à l’antenne serait l’une de ses priorités. Au printemps dernier, un premier “casting de la diversité” avait notamment permis l’arrivée de nouvelles personnalité comme Patrice Boisfer, Elizabeth Tchoungui, ou encore Hicham Nazzal, jusqu’alors inconnus au bataillon.

“La télévision est trop monochrome. Ces personnes représentent la France actuelle, avec des origines qui peuvent venir d’Asie, du Maghreb”, avait déclaré Bertrand Mosca à l’époque de ce premier casting.

[EXCLUSIF COTE D'IVOIRE] Les premières photos du couple GBAGBO en résidence surveillée

EXCLUSIVITÉ EKODAFRIK.NET
Depuis avril 2011 et la crise post électorale, l'ex chef de l’État et son épouse sont en résidence surveillée dans le Nord de la Côte d'Ivoire. Lui est à Korhogo et elle à Odienné.

[DIVERSITÉ] Mais où sont les minorités visibles ? La diversité reste une affaire de com (Challenges)

En 2004, Claude Bébéar lançait la charte de la diversité. Ou en sont les bonnes intentions affichées par les entreprises ? Selon son concepteur, la charte doit donner aux entreprises "les couleurs de la France". Il s’agit de les pousser à réserver un meilleur sort aux femmes, aux seniors, aux handicapés mais aussi et surtout aux minorités visibles. Et c’est sur ce dernier point que les choses n’avancent pas. 4000 entreprises ont bien signé la charte en prenant des engagements. Mais le problème est qu’elles ne les tiennent pas. Moins 10% des signataires pratiquent le CV anonyme ou la quantification des adresses des effectifs domicilié dans les zones urbaines sensibles, deux procédures qui sont des bonnes façons d’améliorer la diversité sociale. A l’inverse, les choses s’améliorent, dès qu’une forme de quota est imposé par la loi, comme par exemple pour les handicapés.
De l’aveu même de Claude Bébéar, beaucoup d’entreprises signent sa charte "pour se donner bonne conscience, pour se vanter de l’avoir fait". D’ailleurs 54% des signataires expliquent que le contenu principal de leur communication sur la diversité concerne précisément le simple fait qu’ils aient adhéré à la charte. La diversité reste donc surtout une affaire de com’. Mais ne soyons pas trop cyniques, certaines entreprises se bougent. LVMH, par exemple, a réussi à mobiliser 200 de ses collaborateurs pour organiser des animations, y compris des défilés de mode, à Montfermeil au cœur du 9-3, le département symbole des minorités visibles.

samedi 22 octobre 2011

[ÉMEUTES VILLIERS LE BEL] Les frères Kamara condamnés en appel (Le Point)

Procès de Villiers-le-Bel : trois condamnés, deux acquittés

La cour d'assises des Hauts-de-Seine a prononcé des peines allant de 3 à 15 ans de prison.

La cour d'assises des Hauts-de-Seine, qui rejugeait depuis trois semaines les quatre tireurs présumés des émeutes de Villiers-le-Bel en 2007, a condamné vendredi trois des accusés à des peines de 3 à 15 ans de réclusion et prononcé un acquittement. Un cinquième homme, qui comparaissait pour avoir fourni une arme aux émeutiers, a lui aussi été acquitté.

Les deux principaux accusés, les frères Abderhamane et Adama Kamara, ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de réclusion. Le troisième, Ibrahima Sow, est condamné à trois ans contre neuf ans en première instance. Kante Andra et Llamba Lamba sont acquittés. Lors du premier procès en juin 2010, quatre tireurs présumés avaient écopé de peines de 3 à 15 ans de prison pour avoir ouvert le feu sur des policiers lors des deux soirées d'émeutes des 25 et 26 novembre 2007 qui avaient suivi le décès accidentel de deux adolescents. Quelque 90 policiers avaient alors été blessés par des cartouches de plomb.

Prononcé dans une salle comble après plus de neuf heures de délibéré, le verdict a été accueilli dans la colère par la foule qui patientait à l'extérieur de la salle d'audience. Dénonçant une enquête "bâclée" fondée sur de simples "rumeurs", les avocats de la défense avaient plaidé l'aquittement, fustigeant, comme en première instance, le recours aux témoins sous X pendant l'enquête. "Ce verdict, a déclaré dans un communiqué Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix), est un soulagement pour l'ensemble de nos collègues lâchement blessés et meurtris."

jeudi 20 octobre 2011

[TUNISIE] Élections : les Tunisiens de France appelés aux urnes (Afrik.com)

Les Tunisiens de France votent les 20, 21 et 22 octobre pour la Constituante tunisienne.

C’est la plus importante communauté tunisienne installée à l’étranger. Les Tunisiens de France, 600 000 environ, sont appelés à élire les 20, 21 et 22 octobre leurs représentants chargés de rédiger la nouvelle Constitution tunisienne, élue le 23 octobre en Tunisie. Une première pour ces derniers partagés entre la joie de participer à la construction de la Tunisie post-révolutionnaire et les nombreuses incertitudes qui existent. Seront-ils nombreux à se rendre dans les consulats pour exprimer leur devoir civique ? C’est toute la question.

Le 15 janvier dernier, ils étaient des milliers à exprimer leur joie, dans les rues de Paris, Marseille ou Lyon, après la chute du dictateur Ben Ali. Pendant des semaines, ils ont suivi, à distance, la révolution tunisienne, par téléphone avec leurs proches, sur les réseaux sociaux, en suivant les flashs spéciaux diffusés par Al Jaziraa. Non sans une certaine frustration : celle de ne pas participer aux évènements qui ont bouleversé la société tunisienne. Cette fois, et pour la première fois de leur histoire, les Tunisiens de France sont appelés à participer à la construction de la Tunisie post-révolutionnaire. Tandis qu’en Tunisie, les premières élections libres et démocratiques se tiendront le 23 octobre, pour l’élection de la Constituante, les Tunisiens de France eux, sont appelés aux urnes, les 20, 21 et 22 octobre. Des élections aux cours desquelles ils éliront 10 députés qui vont les représenter à l’Assemblée constituante nouvellement élue. Une assemblée qui comprendra 217 députés au total, dont 18 représentant les Tunisiens de l’étranger.

"Les Tunisiens de France s’intéressent à cette élection, ils se sentent concernés mais se posent beaucoup de question."

En France, l’élection est divisée en deux circonscriptions : la circonscription nord qui élira 5 députés, et la circonscription sud, qui s’étend de Toulouse à Grenoble en passant par Lyon, Marseille et Nice, qui en désignera 5 autres. Reste à savoir si les Tunisiens de France seront nombreux à se rendre aux urnes.

Des associations ont organisé ces derniers mois des conférences-débats afin de sensibiliser la diaspora tunisienne aux enjeux de cette élection. A l’image de l’Association des Compétences Tunisiennes Innovantes de France (ACTIF) et de l’Association des Tunisiens De France (ATDF). Celles-ci ont tenu des rencontres-échanges avec les représentants d’une dizaine de partis, des indépendants aux formations les plus importantes. « L’idée était de permettre aux Tunisiens de France de connaître les programmes de ces partis. Chacun a eu le même temps de parole. On leur a posé à tous les mêmes questions afin de permettre aux citoyens de se faire leur propre avis. » Sur des questions sur l’avenir de la Tunisie mais aussi sur la diaspora tunisienne. Pour les organisateurs, la mobilisation des Tunisiens est réelle, même s’il reste de la confusion. « Pour la dernière rencontre organisée le 15 octobre, on a eu la malchance de tomber au même moment qu’un meeting d’Ennahda (le parti islamiste tunisien), du coup on a eu un peu moins de monde, rapporte Aïda El Amri, membre d’Actif. Mais pour les autres, on a eu beaucoup de monde. Les Tunisiens de France s’intéressent à cette élection, ils se sentent concernés, mais ils se posent beaucoup de question. » La principale : pour qui voter ?

Avec pas moins de 110 partis créés au lendemain de la révolution tunisienne, 48 listes présentées, la confusion est réelle. « On a clairement vu qu’il y a des partis qui émergent du lot, observe la jeune femme. La tendance est de voter utile mais avec des objectifs différents. Certains vont vouloir intégrer les listes indépendantes pour éviter des coalitions entre les grands partis, d’autres vont se prononcer en fonction d’Ennahda, selon qu’ils sont pour ou contre ce parti. »
Aussi, pour faire son choix, nombreux sont ceux qui se sont dirigés vers les réseaux sociaux ou de nombreux comptes analysent, présentent, commentent les programme des différentes formations en lice, y compris en France. « Contrairement à la Tunisie où les médias nationaux participent à la diffusion de l’information, en France, les Tunisiens ont manqué de relais médiatiques. Certains pensent encore qu’ils vont voter le 23 octobre parce que c’est ce qu’on leur dit sur les chaînes de télé tunisiennes. Certains partis ont tout de même fait des efforts en termes de pédagogie et d’information. » En organisant des meetings en France notamment.

"Certains vont se prononcer en fonction d’Ennahda, selon qu’ils sont pour ou contre ce parti."

La diaspora tunisienne représentant un enjeu électoral non négligeable, en termes d’électeurs mais de soutien financier également, les représentants des partis les plus importants n’ont pas hésité à faire le voyage. Rached Ghannouchi, le chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda, pour la deuxième fois, le 15 octobre à Montreuil. Ahmed Néjib Chebbi, président d’honneur du Parti démocratique progressiste (Pdp) également, en juillet dernier à Paris. Courtisés, les Tunisiens de France n’en demeurent pas moins indécis. Et à la vieille du scrutin, les questions sont nombreuses. « L’élection se tient sur trois jours. Où vont dormir les urnes, qui va se charger de la surveillance ? On attend des milliers d’électeurs sur trois jours, ils seront certainement très nombreux samedi, la logistique nécessaire a-t-elle été mise en place pour tous les accueillir ?, interroge un jeune Tunisien, conseiller en communication de candidats qui se présentent en France. Il reste de nombreux points obscurs. J’espère que ce n’est qu’un simple problème d’organisation et pas un manque de volonté politique. »

Du côté des autorités consulaires, on se veut rassurant : « Les mesures de sécurité ont été prises en charge par les autorités françaises à l’extérieur des bureaux de vote. A l’intérieur, c’est le rôle du comité d’organisation qui relève de l’IRIE, l’instance régionale qui organise l’élection », explique-t-on à l’ambassade tunisienne à Paris. Ces élections, qui sont une première en termes de transparence et de pluralisme, ont été placées sous la surveillance d’une instance indépendante électorale (l’IIE), spécialement conçue à cet effet. Pour se présenter, les candidats ont dû se soumettre à un certain nombre d’exigences : n’avoir jamais été membre du RCD (l’ancien parti au pouvoir), ne pas avoir participé au gouvernement sous le régime de Ben Ali, et ne pas avoir appelé à voter pour Ben Ali qui devait se représenter en 2014. Des observateurs accrédités et des représentants des listes candidates assisteront au vote. Les urnes seront scellées chaque soir. Toutes les listes seront rassemblées sur un seul et même bulletin remis au votant et tamponné. Lequel devra cocher une seule liste et tremper son doigt dans de l’encre indélébile "pour s’assurer qu’un électeur ne vote pas plusieurs fois". Les bulletins seront emportés par une personne, le cachet par une autre. Le dépouillement, public, se fera sous l’œil de scrutateurs.

Les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 19h, les horaires habituels des consulats, qui seront éventuellement prolongés en cas d’afflux massif, samedi notamment. « On s’attend à un flux important samedi, puisqu’en général, les gens ne travaillent pas ce jour là. Sur les 170 000 Tunisiens inscrits dans les registres consulaires d’Île de France, 66% se sont inscrits volontairement sur les listes électorales. On s’attend à en recevoir un peu plus sur les trois jours. » Les tunisiens résidents à l’étranger enregistrés dans les consulats tunisiens de France ayant été inscrits automatiquement sur les listes électorales même s’ils n’ont pas effectué l’inscription volontaire. Ils sont affectés aux bureaux de vote les plus proche de leurs dernières adresses connues par les services consulaires. A condition de présenter sa carte nationale d’identité tunisienne. Une information sans doute pas connue de tous.

mercredi 19 octobre 2011

[IMMIGRATION] Travailleurs étrangers : même diplômés, Guéant n'en veut pas (Marianne)

Le ministre de l’Intérieur veut restreindre l’entrée des immigrés sur le marché du travail. Son but : favoriser l’emploi de la main d’œuvre locale. Dommage que toute cette politique ne soit que du bricolage.

Guéant pense que la France n’a pas besoin de maçons ou de serveurs tunisiens. C’est sa justification pour réduire l’immigration professionnelle de 30 000 à 20 000 entrées par an. Mais, dans les faits, les premières contestations médiatisées de sa politique concernent des salariés hautement qualifiés et les étudiants des grandes écoles.

Le tout vient d’une circulaire du 31 mai signée par le ministre de l'Intérieur et Xavier Bertrand, ministre du Travail. C'est une des premières concrétisations du nouveau discours en matière migratoire. Et cette circulaire est accusée de causer bien des tracasseries administratives pour les jeunes diplômés immigrés en quête d’un premier emploi. En effet, pour pouvoir travailler en France après leur diplôme, ces étudiants doivent demander un changement de statut et obtenir une carte de séjour « salarié » avec l’autorisation de travail qui va avec.

Guéant et Bertrand veulent serrer la vis dans ce domaine. Pour eux, les employeurs doivent réserver les emplois à la main d’œuvre locale, comme le prévoit le Code du travail. Ce code précise que, pour accorder les autorisations de travail, les préfets doivent examiner « la situation de l'emploi dans la profession et dans la zone géographique pour lesquelles la demande est formulée (…) et les recherches déjà accomplies par l’employeur (…) pour recruter un candidat déjà présent sur le marché du travail ». Cependant, il existe une liste de « métiers en tension », où il existe une forte demande de main d’œuvre, et pour lesquels le préfet ne peut brandir la situation du marché du travail pour refuser l'embauche d'un immigré. Toutefois, cette liste va être réduite par le ministère de l’Intérieur de 30 à 15 métiers libres d'accès.

Résultat, au vu des consignes strictes données aux préfets, les étudiants accusent le gouvernement de leur faire rater des promesses d’embauche. Mais contrairement à ce qu’écrivent certains médias, il n’y a pas stricto sensu d’interdiction de travail pour les étudiants étrangers. Pour autant, l’embauche de jeunes diplômés étrangers n'est pas une partie de plaisir.

Préférence locale

Dans leur circulaire, Guéant et Bertrand demande aux préfets d’« examiner avec une particulière attention l’adéquation du diplôme avec l’emploi proposé » et aussi de refuser toute embauche d’un immigré pour le poste qu’il occupait durant ses années d’études (beaucoup d’étudiants de grandes écoles étant embauchés avant même d’être diplômés) si « cet emploi n’exige aucune qualification particulière et peut être pourvu par un demandeur d’emploi français ou étranger résidant régulièrement en France ou un autre étudiant ». Résultat : les démarches pour les étudiants s’allongent, les préfectures demandant de nombreuses pièces pour constituer les dossiers.

Cette controverse a été largement médiatisée, jusque dans le New York Times. Une manifestation de quelque centaines de personnes a également eu lieu jeudi dernier. Même à l’UMP, ça coince. Pour autant, encore peu d’étudiants sont réellement concernés. De l’aveu même de Pierre Tapie, président de la Conférence des Grandes écoles, on compterait seulement « quelques dizaines de cas avérés » d’étudiants qui n’ont pu être embauchés à cause de la circulaire Guéant. Dans sa lutte, Pierre Tapie s’est d’ailleurs trouvé un allié : Maurice Lévy, président du lobby patronal de l’Afep, dont les motivations pour faciliter la venue de main d’œuvre étrangère ne sont par forcément celles de la Ligue des droits de l’Homme. Et leur message a été quelque peu entendu : même si la circulaire ne sera pas retirée. Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur, a admis que son application « a pu être trop rigide ».

Serrage de vis
Ce serrage de vis, du moins dans les discours officiels, touche aussi les salariés plus expérimentés. En témoigne l’histoire de cet ingénieur libanais, embauché dans un premier temps par Air Liquide et à qui la préfecture de l’Isère a refusé son autorisation de travail au motif que l'entreprise devait prioritairement examiner les candidatures locales. Car la fameuse circulaire Guéant-Bertrand, se basant sur le Code du travail, demande aux préfets de refuser l’embauche d’un travailleur immigré si le secteur concerné possède un « taux de tension insuffisamment élevé » dans la région, en clair, s’il y a beaucoup trop de chômeurs locaux dans le secteur concernés ou s’il y a la « possibilité de former, dans des délais très brefs », de la main d’œuvre résidente.

Sur le papier, le discours de Guéant reste logique. Pour maintenir la cohésion sociale et permettre une bonne intégration des immigrés, mieux vaut donner du travail aux immigrés locaux que faire venir de nouveaux migrants. Sauf si on souhaite former de nouveaux ghettos ethniques et sociaux. Le problème est que le ministre n’agit que pour des raisons politiciennes. Aux manettes depuis 2002, soit en tant que bras droit du ministre de l’Intérieur, du chef de l’Etat ou en tant que ministre, il a mis 9 ans à lancer des mesures concrètes pour adapter l’immigration aux besoins économiques de la Nation après des années de gesticulations médiatiques.

D’autre part, adapter l’immigration aux besoins économiques demande d’avoir des critères transparents. Mais Guéant préfère le bricolage. Selon sa circulaire, les préfets doivent se contenter des enquêtes « besoin de main d’œuvre » (BMO) de Pôle emploi, le texte invitant les préfets à rechercher ces enquêtes.... sur Internet. Aucune consultation large n’est encore prévue pour planifier les besoins à long terme. Rappelons également que des accords bilatéraux avec le Sénégal et la Tunisie, par exemple, fixent d’autres listes de métiers libres d’accès aux immigrés. Autant d’accords qui nuisent aux objectifs de réduction de l’immigration annoncés par Guéant. Sans oublier que les immigrés venant pour des motifs familiaux (regroupement familial, conjoints de Français….) sont dispensés d’autorisation de travail et peuvent donc exercer n’importe quelle profession, cette catégorie représentant un flux d'immigrés plus important que l'immigration de travail.

Quand le PS de Hollande enterrait un rapport
Réguler et cadrer l’immigration, c’est une vieille lubie de la classe politique française mais jamais réalisée. En 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, proposait que le gouvernement puisse « fixer, en fonction des besoins de l’économie et de nos capacités d’accueil, le nombre de personnes admises à s’installer en France ». Manque de chances, l’idée d’une politique de quotas ne fera pas recette.

Le projet du PS évoque une ébauche de planification à moyen terme : « Sur une base triennale, le Parlement dressera le bilan de notre politique migratoire et décidera de ses orientations futures. Collectivités territoriales, partenaires sociaux et associations auront été préalablement associés ». Il rejette en revanche toute politique de quotas.

Pourtant, à une époque, le PS était beaucoup plus inventif. En 2005, sous le magistère de François Hollande, Malek Boutih, alors chargé des questions de société au sein du parti, avait proposé une planification concertée et pluriannuelle du nombre d’immigrés autorisés à séjourner en France. Le contraire de la politique court-termiste et opaque de Guéant.

« Mon point de vue est que les partenaires sociaux, syndicats et patronats, les responsables des politiques de logement, d'éducation, se coordonnent chaque année pour prévoir le nombre d'immigrés dont la France a besoin et qu'elle peut accueillir dignement », disait Boutih sur leMonde.fr, proposant une sélection des immigrés sur des critères professionnels et de nationalité. Là, encore son projet échouera et son rapport mis au placard (comme son auteur).

mardi 18 octobre 2011

[POLITIQUE] Rama Yade vice-présidente du parti radical de Jean-Louis Borloo (L'Express)

L'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy devient vice-présidente du parti radical, aux côtés d'Yves Jégo.

Après son retrait spectaculaire de la course à la présidentielle, Jean-Louis Borloo veut montrer que le Parti Radical poursuit sa route, notamment par l'arrivée d'une nouvelle tête dans l'équipe dirigeante. Et pas n'importe laquelle.

Mardi matin, au Bureau national du Parti, Rama Yade a en effet été désignée vice-présidente délégué au côté du député de Seine-et-Marne, Yves Jégo.

L'ex-secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy -aux Droits de l'Homme puis aux Sports- remplace Serge Lepeltier, toujours membre du PR mais qui s'en est mis en retrait depuis qu'il a été nommé en février dernier ambassadeur français en charge des négociations sur le changement climatique.

Laurent Hénart, plus proche collaborateur de Jean-Louis Borloo, conserve le secrétariat général.

vendredi 14 octobre 2011

[POLITIQUE] Ces people "black" de Lyon qui ont choisi Hollande (Lyonpeople.com)

AGUIAR TONYE Roger, Forum Associatif Tous Ensemble
FOUDA Marie-Elisabeth, Présidente Association culturelle France Afrique
GUEYE Rosalie, Présidente MIFERVAL
ILUNGA Colette, Présidente Emergence Plus
SAMBA Maggy, Association "Africa50"
SOUMANO Oumou, Présidente Mali culture


Dans le Rhône, le comité de soutien à François Hollande s'étoffe chaque jour un peu plus. Une palette de responsables associatifs et de cultureux, bien souvent liés à la mairie centrale...

Comme un seul homme derrière Gérard Collomb, soutien par défaut - mais soutien quand même - de François Hollande. Ainsi la nouvelle équipe du Transbordeur signe dans une belle unanimité (c'est beau la reconnaissance du ventre, doit penser Victor Bosch). Quelques surprises comme la signature de Daniel Perez, qu'on savait ami de Gérard Collomb, mais pas socialiste. On appelle ça un dégât collatéral CSA. Et celle deFlorence Verney-Carron, conseillère communication d'Olivier Ginon...

Voici la liste publiée mercredi 12 octobre 2011

« Nous, membres de la société civile, acteurs de l'économie, de la culture, du sport, militants d'organisations humanitaires, sociales et associatives, apportons notre soutien à François Hollande pour le 2eme tour de la primaire citoyenne ce dimanche 16 octobre.»

ABDELMALKI Lahsen, Universitaire, Professeur d'économie
AGUIAR TONYE Roger, Forum Associatif Tous Ensemble
AUDRAIN Patrick, militant associatif
BASSET DIAS Colette
BERNARD Jean, Président de l'ONG "Urbane-tic nord sud"

BIRON Emmanuel, équipe de France d'athlétisme
BONIN Cyrille, Directeur du Transbordeur
BOURGEAY André, Président du Comité Bouliste départemental
BOUVARD Cathy, Directrice des Subsistances
BUENAFUENTE Thierry, Le Nombril du Monde
BURGAT Sylvie, Directrice des Biennales de Lyon
CARRY Vincent, Directeur du festival Nuits Sonores
CAZARIAN Mickael, Chef d'entreprise
CUCHERAT Yann, double Champion d'Europe de gymnastique
CUSACK Marck, Quais du Polar
DARMET Guy
DORNY Serge, Directeur de l'Opéra de Lyon
DURAND Christophe, Champion paralympique de tennis de table à Pékin
FOUDA Marie-Elisabeth, Présidente « Association culturelle France Afrique »
GRANJON Jérôme, Graphiste
GUEYE Rosalie, Présidente « MIFERVAL » (Mouvement International des Femmes pour la Réhabilitation des Valeurs)
HAZERAN Gaétane, Chef d'entreprise
HERVIEU Dominique, Directrice de la Maison de la Danse
HOUG Patricia, Galerie Olivier Houg
ILUNGA Colette, Présidente « Emergence Plus »
JACQUON Alain, Conservatoire de Lyon
KESISIAN Henri, Président de l'AS MONCHAT
LANDRIN Gilbert, Espace Gerson
MAHAMDI MOHAMED, Président Association "CONNEXCITES "

MANGOLD Kristin, Labo européen des Festivals
MARDIROSSIAN Jules, Responsable associatif
MARICHAL Sernin, Président du Lyon Basket Féminin
MOURE Patrice, Directeur de la Production de Nuits Sonores
OLIVE Sébastien, Directeur d'agence de Communication
PEREZ Daniel, PDG de Radio Scoop
POMMIER Jean Pierre, Directeur société Eldorado
RODIERE Pierre, Traffik
SAMBA Maggy, Association "Africa50"

SORINE Michel, Directeur d'agence de Communication
SOUMANO Oumou, Présidente Mali culture
STAVISKY Claudia, Directrice du Théâtre des Célestins
TEODORI Thierry, Directeur de la Halle Tony Garnier
VERNEY-CARRON Florence
VIRLOGEUX Simon, Directeur ONG "Ville en Transition"

WAHL Simone, Directrice de crèche

WALTER Guy, Directeur de la Villa Gillet


[MEURTRE] Le cadavre d'un Guadeloupéen assassiné retrouvé dans un lac proche de Lyon (domactu.com)

Un Guadeloupéen exécuté par balles puis jeté dans l’eau
Le cadavre de Patrice Samar a été retrouvé lesté par un parpaing mercredi dernier, dans le lac Neyton, à Dagneux dans l'Ain. Une information judiciaire pour meurtre a été ouverte.
C'est la mère de la victime, venue de Guadeloupe, qui l'a identifiée, en dépit d'un état de décomposition avancée.

La macabre découverte a eu lieu mercredi dernier. Le corps avait été ferré par un pêcheur à quelques mètres des rives du lac Neyton.

Alertées, les autorités s'étaient rendues sur les lieux et avaient installé un important périmètre de sécurité.

La piste de l'homicide était immédiatement privilégiée : le corps du Guadeloupéen était enveloppé dans une bâche, lestée par un parpaing.

Mais c'est l'autopsie qui permettra de confirmer cette hypothèse. La victime présentait une plaie au thorax, dû à un tir d'arme à feu.

Patrice Samar était gérant d'une société de musique. Les raisons de son exécution ne sont pas connues.

Une information judiciaire pour meurtre a été ouverte.

jeudi 13 octobre 2011

[CINEMA] "L'Hypothèse du Mokélé Mbembé" au Comedia Lyon

Au Sud-Est du Cameroun, un homme arpente la jungle et les berges boueuses des rivières depuis plusieurs années à la recherche d'un animal inconnu de la zoologie: le "Mokélé-Mbembé". Les Pygmées que l'explorateur rencontre au cours de ses expéditions décrivent cet animal comme une sorte de rhinocéros à queue de crocodile et à tête de serpent. Certains affirment l'avoir déjà rencontré près de la rivière. Animal mythologique ou animal réel? L'explorateur est depuis longtemps convaincu de l'existence de cette bête qui ressemble à un dinosaure. Il nous entraîne dans une quête acharnée pour rassembler des traces de l'animal, des témoignages et des dessins. A travers ses expéditions, c'est la question de la croyance, du récit et du mythe que pose le film.

Mar 18 oct. : 20h30 / Rencontre avec la réalisatrice Marie Voignier. En partenariat avec Les Inattendus.

[CINÉMA] "Ici on noie les Algériens" à voir au Comedia Lyon

Lun : 20h30 / Avant-première dans le cadre du Maghreb des Films.
Séance animée par Laïd Salhi, association Au nom de la mémoire, Mahfoud Galloul, maître de conférence IEP Lyon.

A l'appel du Front de Libération Nationale (F.L.N), des milliers d'Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne défilent le 17 octobre 1961 contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l'ordre.
50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mélant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces évènements, et révèle la stratégie et les méthodes mise en place au plus haut niveau de l'Etat: manipulation de l'opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l'information afin d'empêcher les enquêtes...

[CULTURE] "Noirs et blancs pour une Afrique en couleur" à Brignais (69) du 11 oct au 5 nov

Du 11 octobre au 5 novembre, la Médiathèque met l’Afrique à l’honneur. Un voyage à travers le continent fait de contes, de musique, de films… Dépaysement assuré !

A l’origine du projet : « Noirs et blancs pour une Afrique en couleur ». Une belle exposition rassemblant le travail de six illustrateurs reconnus, qui nous donne à voir les regards croisés de ces artistes sur l’Afrique. Puis un coup de cœur. Celui de l’équipe de la Médiathèque. « C’est à partir de cette exposition que nous avons eu l’idée de monter cette manifestation autour de l’Afrique. De plus, c’est un thème fédérateur qui permet de réunir des publics et des registres très variés » explique Marie-Christine Bonnot, la directrice de la Médiathèque.
Les animations proposées se déclineront ainsi sous différentes formes : ateliers ludiques (jeux créatifs), temps festifs (spectacles, bal…) et rendez-vous culturels (contes, ciné-goûter, exposition…) entre autres et ce, pendant un mois durant (notamment pendant les vacances de la Toussaint).
L’Office culturel de Brignais s’associe également à l’évènement et propose trois temps forts. A commencer par une grande soirée africaine (14 octobre) composée d’un repas-concert suivi d’un bal. Puis il sera question d’« Humour noir » avec Saidou Abatcha (le 21 octobre), un conteur-humoriste franco-camerounais qui a fait du proverbe africain matière à rire et à penser. Enfin, avec « Assita et la calebasse » (conte musical, le 4 novembre), c’est un voyage initiatique à travers légendes et histoires réelles qui vous attend.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.

Renseignements/Réservation à la Médiathèque au 04 78 05 37 03 – mediatheque@mairie-brignais.fr ou à l’OCB au 04 78 05 31 13 – briscopebilleterie@mairie-brignais.fr

mardi 11 octobre 2011

[PEOPLE] "Ces jeunes filles sont "blacks" pour la plupart, originaires du Sénégal, du Cameroun ou du Congo" (Lyon Capitale)

Le Lips Café, repaire noctambule de Michel Neyret

Un café de la Cité Internationale de Lyon, le Lips, était le repaire de Michel Neyret. Le lieu était également fréquenté par des grossistes en cocaïne et par de jeunes et jolies filles.

Ces derniers mois, c’est au Lips Café que l’on pouvait à coup sûr croiser Michel Neyret. Ouvert en mars, le lieu était devenu le spot à la mode des nuits lyonnaises. De ses dérives aussi. "Le Lips, c’est love, sexe et American Express", raconte une habituée de l’établissement installé à la Cité Internationale (Lyon 6e) à deux pas de l’hôtel Hilton. "Flic à l’ancienne", l’expression désigne les policiers qui connaissent les voyous, les fréquentent, s’en font des amis et vont dans les mêmes lieux qu’eux : bars, clubs privés, boîtes de nuit. Michel Neyret était de cette trempe-là. Mais le Lips, ça n’était pas une histoire de "flic à l’ancienne" où Neyret pouvait y croiser des indics.

Repaire de flics

Le lieu était devenu un repaire de flics où l’on pouvait également tomber sur Madame Neyret, elle aussi mise en examen dans l’affaire de stupéfiants et de corruption qui vise son mari. Outre Neyret et quelques-uns de ses hommes de la PJ, on y croisait également d’autres hauts responsables de la police lyonnaise. Mais pas seulement. Des trafiquants de drogue et de jeunes et jolies filles y avaient également leurs entrées. Le tout sur fond de voitures de luxe : Porsche, Ferrari ou Maserati. "Il y a des policiers qui conduisent des voitures qui ont le prix d’un bien immobilier. C’est délirant !", s’étonne une jeune fille qui fréquente l’endroit.

"Je ne vais pas vous mentir. Si au Lips, il y a des prostituées, c’est oui. S’il y a de la came, c’est oui aussi", explique ce policer habitué des lieux et ami de Michel Neyret. "Disons qu’il y a des filles qui sont là pour draguer", avance, pudique, ce haut responsable de la police lyonnaise. Signe particulier du Lips, c’est que ces jeunes filles sont "blacks" pour la plupart, originaires du Sénégal, du Cameroun ou du Congo. Du côté des responsables du bar, les explications varient.

Si certains nient farouchement l’existence de prostituées et de cocaïne au sein du Lips, d’autres sont plus nuancés. "Comment je sais moi qu’une fille qui se présente à l’entrée est une prostituée. C’est pas écrit sur son front. Quant à la came, on ne peut pas mettre de caméras dans les toilettes. On a été victime de notre succès. Du coup, maintenant, on fait appel à une société de sécurité privée", explique l’un des propriétaires du Lips qui est également un proche de Michel Neyret avant d'ajouter : "Ces dérives ont eu lieu sur une ou deux soirées, et depuis on nous en parle comme si c'était tous les soirs".

Surveillance

De plus, selon nos informations, le Lips Café aurait été placé sous surveillance par l’antigang parisien dans le cadre d’une enquête dont les ramifications envoient vers une piste au Sénégal. Cette enquête a-t-elle une quelconque relation avec "l’affaire Neyret"? Difficile à dire. Ce qui semble acquis, c’est que la BRI de Paris opère des filatures et une surveillance à Lyon depuis plusieurs semaines dans le sillage de relations qui paraissent proches de Michel Neyret.

Par ailleurs, une autre enquête serait également en cours pour un important trafic de stupéfiants. Deux grossistes en cocaïne sont, semble-t-il, visés. Tous deux fréquentaient le Lips. D’après des informations que nous tenons de source policière, l’un serait d’origine italienne et l’autre d’origine sénégalaise. Il est à noter que cette enquête n’est pas conduite par la police judiciaire de Lyon mais par un autre service.

Depuis quelques semaines déjà et surtout depuis l’arrestation de Michel Neyret, le Lips s’est assagi. Un vigile imposant filtre les entrées et les policiers qui le fréquentaient ont désormais déserté le bar de nuit de la Cité Internationale. Le Lips est redevenu un simple bar de nuit.

[AMBIANCE] Gadji Céli, Guilou Lafarge et Benji Matéké en spectacle Lyon le 15 octobre

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[SÉNÉGAL] Rencontre "Touche pas à ma constitution" dimanche 16 octobre à Lyon

TOUCHE PAS À MA CONSTITUTION MOUVEMENT DES FORCES VIVES « M.23 »

Pour la mise en place en Rhône-Alpes et à Genève du Mouvement des Forces Vives de la Nation « M23 » la Raddho-Diaspora initie une rencontre avec les responsables du mouvement :
LE DIMANCHE 16 OCTOBRE 2011 À PARTIR DE 14 HEURES
à la « MAISON DES PASSAGES » 44, RUE SAINT GEORGES 69005 LYON
( Métro : Vieux-Lyon )
Cette rencontre sera l’occasion d’expliciter :
- ce qu’est le mouvement des forces vives ,
- de procéder au droit d’inventaire de dix années de régime libéral
- d’expliquer les raisons de l’inconstitutionnalité et de l’illégitimité de la candidature de Abdoulaye Wade pour les prochaines échéances présidentielles de février 2012 , et les risques que cette candidature peut poser au Sénégal .
-d’échanger sur la nature du régime politique dont le Sénégal à besoin pour accéder à notre deuxième indépendance.
La rencontre sera animé par :
- M. Cheick Tidiane GADIO, ancien ministre des affaires étrangères responsable du Mouvement Citoyen : « Luy Jot-Jotna »,
- M. Bara TALL, P.D.G. des Entreprises « Jean Lefebvre - Sénégal responsable du Mouvement Citoyen « Yémalé »
- M. Alioune TINE, président de la RADDHO, porte -parole du Mouvement des Forces vives « M.23 »

mardi 4 octobre 2011

[CAMEROUN] Appel à manifester à Paris samedi 8 octobre

Appel à manifester du Front Uni de la diaspora pour le boycott actif des élections
le samedi 08 octobre 2011 de 14h à 18h, nous sommes tous convies au grand rassemblement qui aura lieu à la place d'auteuil (métro porte d'auteuil ligne10)

pour exiger :

-le rétablissement de la double nationalité et le droit à la nationalité camerounaise pour tous les descendants des populations et citoyens d'origine camerounaise.

-la transparence électorale à travers une véritable commission électorale nationale indépendante (ceni)

-le retrait de l'ambassadeur du cameroun à paris qui est désormais membre du comité central du rdpc, et la nomination d'un diplomate neutre, non partisan et politiquement non encarté au rdpc

-la mise à disposition de la salle de cérémonies de notre ambassade à toutes les organisations camerounaises de france qui en font la demande.

pour dénoncer :

-la mise sous tutelle de elections cameroon (elecam) dont
les membres sont en realite des militants et sympathisants du rdpc et dont les représentations à l'étranger sont sous les ordres des ambassadeurs également membres du rdpc voire de son comité central comme lejeune mbella mbella et wongo ahanda.

- la mascarade électorale prévue le 09 octobre 2011

-la mise à disposition unilatérale et privilégiée des locaux de cérémonie de l'ambassade du cameroun en france au profit de la section rdpc-france

tous ensemble le samedi 08 octobre à 14h à la place d'auteuil pour faire prévaloir l'opinion de la majorité silencieuse que nous constituons.

le comité d’organisation
contacts:boycottelection2011@yahoo.fr tél : 06 30 19 50 61 / 06 01 77 46 68 / 06 12 88 88 66

[ANNUAIRE] "Titine coiffure" apparaît dans la rubrique "Salon de coiffure" de l'annuaire d'ekodafrik.net

http://www.echosdafrique.net/component/option,com_sobi2/Itemid,30/catid,2/

lundi 3 octobre 2011

[BURKINA FASO] Visa d’entrée : Compaoré accède aux doléances des Burkinabé de l’étranger (koaci.com)

Lorsque les Burkinabè de l’étranger sont écoutés et entendus par le président Blaise Compaoré lui-même, non pas dans leurs revendications mais tout simplement dans leurs doléances, il est bon d’en faire une diffusion assez large afin d’en informer les uns et les autres de nos compatriotes vivant à l’étranger.

Certes, en l’occurrence, il s’agit d’une décision qui ne concerne pas que les ressortissants burkinabè possédant une double nationalité, mais tous les amis du Burkina Faso qui, pour une raison ou une autre, sont amenés à séjourner dans notre pays. Pour autant, cette décision peut être aussi appréciée à sa juste mesure par les Burkinabè binationaux vivant à l’étranger.

En effet, le président Compaoré a effectué un bref séjour à Paris, du 13 au 15 septembre dernier, à l’occasion de la remise du prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix à l’Organisation non-gouvernementale argentine Les Grands-mères de la place de mai. En marge de cette manifestation, le jeudi 15 septembre 2011 à 11h30, le président du Faso a reçu en audience des Burkinabè de France, audience à laquelle nous avons pris part avec quelques-uns. Dans une atmosphère détendue, courtoise et très conviviale, nous avons échangé avec lui et il a manifesté à notre égard beaucoup d’attention. Lui-même n’a pas hésité à prendre longuement la parole afin de nous faire le point sur la situation nationale, internationale et les perspectives qui sont les siennes et celles de son gouvernement pour les années à venir. Il nous a parlé de paix et du président Houphouët Boigny, de stabilité, des relations entre le Burkina Faso et ses voisins, en l’occurrence la Côte d’Ivoire, etc. En retour nous lui avons manifesté le plaisir qui était le nôtre et d’être honorés d’avoir été reçus, tout en lui affirmant nos encouragements et notre soutien.

C’est ainsi que dans un échange à bâtons rompus, les uns et les autres lui exprimèrent quelques doléances, liées à la vie des Burkinabè en France, parmi lesquelles on attira son attention sur le tarif du visa d’entrée et de séjour au pays qui était quelque peu onéreux pour bien des compatriotes, surtout lorsque ceux-ci étaient appelés à rentrer au pays avec toute la famille. Nous lui avons signifié également que la difficulté était ressentie de la même façon pour les partenaires du Burkina Faso qui y séjournaient dans le cadre de la coopération décentralisée.

Le président manifesta beaucoup d’intérêt à tout ce que nous avons pu lui dire, cette doléance, sans doute plus facile à satisfaire, a immédiatement reçu l’aval du président du Faso puisque dès le conseil des ministres qui a suivi, c’est-à-dire celui du vendredi 16 septembre, il est adopté un décret relatif à la baisse de 50% sur les tarifs des visas d’entrée et de séjour au Burkina Faso. Ce qui signifie que désormais, le tarif des visas passe de 70€ à 35€ pour ce qui concerne la France. Nous espérons qu’un décret d’application sera vite pris afin que cette mesure soit effective le plus rapidement possible.

On ne peut que recevoir cela comme une bonne nouvelle pour les compatriotes binationaux vivant à l’étranger. J’ai estimé qu’il était bon de le faire savoir, au risque que l’information ne passe sous silence. Certes le rapport de chaque conseil des ministres est rendu public, mais peut-être que tout le monde n’y fait pas très attention. L’information isolée est certainement plus lisible tout en attirant l’attention, je pense.

Le Président du Faso a également fait la promesse de permettre aux Burkinabè de l’étranger de prendre part aux prochaines consultations nationales (du 18 au 26 octobre 2011) sur les réformes politiques et institutionnelles du CCRP. Promesse qui déjà, en son temps, avait été formulée par le Premier Ministre lui aussi. Nous attendons donc cela avec impatience.

Jacques BATIENO
Secrétaire de l’Association des Ressortissants De la Province du Sanguié en France (ARPSF)