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mercredi 11 mars 2009

[Economie] "Les travailleurs sans-papiers participent à l'économie française"

Des intérimaires sans-papiers du Val d'Oise se sont mis en grève, la semaine dernière, pour demander leur régularisation. Michel Sitbon, animateur du Quotidien des sans papier et Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association Droits devant !!, reviennent sur la situation de ces travailleurs qui sortent de la clandestinité pour revendiquer leurs droits.

(Source : lexpress.fr)
Par Nelly Moussu, publié le 11/03/2009 15:24 - mis à jour le 11/03/2009 15:32


Combien de sans-papiers travaillent en France?

Jean-Claude Amara: "A ma connaissance, tous les sans-papiers travaillent, avec une variante entre travail au noir et travail déclaré. Le gouvernement parle de 200 à 400 000 sans-papiers, mais nous estimons plutôt qu'ils sont 500 000."

Dans quelles professions sont-ils plus présents?

J-C. A.: "Beaucoup sont des intérimaires. Ils sont, pour la plupart, employés dans les secteurs classés en tension par le gouvernement (151 professions dont celles du bâtiment et de la restauration). Ils sont embauchés là où la main d'oeuvre manque. Si on expulse tous les sans-papiers de ces branches économiques, elles s'effondreront."

Pourquoi les patrons font appel à eux?

Michel Sitbon: "Ils acceptent les emplois sous-payés et difficiles. Ils ne sont pas déclarés pour la plupart et coûtent donc moins chers aux employeurs, qui ne paient pas de charges sociales."

Est-ce légal de les employer?

M. S.: "En théorie, il n'est pas légal d'employer un sans-papiers. En pratique, il utilise les papiers d'une autre personne et l'employeur ne cherche pas à en savoir plus..."

J-C. A.: "A partir du moment où un travailleur est sans-papiers, le patron doit entamer des démarches en préfecture pour le faire régulariser. Je pense que 95% des patrons savent qu'ils ont des sans-papiers parmi leurs salariés. Le gouvernement et le patronat ont longtemps fermé les yeux et encaissé les cotisations de ces travailleurs. C'est du racket! Chaque année, le gouvernement encaisse environ 2 milliards d'euros grâce à ces cotisations, sans qu'aucun travailleur sans-papiers n'en profite en retour. Ce secret de polichinelle a disparu aujourd'hui. Le 15 avril dernier, la grève des sans-papiers dans une trentaine d'entreprises a changé les choses."

Les sans-papiers demandent la régularisation par le travail...

J-C. A.: "Aujourd'hui, pour obtenir sa régularisation il faut : être en France depuis au moins 5 ans et avoir des fiches de paie datées des 12 derniers mois. Les régularisations devraient être automatiques, mais les décisions préfectorales sont parfois arbitraires... Le gouvernement tente de freiner les régularisations, surtout chez les intérimaires, car il ne veut pas une déferlante afin de conserver une réserve de main d'oeuvre..."

M. S.: "L'employeur a les pleins pouvoirs car il lui procure le droit de séjour selon son bon vouloir. Un sans-papiers régularisé obtient généralement une carte valide un an... qu'il va falloir renouveler. Si l'employeur ne prolonge pas le contrat de cet employé, il sera à nouveau sans-papiers!"

Récemment, des intérimaires sans-papiers se sont mis en grève dans le Val d'Oise pour obtenir leur régularisation... Pourquoi en arriver là?

J-C. A.: "Certains patrons préfèrent garder des salariés sans-papiers car ils sont plus rentables que s'ils étaient déclarés. C'est pourquoi il faut faire pression sur eux pour obtenir la régularisation.Actuellement, les grèves des sans-papiers redémarrent de façon parcellaire. Mais si le gouvernement freine trop, il s'expose à un redémarrage de la grève massive des travailleurs sans-papiers..."

Ne craignent-ils pas l'expulsion en s'exposant ainsi?

M. S.: "Les sans-papiers ne veulent plus se cacher. Ils font grève pour revendiquer des changements dans leurs situations. C'est risqué, mais ils ont décidé de dire qu'en fait ils ne sont pas clandestins car ils travaillent et paient des impôts."

Que pensez-vous de la régularisation du jeune Afghan champion de France espoirs de boxe française?

J-C A.: "Le cas de cet Afghan n'est pas unique. C'est une sélection par intérêt, pour les talents ou les cerveaux. Ce n'est pas acceptable car tous les travailleurs sans-papiers participent à l'économie française!"

Qu'attendez-vous aujourd'hui du gouvernement?

M. S.: "Il faudrait une politique plus humaine, et plus réaliste sur la durée de la carte de séjour."

samedi 7 mars 2009

[Société] Les sans papiers s’expriment devant le consulat du Sénégal à Paris

VIDEO ; Les sans papiers s’expriment devant le consulat du sénégal à Paris -04/03/2009

Près d'une vingtaine d'associations de sans papiers ont organisé ce mardi une manifestation devant le consulat du Sénégal à Paris.

(Source : Les Damnés de la Terre)

Pour voir la video, cliquez sur l'image

[Politique] Guadeloupe : Lefebvre assimile le LKP aux "tontons macoutes"

"Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe. (...) Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage." La menace brandie par le leader du LKP Élie Domota jeudi soir à l'encontre des chefs d'entreprise réticents à accorder une augmentation mensuelle de 200 euros à leurs salariés suscite l'indignation. Sans compter que ces propos ravivent le spectre de tensions raciales ayant émergé lors du conflit social en Guadeloupe, une île dont l'histoire est marquée par l'esclavage.

(Source : lepoint.fr)

Guadeloupe : Lefebvre assimile le LKP aux

Le Medef, tout comme trois autres organisations patronales, a dénoncé un "climat d'intimidation et de violences" de la part du LKP et de son leader Élie Domota, fer de lance de la grève générale en Guadeloupe.© CHESNOT/SIPA

"On voit bien que c'est un indépendantiste et il a sans doute l'impression qu'il a été élu président de la République de la Guadeloupe", a lâché vendredi Frédéric Lefebvre, un des porte-parole de l'UMP, à RMC. "Je pense qu'aujourd'hui il faut faire cesser ces opérations d'intimidation qui ressemblent plus à des opérations de type mafieuses", a poursuivi le député des Hauts-de-Seine, évoquant des reportages en Guadeloupe où on voit agir "des sortes de tontons macoutes du LKP". Une allusion à la milice paramilitaire créée par un ancien dictateur de Haïti au début des années 1960 et connue pour son extrême violence contre les opposants politiques et les populations civiles.


"Règles républicaines" (préfet de Guadeloupe)


Le préfet Nicolas Desforges a également condamné les propos du leader du LKP accusant les descendants de colons blancs de monopoliser les richesses. "Ces propos sont inacceptables. (...) Nous sommes dans un État de droit et les règles républicaines continuent à s'appliquer en Guadeloupe : 45 jours de conflit n'ont pas fait disparaître les règles républicaines, et je m'attacherai à les faire respecter", a-t-il tonné. "L'adhésion des entreprises à un accord repose sur le volontariat et pas sur la contrainte", a encore souligné le préfet.

Le Medef refuse d'appliquer l'accord sur l'augmentation des bas salaires de 200 euros paraphé la semaine dernière en Guadeloupe par le LKP et plusieurs syndicats patronaux minoritaires. Le dirigeant local du Medef Willy Angèle ne cesse de justifier son refus de signer ce document qui prévoit le financement d'une hausse salariale par les entreprises de 50 euros, les collectivités locales de 50 euros et de 100 euros pour l'État. "Après ce que nous venons de vivre, il est très difficile pour les entreprises de prendre l'engagement de se substituer au bout de deux ans aux primes de l'État et des collectivités locales" et de verser la participation de 100 euros, répète Willy Angèle. Néanmoins, pour sortir de la crise, il a accepté le versement "de primes de vie chère qui évolueront entre 50 et 100 euros, de manière que cette problématique de bas salaires soit traitée".



Après la chute du régime des Duvalier à Haitï, émeutes et scènes de lynchage se sont multipliées à l'encontre des "tontons macoutes", du nom de la milice créée par le président François Duvalier au début des années 1960 © ROSEN RICKI/SIPA

vendredi 6 mars 2009

[Politique] Noah : "La politique de la France me désole"


Personnalité préférée des Français, Yannick Noah a accordé un long entretien au quotidien Aujourd'hui Sport, que celui-ci publie dans son édition de vendredi. Dans cette interview, Yannick Noah parle de sa vie quotidienne à New York, où il se ressource en famille. Il avoue savourer ce "très bon moment de sa vie" avec ses "marmots" et le plaisir de s'être remis au tennis, de courir. Yannick Noah se déclare très touché par le statut de chouchou que lui accordent toujours les Français. Il évoque également sa carrière cinématographique, qui débute avec un rôle de guide dans le film Safari de Kad Merad, qui sortira sur les écrans le 1er avril.

(Source : Leparisien.fr)




Sur le plan politique, il affirme que son déménagement à New York, n'est pas lié à cette fameuse petitre phrase "si Sarkozy passe, je me casse". "Tout le monde sait que j'ai voté contre lui (Sarkozy). Mais ce n'est pas lié. Je n'ai pas décidé de quitter la France du jour au lendemain .../... parce qu'il y avait un nouveau président.../...J'avais besoin de prendre du recul", explique-t-il.

Cependant, il ne se déclare pas surpris par ce qui se passe actuellement en France. "La politique de la France me désole à bien des égards. La réaction du gouvernement par rapport à la situation en Guadeloupe, par exemple, ne me surprend pas.../...Les banlieues, la Guadeloupe, c'est le sous-peuple, on ne s'occupe pas du sous-peuple, quoi".

Enfin, Yannick Noah laisse éclater sa fierté pour "Yooks" (c'est le surnom de son fils Joakim), qui mène une carrière exceptionnelle en NBA chez les Chicago Bulls. Il a même été reçu à la Maison Blanche par Barack Obama.

jeudi 5 mars 2009

[Meutre] Un jeune Afro Caribéen assassiné à Bruxellles

Chers tous,

Permettez-moi au nom de la conscience Africaine à Bruxelles de revenir sur le drame qui a encore frappé notre communauté suite au meurtre odieux de notre jeune frère FORTUNA MBOSSO.

(Source : http://cheikfitanews.over-blog.net/)

Beaucoup de versions sur cet acte de barbarie ont circulé sur le net et il nous a semblé urgent d'aller vers la famille pour nous rendre compte de la situation et s'informer à la source. Nous nous sommes donc rendus hier mardi 03 mars 2009 vers 18h00' à la résidence de la famille sur rue piers n°178 à Molenbeek, où se tient le deuil. Après un échange avec le meilleur ami de la victime, voici ce qu'il en ressort de cet assassinat qui doit tous nous interpeller et nous mobiliser pour dire STOP à la violence gratuite sur la jeunesse africaine.

Le samedi 28 février 2008, la victime, Fortuna Mbosso (21 ans) s'est rendu avec ses copains à Merthem (près de Ath, en Flandre) à une soirée dans une discothèque, comme tous les jeunes de son âge. Au petit matin du dimanche 1er mars, à la sortie de la discothèque un des jeunes de la région aurait constaté la disparition de son téléphone portable. Il aurait soupçonné l'autre groupe (africains) qui était en face, les esprits s'échauffent, une petite bagarre éclate et le jeune Fortuna Mbosso qui ne fait partie d'aucune bande aurait tenté de s'interposer pour ramener le calme! Pendant ce temps, un jeune néerlandophone aurait téléphoné à d'autres copains à lui pour demander du renfort. Quelques minutes plutard, le renfort arrivera en voitures, il s'en suivra une chasse à l'homme Et le jeune Fortuna est pris au piège. Il sera tabassé et poignardé sur le champs. La police arrivera quelques minutes après, et ne pourra secourir la victime, en attendant l'ambulance. A l'arrivée de cette dernière, il était trop tard pour notre jeune frère qui succombera quelques temps après, de ses blessures. Pour l'instant, le(s) assassin(s) courent toujours.

De ce qui précède, nous pensons qu'il faut que la composante (communauté)Africaine de Bruxelles se ressemble pour protester avec la dernière énergie et dire STOP à la violence gratuite contre la jeunesse. Nous devons interpeller les pouvoirs publics sur ces injustices car ce n'est pas la première fois que cela arrive. Nos frères avocats peuvent aider la famille à se constituer partie civile dans cette affaire. Nous pensons aussi organiser une marche pacifique et silencieuse mais de COLERE, sans doute ce week-end, si la famille nous y autorise. En attendant, nous invitons toute la communauté africaine de Bruxelles à se mobiliser comme un seul homme et à soutenir cette famille par tous les moyens. Préparons déjà nos brassard (ou tissu rouge) pour la mobilisation. Nous vous donnons rendez-vous sur la rue PIERS n°178 à Molenbeek (Métro ribaucourt, en face du GB express).
Un homme disait: ''Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnait et qui la frappe et la tue a toujours tort''

Pour la conscience Africaine, mouvement de sensibilisation,
olivier-kayomo (00 32 473/20.37.38)

mercredi 4 mars 2009

[Politique] Ségolène Royal va prononcer à Dakar un discours sur l'Afrique

Ségolène Royal sera en déplacement durant plusieurs jours début avril au Sénégal dans le cadre d'une action de coopération de la région Poitou-Charentes - qu'elle préside - avec des associations sur place.

(Source : lepoint.fr)

INFO LEPOINT.FR - Royal va prononcer à Dakar un discours sur l'Afrique

Ségolène Royal en visite à Dakar, le 26 septembre 2006, lors de sa campagne pour l'élection présidentielle. © HALEY/SIPA

Elle devrait, à cette occasion, prononcer un discours sur l'Afrique. Une réponse à peine masquée à l'allocution prononcée par Nicolas Sarkozy le 26 juillet 2007 à l'université Cheik Anta Diop de Dakar, lors de laquelle il a déclaré : "Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire." Ces propos ont provoqué la polémique, aussi bien en Afrique qu'en France.

"J'applaudis l'initiative", confie au point.fr Benoît Hamon en apprenant la nouvelle mercredi. Si le porte-parole du PS n'a pas été mis au courant de cette visite par l'équipe de Ségolène Royal, il se dit "très content". "Je ne vais pas me plaindre qu'un socialiste apporte une réponse au scandaleux discours de Dakar de Nicolas Sarkozy." Ayant lui-même vécu à Dakar dans son enfance, l'ancien rival de Royal à la course à l'élection de premier secrétaire du PS va jusqu'à envisager, "pour rire", de l'accompagner... Alors que certains de ses proches sont entrés à la direction du PS la semaine dernière, il semble que les initiatives de la présidente de Poitou-Charentes n'agacent plus, en apparence, la Rue de Solférino.

L'ancienne candidate à la présidentielle n'en est pas à son premier voyage au Sénégal, un pays où elle est née, le 22 septembre 1953, alors que son père, militaire, était en poste à Dakar. Elle s'y est notamment rendue à l'occasion de la campagne présidentielle. Durant ce périple, elle s'est entretenue avec le président Abdoulaye Wade, s'est recueillie sur la tombe de Léopold Sédar Senghor et a rencontré des associations locales de femmes.

[Société] Snoop Dogg membre de Nation of Islam

Le chanteur a participé à la convention annuelle de l'organisation controversée dirigée par Louis Farrakhan.(Source : Nouvel Obs)


Snoop Dogg et Louis Farrakhan

Snoop Dogg et Louis Farrakhan (AP)

Le rappeur américain Snoop Dogg a annoncé avoir adhéré à Nation of Islam alors qu'il était interrogé sur sa venue à la convention annuelle de l'organisation controversée dirigée par Louis Farrakhan, le "Saviours day", dimanche 1er mars à Chicago.
L’artiste assistait à cet évènement pour la première fois et est apparu sur la tribune aux côtés du leader du mouvement. A l’issue de la convention, Snoop Dogg a également offert à l’organisation un don de 1.000 dollars.
Interrogé par Associated Press sur son appartenance à Nation of Islam, le chanteur a répondu: "Je fais déjà partie de la Nation, c’est pourquoi je suis ici. Je suis un avocat de la paix. Je suis dans le mouvement de la paix depuis que je fais de la musique".
Il n’a pas souhaité donner plus de détails sur la date de son adhésion.
Fondée en 1930 à Chicago par Wallace Fard Muhammad, puis dirigée par Malcom X, Nation of Islam est la plus importante organisation politico-religieuse musulmane des Etats-Unis. Militant en faveur des Noirs américains, elle est accusée par ses détracteurs de racisme et d'antisémitisme.

mardi 3 mars 2009

[Société] Propos raciste d'un béké : perquisition à Tac Presse

TAC Presse et Canal+ dans une affaire de crime contre l'humanité


Alain Huygues-Despointes dans le reportage de Tac Presse / D.R.

Alain Huygues-Despointes dans le reportage de Tac Presse / D.R.

(Source : http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/focus/articles/tac-presse-et-canal-dans-une-affaire-de-crime-contre-l-humanite)

Perquisition aujourd’hui à la société de production TAC Presse. Suite au reportage “Les derniers maîtres de la Martinique” diffusé sur Canal + le 6 février dernier, la justice a ouvert une enquête contre l’agence de presse pour apologie de crime contre l’humanité et incitation à la haine raciale.

Contacté par Téléobs.com, TAC Presse confirme que la perquisition a eu lieu aujourd’hui (lundi 2 mars) pendant deux heures. L’agence précise, par ailleurs, que les rushs du reportage recherchés ont déjà été donnés à la Justice, rendant la perquisition vaine.

Les enquêteurs ont visionné des extraits de films mais sont repartis sans rien emporter. Cette perquisition a été conduite par le juge Bruno Lavielle, confirme une source judiciaire à Fort-de-France.

Le parquet de la Martinique a ouvert une information judiciaire suite à la diffusion du reportage dans lequel Alain Huygues-Despointes, entrepreneur béké à la Martinique tenait des propos “racistes”. L’entrepreneur confie dans une interview au journaliste Romain Bolzinger, qu’il regrette que les historiens ne s’intéressent pas “aux bons côtés de l’esclavage”. “Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie” raconte-t-il.

Alain Huygues-Despointes est revenu sur ses propos dans un communiqué daté du 2 février dernier, qu’il a fait parvenir à toutes les rédactions locales. Il y affirme que ses propos ont été “sortis de leur contexte” et qu’ils ne reflétent “en rien ses convictions profondes” sur l’esclavage, “un passé honni”. Il y présente également ses “sincères regrets” à ceux qui ont été “blessés”.

lundi 2 mars 2009

[Musique] Kerry James conteste les Victoires

Le rappeur Kery James, qui a boycotté samedi les Victoires de la musique, où il était nommé, a contesté leur fonctionnement, en demandant la création d'une catégorie rap et en fustigeant le système de vote, qui avantage selon lui les grosses maisons de disques.


(Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/02/01011-20090302FILWWW00593-kery-james-conteste-les-victoires-de-la-musique.php)


"Il n'y a pas de catégorie spécifique au rap, ce qui ne correspond pas à la réalité du marché", a-t-il affirmé lundi à l'AFP après avoir mis sur son blog, vendredi à la veille de la cérémonie, une vidéo dans laquelle il développait ses arguments.

"Le système de vote avantage les maisons de disques les plus puissantes. Je savais il y a un mois qu'Abd Al Malik l'emporterait", a-t-il poursuivi, jugeant "difficile de se déplacer en sachant qu'Abd Al Malik va gagner car Universal est plus puissante que Warner" (sa propre maison de disques, ndlr).

Kery James figurait dans la catégorie "musiques urbaines" avec Grand Corps Malade, Tunisiano et Abd Al Malik, le gagnant. Selon lui, Grand Corps Malade et Tunisiano n'étaient pas non plus présents pour les mêmes raisons.

Samedi, dans le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, tous trois avaient annoncé leur boycott en avançant comme raison principale le fait qu'ils ne joueraient pas en direct, ce qui est réservé au gagnant de la catégorie.

Le président des Victoires, Olivier Lacourt, a dit à l'AFP qu'il "n'acceptait pas la critique directe" concernant une concentration des votes sur les grosses maisons de disques, à commencer par Universal.

[Politique] La majorité veut prendre de l'avance sur la « diversité »

Le parti présidentiel veut anticiper les propositions du rapport que Yazid Sabeg doit remettre fin mars.

(Source : http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/28/01002-20090228ARTFIG00192-la-majorite-veut-prendre-de-l-avance-sur-la-diversite-.php)

FINIE la théorie : l'UMP est priée de passer à la pratique en matière de « diversité ». Autrement dit, de faire de la place aux « minorités visibles », femmes et handicapés compris, dans l'appareil du parti comme sur les listes électorales. Nicolas Sarkozy avait relancé ce thème le 17 décembre, dans un discours prononcé à l'École polytechnique. Le même jour, il avait nommé l'entrepreneur Yazid Sabeg commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances. Sabeg doit remettre ses propositions fin mars, mais le président a demandé à ses lieutenants d'anticiper ses conclusions.

Éric Woerth, le ministre du Budget, et Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances (photo), se sont rendus à Lille pour vérifier sur le terrain l'application de la diversité dans la fonction publique.
Éric Woerth, le ministre du Budget, et Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances (photo), se sont rendus à Lille pour vérifier sur le terrain l'application de la diversité dans la fonction publique.

Depuis, les chefs de la majorité et les membres du gouvernement rivalisent de zèle. La palme revient au président du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé, qui avait invité Yazid Sabeg le 5 décembre, soit avant sa nomination, à un colloque intitulé : « Liberté, égalité, diversité ? ». Le ministre du Budget Éric Woerth arrive second. Avec le même Yazid Sabeg, il a consacré une demi- journée, mardi, à vérifier que la « Charte pour la promotion de l'égalité des chances et de la diversité dans la fonction publique », signée le 2 décembre avec la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), commençait à être appliquée sur le terrain. Woerth s'est rendu à l'Institut régional d'administration de Lille pour y rencontrer des élèves de la promotion Aimé-Césaire, qui aura fini sa préparation en juillet. Expérience concluante, notamment du point de vue de la « diversité » sociale : grâce à l'allocation spécifique pour l'égalité des chances, une Française « de souche » de plus de 50 ans qui s'était retrouvée six mois SDF a pu reprendre des études, avec l'espoir de réussir un concours d'entrée dans l'administration.

« Tendre vers la parité hommes-femmes »

Éric Woerth vient aussi d'installer un comité consultatif sur la diversité à Bercy et s'apprête à réunir les 169 écoles de la fonction publique pour les inciter à « en finir avec l'académisme pompeux » dans les concours, diversifier les filières de recrutement et multiplier les classes préparatoires intégrées. « L'idée n'est pas de supprimer la sélection, ni de créer deux types de concours, mais de retenir les candidats qui présentent les qualités requises pour les fonctions qu'ils souhaitent exercer », explique Éric Woerth.

À l'UMP, l'essentiel de l'effort porte sur les femmes et les Français issus de l'immigration. Xavier ­Bertrand, qui doit compléter l'organigramme de la direction lundi, espère, selon son entourage, « tendre vers la parité hommes-femmes ». En ce qui concerne les minorités ethniques, l'objectif est moins ambitieux, mais Édouard Courtial, secrétaire national aux Fédérations, a reçu il y a deux mois de Nicolas Sarkozy la consigne de « trouver des responsables locaux qui incarnent la France qui bouge ». Courtial promet que « sept ou huit secrétaires départementaux issus de minorités seront bientôt nommés dans des endroits où on ne les attend pas ». Il est particulièrement fier d'avoir déniché une jeune femme issue de l'immigration maghrébine en Mayenne et un Antillais dans la Nièvre.

[Etats Unis] Obama : les temps sont "plus difficiles pour les Afro-américains"

Le président américain appelle la communauté noire à s'engager sur le plan local et national en parallèle des efforts de soutien développés par la nouvelle administration.

Le président Barack Obama (Reuters)

Les temps difficiles pour les Etats-Unis signifient souvent "des temps plus difficiles pour les Afro-américains", a affirmé le président américain, Barack Obama, qui a appelé ces derniers à s'engager davantage sur le plan local et national.

(Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090301.OBS6813/obama__les_temps_sont_plus_difficiles_pour_les_afroamer.html)

Le président Barack Obama (Reuters)


Le président américain a rappelé que le taux de chômage est cinq fois plus élevé chez les Afro-américains par rapport à la moyenne nationale. "Vous savez que les temps difficiles pour l'Amérique signifient souvent des temps plus difficiles pour les Afro-américains. L'actuelle récession n'est pas une exception", a-t-il indiqué dans un message vidéo à la dixième réunion de "l'Etat de l'union noire", à Los Angeles, dont le contenu a été publié samedi 28 février par la Maison Blanche.

Engagement de la communauté


"En même temps, nous savons que le gouvernement ne peut pas réussir et ne réussira pas seul. Il faudra que nous tous nous nous y mettions et que nous fassions notre part. Cela suppose l'engagement des parents et des professeurs et des leaders de la communauté. Il faudra une foi renouvelée dans notre objectif commun et nos valeurs communes", a-t-il affirmé.
"La nouvelle administration a fait plus dans les trente derniers jours pour mener à bien un changement progressiste que dans de nombreuses années antérieures" a estimé Barack Obama. "Notre politique, a-t-il ajouté, est en train de "réduire le fossé entre la nation que nous sommes et la nation que nous pourrions être".