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samedi 12 mars 2011

[PEOPLE] Harry Roselmack : "Pourquoi j’arrête le JT" (Le Parisien)

Entre le fauteuil du JT de TF 1 et le pupitre de présentateur de « Sept à huit », Harry Roselmack, l’animateur et journaliste préféré des Français selon les baromètres publiés depuis quatre ans, a fait son choix. Peut-être pas le plus confortable. Mais « à coup sûr le plus raisonnable », dixit le journaliste.

Hier, il a annoncé à ses collègues sa « décision de ne plus présenter le JT de 20 heures, dès cet été ». Un « choix mûrement réfléchi, pris en parfaite concertation », souligne Catherine Nayl, la directrice de l’information, qui ajoute « comprendre la volonté d’Harry Roselmack d’être plus sur le terrain. Il reste cependant une figure de notre rédaction ». Le joker de luxe de Laurence Ferrari effectuera un dernier intérim en avril pour les vacances de Pâques. Et puis après, stop : fini les remplacements depuis 2006, en lieu et place de Patrick Poivre d’Arvor d’abord, puis de Laurence Ferrari à partir de 2008. Le nom de son remplaçant n’a pas encore été dévoilé.

Pourquoi ce choix de ne plus présenter le JT ?
HARRY ROSELMACK. J’y pensais depuis plusieurs mois. Entre la présentation du magazine hebdomadaire « Sept à huit », la réalisation très prenante des documentaires en immersion, ma participation chaque semaine sur RTL et les remplacements au JT de 20 heures, il fallait faire un choix. D’autant plus que je suis également rédacteur en chef de « Sept à huit », du magazine « Harry en immersion », et que je compte bien m’y investir à 100%. Ce qui m’est compliqué à l’heure actuelle. Ça ne veut pas dire que je ne présenterai pas le JT dans le futur, mais plus pour l’instant.

Vous aviez pourtant assuré avec succès l’intérim de Laurence Ferrari, pendant près de deux mois et demi, lors de son congé maternité ?
Pour tout vous dire, après ce remplacement cet automne, j’étais complètement cuit. Je le reconnais, c’est difficile de couper le cordon avec le JT, mais je veux me consacrer pleinement aux magazines d’information. Et puis, j’avais envie de passer plus de temps avec les miens (NDLR : il est marié et père de trois enfants). Ces derniers mois, c’est mon entourage qui trinquait à cause de toutes ces sollicitations.

Des bruits de couloir annonçaient votre souhait de ne plus être un simple joker mais l’unique propriétaire du fauteuil du JT ?
C’est totalement faux.

Vous travaillez d’ores et déjà sur de nouveaux projets pour TF 1 ?
(Rires.) Je viens juste d’annoncer l’arrêt de ma participation à la présentation du JT. C’est trop tôt pour en parler. Mais, la saison prochaine, je souhaite pleinement m’investir dans les rendez-vous électoraux qui s’annoncent. Notamment la présidentielle. A ce sujet, beaucoup ont dit que vous aviez regretté de ne pas interviewer Nicolas Sarkozy le 16 novembre dernier. Vous étiez pourtant le remplaçant de Laurence Ferrari, mais c’est Claire Chazal qui a été choisie…
Même si l’interview du président de la République n’est pas une fin en soi, c’est vrai, j’avais été frustré.

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