Une première "nuit du testing" avait eu lieu le 6 mars, au cours de laquelle "des Roms, Africains, Arabes ou Noirs se présentant dans des boîtes de nuit, bars et restaurants, en même temps que des Blancs et habillés de la même façon, s'étaient vu refuser l'entrée sous un prétexte fallacieux", dit-il. La première "nuit du testing" s'était déroulée dans plus de 15 capitales européennes et dans près d'une soixantaine de lieux. "Cette fois, il s'agissait d'un suivi de notre action", a précisé Benjamin Abtan. "Celle-ci s'est déroulée en France, en Italie, en Serbie, en Roumanie, en Allemagne, en Norvège et en Espagne".
"Trente-quatre établissements avaient présenté des pratiques discriminatoires sur des bases ethniques, à leur entrée", a rappelé Benjamin Abtan, dont le mouvement a été créé en nomvembre 2010 et regroupe une quarantaine d'associations des 27 pays de l'UE. "En termes de lutte contre les discriminations raciales, l'Europe n'est pas au niveau de ses valeurs", affirme l'EGAM. L'association se veut être une force de proposition pour les autorités européennes et une "voix en Europe" dans le combat contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations.
 
 
 
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