DOM - Le gouvernement a officiellement lancé l'événement, qui connaît déjà des ratés et part dans le brouillard...
(Source : 20 minutes)
Yves Jego (G) et le délégué général à l'Outre-Mer Richard Samuel (C), le 24 mars 2009, à Fort-de-France/Patrice Coppee AFP
Un démarrage poussif
Une absence dont s'est émue la ministre. «Je ne peux que m'étonner de voir certains prétendre qu'il y aurait déjà des décisions terminales prises. C'est une preuve de mauvaise foi», a-t-elle lancé à l'adresse d'Elie Domota. «Tout est déjà décidé», avait réaffirmé la veille le leader du LKP, jugeant que «les états généraux sont une stratégie de Sarkozy pour mettre en selle l'UMP en vue des élections régionales».
Conséquence directe de ce refus: les premiers ateliers locaux débutés le 14 avril en Guadeloupe ont connu une participation très limitée. Le calendrier a par ailleurs été plusieurs fois modifié, entraînant un retard qui a fait admettre à Yves Jégo que les états généraux démarraient «avec un moteur diesel».
Le flou du calendrier
Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer s'est repris ce mercredi, en déclarant à l'issue du Conseil des ministres: «Il y a plus de 300 personnes qui sont déjà dans les ateliers, il y aura des centaines de réunions, on attend des milliers de contributions, il ne faut pas résumer les Etats généraux à une seule personne.»
Le flou persiste en revanche quant à la visite de Nicolas Sarkozy outre-mer. «La date n'est pas précisée», a éludé Luc Chatel. Seul indice, concédé par le porte-parole du gouvernement: le déplacement s'effectuera dans le calendrier «qui démarre maintenant et qui s'étale jusqu'à la fin du mois de juillet». Une chose est sûre: il n'était pas sur place pour le lancement de l'événement, comme prévu initialement.
Une absence dont s'est émue la ministre. «Je ne peux que m'étonner de voir certains prétendre qu'il y aurait déjà des décisions terminales prises. C'est une preuve de mauvaise foi», a-t-elle lancé à l'adresse d'Elie Domota. «Tout est déjà décidé», avait réaffirmé la veille le leader du LKP, jugeant que «les états généraux sont une stratégie de Sarkozy pour mettre en selle l'UMP en vue des élections régionales».
Conséquence directe de ce refus: les premiers ateliers locaux débutés le 14 avril en Guadeloupe ont connu une participation très limitée. Le calendrier a par ailleurs été plusieurs fois modifié, entraînant un retard qui a fait admettre à Yves Jégo que les états généraux démarraient «avec un moteur diesel».
Le flou du calendrier
Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer s'est repris ce mercredi, en déclarant à l'issue du Conseil des ministres: «Il y a plus de 300 personnes qui sont déjà dans les ateliers, il y aura des centaines de réunions, on attend des milliers de contributions, il ne faut pas résumer les Etats généraux à une seule personne.»
Le flou persiste en revanche quant à la visite de Nicolas Sarkozy outre-mer. «La date n'est pas précisée», a éludé Luc Chatel. Seul indice, concédé par le porte-parole du gouvernement: le déplacement s'effectuera dans le calendrier «qui démarre maintenant et qui s'étale jusqu'à la fin du mois de juillet». Une chose est sûre: il n'était pas sur place pour le lancement de l'événement, comme prévu initialement.
J.M. avec agence
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