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mercredi 11 mai 2011

[COTE D'IVOIRE] Lyon 7 e : la mairie accuse des militants pro-Gbagbo de l’avoir piégée (Le Progrès)

Très grosse colère de Zora Ait Maten, 1 re adjointe au maire (PS) du 7 e arrondissement de Lyon, après la découverte de la tenue d’une réunion d’information publique avec des conseillers de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, samedi après-midi, dans une salle municipale louée à la mairie, rue Ravier. « Il y avait, parmi ces conseillers de Gbagbo, Bernard Houdin, l’ancien président du GUD (organisation étudiante d’extrême droite, NDLR), des participants ont attaqué la France et une prière a même eu lieu sans que nous en soyons avertis : on s’est fait piéger par les organisateurs. C’est très grave de violer la confiance d’autrui », tonne Zorah Ait Maten, en fournissant la copie de la demande de réservation, datée du 21 mars, qui émane d’une association locale, le Mouvement des femmes ivoiriennes de Rhône-Alpes. Il s’agissait, indique ce mail, « d’organiser une journée de collecte de fonds au profit des sinistrés et réfugiés de Côte d’Ivoire qui vivent une situation de guerre post-électorale ». « Nous n’avons jamais voulu tromper la mairie et c’est par ignorance que nous ne l’avons pas prévenue des changements intervenus en cours de route ; si nous avions su que c’était un problème, nous aurions loué une salle privée », plaide Solange Delorme, la trésorière de l’association, en affirmant que les invitations aux conseillers de Gbagbo n’ont été lancées que le 2 mai. « Ce n’était pas un meeting et il n’y a pas eu d’attaques contre la France : faire venir ces personnes était un moyen d’attirer plus de monde pour la collecte, autant que pour nous aider à comprendre la situation en Côte d’Ivoire, car ici, on n’entend souvent que les arguments d’un seul camp », ajoute la présidente de l’association, Monique Berthelot, qui « présente ses excuses » à la 1 re adjointe et demande à la rencontrer. Avant cette proposition, la mairie du 7 e indiquait réfléchir à un dépôt de plainte. Comme on dit en Côte d’Ivoire : « ça va aller… »

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