SoftSheen Carson a proposé une expertise à Véronique et une « réparation capillaire » mais son avocat lui déconseille cet arrangement à l'amiable et Véronique saisi la justice. Elle assure ne pas chercher d'argent mais vouloir « qu'on retire ce produit pour que cela n'arrive pas à d'autres ». Un expert chimiste a été désigné pour analyser le 3e produit acheté, non utilisé. « Il peut s'agir d'une erreur de dosage dans un lot mais je n'exclus pas qu'il s'agisse de contrefaçons dont serait victime L'Oréal », explique Me Ludot, l'avocat de Véronique. Tout en indiquant ne jamais commenter une affaire judiciaire en cours, SoftSheen Carson précise que ses défrisants, « sont des produits parfaitement sûrs lorsqu'ils sont utilisés conformément à la notice d'utilisation. L'ensemble des ingrédients (…) a fait l'objet d'une évaluation de sécurité exhaustive ». L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui peut interdire des produits cosmétiques si elle constate un danger, a transmis à Véronique une déclaration de cosmétovigilance. « Nous attendons le rapport d'expertise pour la renvoyer », précise Me Ludot. Reste que les produits défrisants ne sont pas anodins : sur internet, nombreux sont les témoignages de femmes ayant eu les cheveux « brûlés » après les avoir utilisés et demandant des conseils pour sauver leur chevelure.
dimanche 17 janvier 2010
[SANTE] Les cheveux brûlés par un défrisant, elle s'attaque à l'Oréal (Le Progrès)
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