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samedi 31 janvier 2009

[Etats Unis] Un Afro Américain à la tête du parti républicain

USA - Après six tours de scrutin, Michael Steele est sorti vainqueur...


Source 20 Minutes Créé le 31.01.09 à 00h07 |
Mis à jour le 31.01.09 à 00h56
Michael Steele, ancien gouverneur adjoint du Maryland, le 3 septembre 2008 lors de la convention républicaine de Saint-Paul. Les républicains l'ont élu le 30 janvier 2009 pour diriger leur parti.
Michael Steele, ancien gouverneur adjoint du Maryland, le 3 septembre 2008 lors de la convention républicaine de Saint-Paul. Les républicains l'ont élu le 30 janvier 2009 pour diriger leur parti. /REUTERS/Mike Segar

USA - Après six tours de scrutin, Michael Steele est sorti vainqueur...

De notre correspondant à Los Angeles


Effet Obama diront les uns, coïncidence répondront les autres: vendredi, les républicains ont nommé pour la première fois un Noir à leur tête. Michael Steele, 51 ans, a été élu président du RNC, le comité national républicain.


«C'est fantastique, c'est avec grande humilité et le sens du devoir que j'accepte» cette nomination, a-t-il déclaré.


«Désir de changement»


Comme chez les socialistes en France, le vote s’est achevé au forceps. Il a fallu six scrutins successifs à l’ancien gouverneur adjoint du Maryland pour triompher de ses cinq adversaires. Le sortant, Mike Duncan, n’était pas vraiment en position de force après la triple claque électorale de novembre (présidentielle, Sénat et Chambre des représentants) subie par les républicains.


«La victoire de cet outsider montre un désir de changement et de tourner la page Bush», estime le site libéral Politico. Les républicains de chez RedState saluent «la victoire de l’homme d’acier» (surnom de Superman et jeu de mot sur Steele), même s’il n’était pas leur «premier choix» -ils souhaitaient la victoire d’un ultraconservateur.

Lors de son discours à la convention républicaine l'été dernier, il parlait lui aussi de changement et d'union.

En général, le RNC ne se choisit pas des profils très charismatiques. A la différence de la France, où un tel poste est le tremplin idéal pour une candidature présidentielle, c’est plutôt rare aux Etats-Unis (à l’exception de George Bush père).

Philippe Berry

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