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samedi 31 janvier 2009

[Diversité] "Nos Obama français", un reportage "66 Minutes" sur M6

Après l'élection de Barack Obama à la Présidence des Etats-Unis d'Amérique, où en sont les Noirs de France ? Quelle est leur place en politique, dans les médias, l'économie ou les entreprises ?

Pour revoir le reportage de Sophie Le Gal pour l'émission "66 Minutes" diffusée une première fois le 21 janvier dernier sur M6, avec George Pau-Langevin, Députée (PS) de Paris, Mathieu T. Dubonnet, Pdg de MTD Finances, Pascal Agboyibor du Club Kléber et Dogad Dogoui, fondateur du Club Africagora et Président du Cercle de la Diversité Républicaine (CDR, associé à l'UMP), copier le lien ci-après :

http://www.m6replay.fr/#/emissions/66-minutes/10300232

[Etats Unis] Un Afro Américain à la tête du parti républicain

USA - Après six tours de scrutin, Michael Steele est sorti vainqueur...


Source 20 Minutes Créé le 31.01.09 à 00h07 |
Mis à jour le 31.01.09 à 00h56
Michael Steele, ancien gouverneur adjoint du Maryland, le 3 septembre 2008 lors de la convention républicaine de Saint-Paul. Les républicains l'ont élu le 30 janvier 2009 pour diriger leur parti.
Michael Steele, ancien gouverneur adjoint du Maryland, le 3 septembre 2008 lors de la convention républicaine de Saint-Paul. Les républicains l'ont élu le 30 janvier 2009 pour diriger leur parti. /REUTERS/Mike Segar

USA - Après six tours de scrutin, Michael Steele est sorti vainqueur...

De notre correspondant à Los Angeles


Effet Obama diront les uns, coïncidence répondront les autres: vendredi, les républicains ont nommé pour la première fois un Noir à leur tête. Michael Steele, 51 ans, a été élu président du RNC, le comité national républicain.


«C'est fantastique, c'est avec grande humilité et le sens du devoir que j'accepte» cette nomination, a-t-il déclaré.


«Désir de changement»


Comme chez les socialistes en France, le vote s’est achevé au forceps. Il a fallu six scrutins successifs à l’ancien gouverneur adjoint du Maryland pour triompher de ses cinq adversaires. Le sortant, Mike Duncan, n’était pas vraiment en position de force après la triple claque électorale de novembre (présidentielle, Sénat et Chambre des représentants) subie par les républicains.


«La victoire de cet outsider montre un désir de changement et de tourner la page Bush», estime le site libéral Politico. Les républicains de chez RedState saluent «la victoire de l’homme d’acier» (surnom de Superman et jeu de mot sur Steele), même s’il n’était pas leur «premier choix» -ils souhaitaient la victoire d’un ultraconservateur.

Lors de son discours à la convention républicaine l'été dernier, il parlait lui aussi de changement et d'union.

En général, le RNC ne se choisit pas des profils très charismatiques. A la différence de la France, où un tel poste est le tremplin idéal pour une candidature présidentielle, c’est plutôt rare aux Etats-Unis (à l’exception de George Bush père).

Philippe Berry

vendredi 30 janvier 2009

[Culture] Pétition en faveur de l'association Kao Konnection

Amateurs de musique, nous attirons votre attention sur l’activité de l’association Kao Konnection, porteuse du projet culturel depuis huit ans au sein du Ninkasi. L’association mène une programmation à l’écoute de son public en défendant des artistes locaux et émergents, ainsi que des artistes reconnus issus de tout bord musicaux.

Aujourd’hui, l’activité de l’association est menacée car le montant des subventions nécessaire à son bon fonctionnement n’a jamais été atteint. L’association a cumulé 80K€ de pertes depuis le début de son activité, non pas à cause d’une mauvaise gestion mais à cause du sous-financement public en général et en particulier de celui de la Ville de Lyon. L’association a pu maintenir son activité grâce au soutien exceptionnel d’un partenaire privé : le Ninkasi.

Fort du soutien de nos 250 abonnés, d’une vingtaine de bénévoles et de 55 149 spectateurs par an, nous sommes convaincus de l’utilité culturelle de nos actions. Ces actions (diffusion, mise en lumière, accompagnement, structuration, actions culturelles en direction des publics défavorisés, jeunes publics et lycéens) doivent être mieux perçues et reconnues par nos tutelles afi n d’être prises en compte de manière plus juste. Leur impact est aussi bien social, qu’économique et se mesure sur le long terme. Elles font partie de l’offre qu’une Capitale Européenne doit pouvoir proposer à ces citoyens.

Notre demande de financement auprès de la Ville de Lyon, qui est de 120 K€, est inferieure de 75% à ce qui se pratique sur le plan national (360K€). Par exemple l’Olympique et l’Astrolabe sont deux salles qui ont des activités comparables à la notre (sans studios de répétions), sont soutenue respectivement à hauteur de 499 K€ par la ville de Nantes et 344 K€ pour la ville d’Orléans. (Chiffres DMDTS 2006).

Des arbitrages financiers doivent être votés prochainement, d’ici là, nous demandons à la population de nous manifester son soutien et qu’elle témoigne de son attachement au projet que nous portons en signant cette pétition.

Si vous souhaitez vous informer davantage sur le projet, son financement et sur l’articulation de l’association avec le Ninkasi, nous vous invitons à accéder au blog de l’association : http://kao-projetculturel.blogspot.com/


L’équipe de Kao Konnection

Vous pouvez trouver cette pétition à cette adresse :
http://www.ninkasi.fr/petition/index.php?petition=2

mercredi 28 janvier 2009

[Régularisation] Le PS soutient le Réseau Education Sans Frontières

Le soutien du Parti socialiste à RESF,
un atout important dans notre lutte pour que disparaissent
les lois indignes qui régissent le droit au séjour.
Le Réseau Education sans frontières se félicite de la décision unanime du Secrétariat national du Parti socialiste « d'apporter sa signature à l'appel fondateur du Réseau Éducation Sans Frontières, qui demande la régularisation des élèves et parents d'élèves sans papiers ».
Cette signature et ce soutien, venant après ceux, plus anciens, d’autres organisations politiques, de la quasi-totalité des partis de gauche et d’extrême gauche sont le reflet de l’enracinement du réseau au travers de ses militants et des dizaines d’associations et de syndicats : 221 organisations – politiques, syndicales, associatives…- qui le constituent.
Ils sont le témoignage du refus croissant de larges fractions de la société, bien souvent au-delà des références ou engagements philosophiques ou politiques, de laisser se commettre des actes inhumains en son nom.
Ils sont aussi le reflet d’une évolution du Parti socialiste que nous saluons et que nous espérons irréversibles.
Nombreux étaient déjà les élus, militants ou sympathisants socialistes qui participaient activement aux actions de solidarité avec les jeunes majeurs sans papiers et les parents d’élèves sans papiers. Nous ne doutons pas qu’ils seront plus nombreux et plus déterminés encore à l’avenir à agir pour que les étrangers qui vivent parmi nous aient enfin la possibilité de vivre et de travailler dans la dignité et le respect des droits et pour que changent en profondeur les lois indignes qui régissent aujourd’hui le droit au séjour.

Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris - educsansfrontieres@free.fr / www.educationsansfrontieres.org
Contact s : Brigitte Cerf 06 87 45 43 83 ; Jean-Michel Delarbre 06 89 30 86 15 Richard Moyon 06 12 17 63 81

[Beauté] une Afro Caribéenne sur la calendrier Pirelli 2009

Une Montbéliardaise dans le calendrier Pirelli ! Il y a deux choses dont rêvent les filles mannequins: faire le défilé de lingerie Victoria Secret à New York et faire le calendrier Pirelli. Diariata, à 30 ans, n’a pas réalisé ce premier rêve. Le second, c’est fait...

(source : L'Est Républicain)

La jeune femme d’origine sénégalaise, arrivée à Montbéliard à l’âge de 3 ans, et partie l’an dernier pour Genève, apparaît abondamment dans le calendrier Pirelli 2009. Illustré, qui plus est, par le mythique photographe Peter Beard, " le plus grand " dit Diariata, heureuse " d’être la seule black " à poser dans cet objet de prestige qui déclenche les passions depuis 36 ans. Rencontre au Café Costes Peter Beard a choisi l’Afrique, le désert du Kalahari au Botswana plus précisément, pour y emmener ses troupes de charme, des filles parmi les plus en vogue du moment. Diariata, quant à elle, après avoir défilé pour les plus grands, de Dior à Saint-Laurent, avait choisi de mettre sa carrière entre parenthèses, ne se montrant plus qu’aux défilés de son ami, le couturier Maurizio Galante. Pour ce calendrier, elle n’a même pas eu à passer de casting, à à la différence des autres mannequins. "J’étais au café Costes à Paris avec deux copines de Montbéliard, lorsque j’ai vu Peter attablé. Il m’a dit qu’il faisait le calendrier Pirelli et qu’il me voulait. Franchement, je n’y croyais pas. Dans la mode, on promet tellement de choses qui ne se réalisent pas…» À tort donc, car Peter Beard a tenu sa promesse. Diariata est même partie dix jours avant les premières prises de vue avec le photographe et son épouse. «C’est une expérience extraordinaire ", dit-elle se rappelant du bruit des hippopotames, de sa crainte des serpents, de la beauté des zèbres ou de l’agitation des singes. Couchée nue sur un éléphant Le photographe a aimé mitraillé cette splendide liane d’1,79 m au point de la retenir 34 fois en 54 pages, au point aussi de lui consacrer -c’est la seule - une double page.On la voit s’amusant dans l’eau avec d’autres sublimes filles; on la voit aussi, pour le mois de mai, lascive et splendide, couchée nue sur le dos d’un éléphant. Alors que Peter Beard cale ses compositions au croquis prêt, cette photo est presque un hasard. « Je devais sauter dans l’eau du dos de l’éléphant. Entre deux prises, je me suis laissée aller. J’ai pris mes aises.’’ Ne bouge pas. I take the picture. ’’ a crié Peter. À croire que le destin exceptionnel de cette fille issue d’une famille de 15 enfants, dont le père était ouvrier Peugeot, et ex-épouse du footballeur Johann Lonfat, doit souvent au hasard. «J’ai une bonne étoile» reconnaît-elle, consciente que cette magnifique opportunité peut aussi la remettre au top des podiums. « Pourquoi pas? Mais pas à 100 % comme avant. Je veux pouvoir m’occuper de ma fille.Je veux aussi me consacrer à d’autres activités comme l’association’’Les femmes du fleuve’’dont s’occupe ma maman à Montbéliard. Diariata vient également d’être nommée ambassadrice pour la fondation Nicolas-Hulot. Une ambassadrice de charme qui, à 30 ans, avoue ne faire ni sport ni régime. « Je suis Peule. Ma minceur, c’est dans mes gènes.

http://www.estrepublicain.fr/une/lesnews/art_979658.php

Blandine SAUTER
7/01/09

mardi 27 janvier 2009

[Diversité] Lettre ouverte d'un militant PS à Martine Aubry

Paris, le Lundi 26 janvier 2009

Martine AUBRY
Première Secrétaire

Chère Martine,

Nous tenons à te faire part de nos inquiétudes quant à la prise en compte de la diversité et l'Egalité réelle au sein de notre parti depuis que tu as été désignée Première secrétaire nationale.

En premier lieu, il importe de rappeler que dans l'ancienne direction nationale, un Secrétaire National de plein exercice avait été nommé afin de traiter ces domaines prioritaires au sein de notre parti. L’absence d’un tel poste dans la direction actuelle pose problème en ce qu’elle tendrait à témoigner d’un possible désintérêt du Parti Socialiste pour ces questions.

Or, donner l’impression que l’on met ces sujets au second plan relève, pour nous, d’une erreur politique majeure. Sur le plan international, l’entrée en fonction d’un Barack OBAMA replace la question de la diversité et de la modernité, sous toutes ses formes, et de son expression au cœur des débats pour un temps appréciable.

Tu avais toi-même perçu l’importance de ces questions en décembre 2005 lorsque tu nous avais écrit pour nous dire : « Je pense aussi que la mise en place d'un Secrétariat National à la lutte contre toutes les discriminations et pour l'Egalité réelle pourrait être un levier efficace… ». Tu as tenu à confirmer cet engagement à Reims en faisant de 2009 l’année de « la lutte contre les discriminations ».

Aujourd’hui, il faut passer aux réalisations concrètes pour faire bouger les lignes. Si aucun Secrétaire National n’est nommé à ces questions, le message envoyé à la base sera extrêmement négatif. Pire, il se dit qu’un simple délégué national pourrait être en charge de cette problématique sans que l’on sache très bien à quel Secrétaire National il serait rattaché. Certains plaident en effet pour qu’il dépende du secrétaire national chargé des Droits de l’Homme, d’autres, de celui traitant de l’immigration, d’autres enfin, de celui travaillant sur la sécurité….. Aucun de ces liens ne semble pourtant correspondre tant à l’importance du problème qu’à la spécificité politique, sociologique ou électorale des populations visées.

Dès lors, l’absence d’un Secrétaire National en charge de la diversité et de l’Egalité réelle, remplacé par un vague délégué national sous la direction d’un secrétaire national avec lequel il entretiendrait d’improbables et obscurs liens nous semble dommageable pour l’image du Parti. Plus encore, l’absence d’un Secrétaire National aux DOM TOM part de la diversité de notre pays, élément de sa richesse culturelle, semble traduire un repli de notre parti au moment où on l’attend en première ligne sur la question des discriminations. Aussi, nous attachons du prix à ce que le plus rapidement possible soient :

- nommé un Secrétaire National chargé de la diversité et de l'Egalité réelle

- nommé un Secrétaire National aux DOM TOM

-organisé un conseil national diversité pour préparer les prochaines échéances électorales

-préparée une convention nationale sur la diversité et l'Egalité réelle


Dans l'attente de te rencontrer afin d'aborder cette question, nous te prions de croire, ma chère Martine, à nos amitiés socialistes.

Signatures : Fayçal DOUHANE CN
fdouhane@yahoo.fr

[RESF] M. et Mme HAMAÏDI et leurs enfants doivent pouvoir rester en France et être régularisés

Voilà en quelques mots le parcours de la famille Hamaïdi, arrêtée jeudi 22 janvier à St Priest, sur dénonciation !
3 enfants : Riane, née en 1997, Ghada Malak en 2002 et Mohamed né en France en 2004, tous scolarisés à l'école Edouard Herriot à St Priest.

Ce sont des élèves sérieux, qui ont de nombreux camarades et qui ne posent aucun problème tant à l’école que dans les différentes structures d’animation de la ville.

Les parents, très soucieux de la scolarité et de la bonne intégration de leurs enfants, sont très impliqués dans la vie de l’école (accompagnement scolaire, BCD, ….).


La famille Hamaïdi a été maltraitée en Algérie (coups et harcèlement moral) par son entourage familial.

Ses seuls liens sont maintenant en France (frères et sœurs ainsi que la mère de madame ainsi que de nombreux amis).

La famille arrivée en France en 1999 est rentrée en Algérie après un refus de la demande d'asile politique.
Revenus en 2003, Monsieur et Madame HAMAIDI font une demande d'asile territorial, rejetée également. Retour encore en Algérie en 2004.
Début 2006 : troisième tentative d'intégrer le territoire français par la circulaire Sarkozy de juillet 2006.
Fin 2006 : OQTF et interpellation du père par la PAF.

Et enfin ce jeudi 22 janvier,à 7 heures du matin, interpellation de toute la famille conduite au centre de rétention.

Ils ont été remis en liberté avec assignation à résidence ce samedi 24 janvier et passent au TA lundi 26 janvier pour la délibération finale : expulsion ou droit d’asile (provisoire ?).

http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=17593

[Diplomatie] Remise des Lettres de Créance de l’Ambassadeur du Gabon en France

L’Ambassadeur du Gabon en France, Mme Félicité ONGOUORI-NGOUBILI, a officiellement remis le lundi 26 janvier 2009 les Lettres de Créance l’accréditant en qualité d’Ambassadeur, Haut-Représentant de la République Gabonaise en France, à M. Nicolas SARKOZY, Président de la République Française.

La cérémonie de remise des Lettres de Créance s’est déroulée au Palais de l’Elysée en présence notamment du Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la francophonie, M. Alain JOYANDET.

Au terme de la cérémonie, Son Excellence Madame Félicité ONGOUORI-NGOUBILI a notamment déclaré :

« Je reste résolument convaincue que je trouverai ici à Paris des interlocuteurs disponibles, attentifs aux préoccupations du Gabon, et suis persuadée que la communauté gabonaise de France continuera de faire sienne cette bataille, au nom de la prospérité du Gabon et dans le strict respect de la préservation des excellentes relations d’amitié et de coopération entre la France et notre pays. (…) (…) C’est au prix de la participation de tous dans un esprit de dialogue, de tolérance et de paix, qu’il nous faut accomplir l’exaltante mais toute aussi délicate mission de bâtir un monde plus juste et plus solidaire. A ce titre, le Gabon, par ma voix, entend continuer ce combat à vos côtés. Tout au long de mon séjour en France, je m’attacherai à impulser une dynamique forte pour qu’émerge une plus grande prise de conscience sur la nécessité et surtout l’urgence de poursuivre ensemble les efforts déjà consentis.».

Mme Félicité ONGOUORI-NGOUBILI, qui occupait la fonction de Directeur adjoint de cabinet du président Omar BONGO-ONDIMBA, a été nommée Ambassadeur du Gabon en France le 6 juin dernier par le Conseil des Ministres en remplacement de son Excellence Jean-Marie ADZE, en poste depuis le 5 janvier 2002.

Mme Félicité ONGOUORI-NGOUBILI est par ailleurs Ambassadeur du Gabon en Suisse et au Portugal.

(source : ambassade du Gabon en France)

[Médias] Les journalistes lyonnais solidaires de leurs confrères africains

http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/1067555.html

[Enseignement] Le hip-hop, nouvel instrument d’apprentissage : La pédagogie du rap au Sénégal

Face à l’ampleur de la baisse du niveau du français, le conseiller pédagogique à l’Inspection d’académie de Kolda, Tidiane Sylla, entend vulgariser un outil pédagogique articulé autour de la musique rap pour la résurrection de la poésie à l’école. Dans le cadre des rencontres hip-hop initiées par l’Institut culturel français Léopold Sédar Senghor de Dakar, il animait vendredi dernier une conférence centrée sur la pédagogie du rap. Par Birame FAYE




12-01-2009 - Le Quotidien (Sénégal) http://www.lequotidien.sn



Face à la dégringolade de la langue française dans les écoles sénégalaises, le rap poétique s’érige en alternative pédagogique. C’est la conviction de Tdiane Sylla qui a animé, vendredi dernier, une conférence sur le thème «le rap, un outil pédagogique». Ce nouveau concept de rap poétique, permet au professeur de français de jauger la compétence linguiste de l’élève, gage de bonnes dispositions communicationnelles. Mais le plus déterminant est qu’il permet également de situer l’élève dans son univers culturel. L’avantage du rap est aussi qu’il autorise l’étude des textes ayant un soubassement culturel francophone, ajoute-t-il conformément à la loi d’orientation de l’éducation de 1993. Selon le conférencier, par ailleurs conseiller pédagogique, les élèves étudient depuis longtemps des textes qui reflètent des réalités sociales d’ailleurs et d’une autre époque qu’ils ne vivent pas. Ce qui ne suscite guère d’intérêts chez les apprenants. De ce fait, il existe un écart entre l’espace scolaire et l’espace familial sans un lien véritable.
Les rappeurs caricaturent le vécu quotidien des citoyens. Ils abordent des thématiques qui reflètent leur angoisse, leur joie et leurs aspirations au mieux être. C’est pourquoi le rap peut constituer un pont entre les deux univers sociaux. Aujourd’hui que l’élève est au centre de la nouvelle approche de l’enseignement-apprentissage, les professeurs doivent recourir aux textes de rap qui émeuvent, des textes qui détiennent une valeur littéraire comme ils le font avec des poèmes de Senghor ou Baudelaire.
L’analyse grammaticale, typologie et lexicale des textes peut révéler un intérêt comparable aux poèmes classiques. Cela faciliterait le commerce entre l’élève et l’enseignant, renseigne Tidiane Sylla. Dans cet optique, les pédagogues sont tous heureux de constater que «les élèves ont ce qu’ils appellent des pré-requis du fait que leur génération a eu le privilège d’intérioriser la culture hip-hop». La poétique du rap est bien élaborée. Elle comporte un rythme sonore, des vers et même les Mc raisonnent en termes de mesure. L’esthétique du rap pour ne pas dire sa littéralité est à chercher dans les sonorités. Elles suscitent l’effort de l’écoute qui fait défaut aux textes classiques. En atteste le célèbre vers de Verlaine qui prônait «de la musique avant toute chose».
Les élèves les plus réticents à lever le doigt s’expriment quand il s’agit de parler du rap. La communication devient plus facile à établir. De là, la performance du verbe est accrue et l’objectif de l’enseignant à faire exprimer ses apprenants en français est atteint. S’appuyant sur Senghor et Omère le modérateur Emmanuel Faye persiste en soutenant que «le poème n’est accompli que s’il devient chant et musique».

LES OBSTACLES D’UNE STRATEGIE
Instaurer un mode d’apprentissage bâti sur le contexte culturel national se réalisera difficilement à court terme. Et c’est pourquoi, l’enseignant tend toujours à reconduire le modèle reçu durant l’âge scolaire. Ce conservatisme à outrance a été bien confirmé par un intervenant, un enseignant visiblement à l’orée de la retraite, le principal du Collège Abbé Pierre Sock. «Il faut faire attention à la distraction des élèves», prévient-il. Toutefois, ce principal de collège a exprimé toute confiance de voir cette nouvelle pratique participative prospérer.
Dépassé cette révolution culturelle, il en appelle à ces jeunes collègues pour une utilisation appropriée et opportune des messages du rap pour re-dynamiser la langue française. Les vieux enseignants sont très réticents au changement. Ils n’hésitent à tirer la sonnette d’alarme sur le danger potentiel que constitue le rap poétique susceptible d’entraver la lecture de grandes œuvres littéraires. Il revient aux professeurs de français de mimer sur la méthodologie de leurs collègues enseignants d’anglais qui incitent leurs élèves à découvrir des célébrités comme Bob Marley, du rap ou du jazz. Mieux ces derniers font leurs cours à l’aide de la musique anglophone. Ce qui a entraîné une véritable passion chez les jeunes.
L’impact de l’ingéniosité pédagogique est nettement perceptible dans le langage des jeunes des centres urbains et des rappeurs. «Des socialement exclus» à la quête d’une promotion sociale. Ils valsent entre le l’argot et la langue soutenue. Un balottage linguistique que le professeur doit impérativement décrypter dans sa classe.
Ce qui caractérise le texte rap est l’anticonformisme. Le rappeur n’écrit pas comme le littéraire «puriste» même si la réception du message ne confronte point de distorsion au niveau de la frange juvénile. Et Tidiane Sylla qui défend urbi et orbi que la grammaticalité des vers n’empêche pas leur littéralité. Aussi, le rap accouche des néologismes d’où la nécessité d’une perspicacité de l’enseignant. Soucieux du meilleur maniement de la langue de Molière, il doit se transformer en metteur scène d’après le modérateur Faye. «Il met en scène et se met en scène afin d’établir un espace communicationnel moins stressant», explique-t-il. Cette méthode permet de capter l’auditoire. Il doit être un «comique de situation pour dérouler un tapis linguistique». On doit travailler pour le retour de l’oralité à travers le rap écrit en français qui est plus facile à mémoriser et à déclamer par les enfants.
Le rap est donc un instrument qu’on peut utiliser pour la renaissance de la poésie à l’école. Nombre de participants regrettent la mort des séances de récitation qui étaient des moments pédagogiquement uniques. En outre l’enseignant doit adopter une posture d’accompagnateur qui par instant doit chercher la corrélation entre les grands courants littéraires et de la musique rap, histoire de montrer par exemple le rapport entre les rappeurs dit puristes qui définit ce genre comme un instrument de revendication social et le réalisme du 19 siècle. Car, le hip-hop anime en même temps plusieurs courants de pensée. On peut trouver dans certains titres de la Négritude, du surréalisme. Geminal de Emile Zola a un exemple d’érotisme qui reflète un contexte social. «Pourquoi alors dans ce cas se méfier des textes engagés du rap dans les écoles ?», s’interroge Tidiane Sylla.

Stagiaire

lundi 26 janvier 2009

[Immigration] Besson : objectif de 26.000 reconduites à la frontière en 2009

Invité du Grand Jury RTL-LCI Le Monde, le nouveau ministre de l'Immigration a dit dimanche "travailler sur le (même) objectif" de reconduites aux frontières que celui de 2008.


LCI.fr le 25/01/2009 - 23h29

Le ministre de l'Immigration et de l'Intégration Eric Besson "travaille sur l'objectif" de 26.000 reconduites aux frontières en 2009, soit le même chiffre que celui qui était prévu pour 2008, a-t-il déclaré dimanche soir au cours du Grand Jury RTL-LCI Le Monde. En 2008, a-t-il rappelé, l'objectif fixé à Brice Hortefeux était de 26.000 reconduites aux frontières, il y en a eu 30.000 compte-tenu d'un "bon tiers" de retours volontaires. "Je travaille sur le chiffre de 26.000 mais je ne sais pas ce que sera le résultat final", a dit le ministre. Il a indiqué avoir demandé au président Sarkozy une "nouvelle lettre de mission qui puisse intégrer d'autres critères" (que le nombre de reconduites aux frontières) comme, par exemple, la capacité à donner du travail aux nouveaux arrivants, la possibilité de les loger, de les intégrer.

A propos des tests ADN, votés lors de la loi sur la maîtrise de l'immigration de l'automne 2007, mais dont le décret d'application n'a toujours pas été publié, Eric Besson a déclaré qu'"une réunion interministérielle va se tenir dans quelques jours pour donner un feu vert sur le décret d'application". Soulignant que ces tests ADN sont "un droit potentiel, pas une obligation" en vue d'établir une filiation "en cas de difficulté à établir un état civil", il a précisé qu'il se rendrait dans certains des pays où les tests seront appliqués afin de vérifier si "cela est rigoureusement appliqué".

Enfin, au sujet des statistiques visant à mesurer la diversité, "on veut, a-t-il dit, à la fois des outils pour mesurer la diversité et en même temps respecter les principes d'égalité". Soulignant qu'il serait "fait appel à la communauté scientifique", il dit que "l'on va chercher des instruments qui nous permettent d'avoir un thermomètre" de la diversité.

[Discrimination] Logement : mieux vaut ne pas porter un nom africain

Selon un testing réalisé par la Halde, "les personnes au patronyme à consonance d'origine africaine rencontrent plus de difficultés à obtenir un rendez-vous pour la visite d'un appartement".




DISCRIMINATION


Logement : les personnes d'origine africaine victimes de discrimination


NOUVELOBS.COM | 25.01.2009 | 18:13



Les personnes dont le nom a une consonance d'origine africaine ont plus de mal à obtenir un rendez-vous pour la visite d'un appartement, selon un testing réalisé par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) et dont les conclusions ont été publiées dimanche 25 janvier.
La Halde précise, dans un communiqué, avoir réalisé ces tests auprès de bailleurs du secteur privé en région parisienne et sur un site en province, en novembre 2008 "pour démontrer que l'offre de location par un particulier ou une agence pouvait être subordonnée à l'origine supposée d'une personne à l'annonce de son nom".

36 agences testées par téléphone

Selon la Halde "Ces tests font apparaître que les personnes au patronyme à consonance d'origine africaine rencontrent plus de difficultés à obtenir un rendez-vous pour la visite d'un appartement".
Parmi les offres de location sélectionnées, 36 opérateurs ont été testés (agences ou particuliers). Dans 15 cas (huit agences et sept particuliers), la Halde a relevé une différence de comportement en défaveur du candidat d'origine africaine. Elle a procédé à des vérifications et à des investigations sur chacun de ces cas. Les tests ont été réalisés au téléphone en présence d'agents assermentés de la Halde. Ils se sont déroulés au moment de la prise de contact suite à une offre de location pour obtenir une visite du logement.

3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende

Le président de la Halde, Louis Schweitzer, a indiqué que "six dossiers, dans un premier temps, seraient transmis au procureur de la République".
"Pour changer les choses, il faut de la pédagogie et avoir une sanction si la loi n'est pas respectée. Si on n'avait pas mis de radar, la violence routière n'aurait pas baissé, les tests vont jouer le même rôle que les radars", a t-il dit promettant que "de nouveaux tests allaient être organisés bientôt, pas seulement en région parisienne".
Le code pénal prévoit "une sanction de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende pour le refus ou la subordination de la fourniture d'un bien ou d'un service à une distinction opérée entre des personnes en raison notamment de leur origine, de leur patronyme, de leur appartenance ou non appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
La Haute autorité a réalisé un code de bonne conduite à l'attention des professionnels du logement et des propriétaires, disponible sur son site (www.halde.fr) et diffusée par les principales fédérations de bailleurs auprès de leurs propres réseaux. (Avec AFP)

dimanche 25 janvier 2009

[Economie] Management fév 2009 "KFC fait du business ethnique sans s'en vanter"

La chaîne de fast-food propose du poulet halal dans ses restaurant. Mais en toute discrétion, afin de continuer à séduire les autres catégories de clientèle.



[Togolais de France] Création de l’association Synergie-Togo

Synergie Togo est une association créée par des Togolais résidant en France qui partagent de fortes valeurs communes parmi lesquelles l’éthique, la démocratie, l’efficacité, le professionnalisme et la transparence.

L’objet de Synergie-Togo est de :

- Défendre collectivement les droits de la diaspora togolaise ;

- Sensibiliser les membres de cette diaspora à remplir leurs devoirs de solidarité vis-à-vis de leur pays d’origine ;

- Promouvoir le respect des droits humains au Togo ;

- Jouer le rôle de facilitateur ou d’observateur dans les processus structurant de la paix et de la démocratie, notamment dans les processus électoraux ainsi que dans la prévention et le règlement pacifique des conflits ;

- Convaincre la communauté internationale, africaine notamment à soutenir ses objectifs et actions.

Synergie-Togo souhaite rassembler les compétences de la diaspora togolaise autour d’une mission essentielle : la contribution à l’amélioration de la situation économique et politique du TOGO

Vous pouvez découvrir Synergie Togo sur http://www.synergietogo.org


Pour plus d’informations, contactez-nous :

Le service communication
Siège Social : 2, Rue de Lancry - 75010 Paris (France)
Tél : 06 14 88 31 21
contact@synergietogo.com

Fait à Paris le 22 janvier 2009

[Lyon] L'AMAF et ACLCO étaient à la Prison St Joseph pour un moment d'échange avec les prisonniers

Ce samedi 24janvier dans l'après midi L'AMAF et ACLCO étaient à la Prison St Joseph pour un moment d'échange avec les prisonniers.
Les Femmes de l'AMAF et les Femmes Comoriennes de Ouachili ont offert le goûtter. Tunisien -congolais et comorien.
AClco s'est occupée de l'animation (chants).
Merci au Père Alain Mounier et aux membres de l'aumonerie de St Joseph qui ont permis cette rencontre et à l'administration pénitentiaire de Lyon qui a permis cette rencontre.. Le Père Mounier nous a demandé de présenter aux prisonniers l'AMAF et ACLCO.
Ces moments d'échange avec les prisonniers sont très enrichissants. Nous tenons à témoigner toute notre reconnaissance aux prisonniers et nous espérons que certains d'entre eux apprécieront la prison de Roanne. D'autres nous ont demandé d'aller aussi dans l'Ain et dans l'Isère. Les prisonniers ont apprécié de découvrir le calendrier de l'AMAF.
25janvier dans le cadre la fête de Don Bosco, les Femmes de l'AMAF du Congo , le Rassemblement des Femmes Africaines et celles de la Fondation des Femmes Africaines et de la Diaspora offriront un repas à midi aux 160détenus de la Maison d'arrêt de Pointe Noire. Merci aux Pères salésiens et aux femmes qui s'activent depuis aujourd'hui dans lapréparation de ce repas. notre gratitude à l'administration pénitentiaire de Pointe qui nousa utorise à offrir un repas aux prisonniers.. C'est notre façon de contribuer au bien vivre tous et toutes ensemble et de contribuer au rayonnement de la France.
Nos amies Marocaines du Maroc ont souhaité que lors de la fête du 8 mars que nous leur parlons de l'AMAF nous nous avons proposé le thème suivant :Quelle coopération entre la France l'Afrique et le Moyen Orient ? le cas de l'AMAF
31 janvier à 14 h au 65 rue des Aqueducs 69005 :tournoi de foot organisé par l'Association Valdocco Grand Lyon L'AMAF sera présente pour soutenir celle belle intiative en offrant le goûtter algérien, français ,comorien, congolais , et tunisien.
J'ai été encore très surprise par la réaction des jeunes , certains ont tendance à croire que nos jeunes sont indifférents et égoistes . j'ai été très émue de découvrir la bonté et la reconnaissance des jeunes. Ces jeunes sont attachés à certaines valeurs .je remercie la direction et les parents d'élèves qui ont su inculquer à leurs enfants les valeurs républicaines et le respect du prochain, que ces jeunes , la direction et les collègues trouvent ici l'expression, de toute ma profonde reconnaissance. Je suis très fière de les avoir rencontrés.
A très bientôt. delphine BAYA0632061291 site www.amaf-web.fr

samedi 24 janvier 2009

Christine Kelly nommée au CSA

Par LEXPRESS.fr, publié le 24/01/2009 14:38

La journaliste de LCI a été nommée par Gérard Larcher, président du Sénat.

Le président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), a nommé samedi la journaliste Christine Kelly au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a annoncé la présidence de la Haute assemblée dans un communiqué.

"Gérard Larcher, président du Sénat, a désigné Christine Kelly, journaliste, comme membre du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel en remplacement d'Elisabeth Flüry-Hérard", peut-on lire dans ce communiqué.

Cette nomination intervient quelques minutes après celle d'une autre journaliste, Françoise Laborde, désignée par le président Nicolas Sarkozy pour siéger au CSA.

La veille, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), avait quant à lui désigné Emmanuel Gabla.

M. Larcher a par ailleurs désigné l'ancien ministre Franck Borotra à la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations ainsi que l'ancien sénateur UMP Henri de Richemont au comité monétaire du Conseil général de la Banque de France.

Les Afro-Americaines représentent 70% des nouveaux cas de sida. 70% d'entre elles sont célibataires... un génocide ?

SoulMate ("Ame Soeur") le film :

http://www.soulmatefilm.com/

vendredi 23 janvier 2009

ELIGIBILTE DES IVOIRIENS DE LA DIASPORA

CRISE IVOIRIENNE ET SAISINE DE LA CPI PAR LE COPACI : PROBLEMATIQUE, MOTIVATIONS ET ENJEUX

PROBLEMATIQUE

Le COPACI a saisi la CPI pour qu’elle se penche sur les crimes graves commis en Côte d’ Ivoire depuis le 19 septembre 2002, alors que tout semble bien aller dans le sens d’une sortie définitive de crise par des élections démocratiques et transparentes. A l’état actuel de la crise, l’action du COPACI peut donc paraître déconcertante et susciter quelques interrogations. La saisine de la Cour Pénale Internationale ne va-t-elle-pas mettre en mal le processus de sortie de crise ? L’intervention de la CPI peut-elle apporter une solution à la crise ivoirienne? Ne faut-il pas se limiter aux compromis politiques et aux élections pour résoudre cette crise ? Il se dégage de ces interrogations la question des motivations et des enjeux de l’action du COPACI.

II. MOTIVATIONS

II.1 ELECTIONS ET PAIX

L’action du COPACI est d’abord motivée par son refus d’adhérer à l’illusion dominante selon laquelle la paix définitive en Côte-d’Ivoire passe par les élections. Une certaine opinion nationale et internationale, sans doute bornée aux apparences, a tendance à enjoliver l’état actuel de la crise. Pour cette opinion tout va politiquement bien, parce que nous tendons résolument vers les élections. Mais nous faisons une autre lecture de la situation politique qui n’est pas rose. Nous pensons que notre pays est assis sur une poudrière, qui pourrait exploser avant, pendant ou après les élections. Cette lecture est fondée sur les passions politiques qui animent les éventuels candidats présidentiels. Les passions sont si fortes pour la conservation, la conquête ou la reconquête du pouvoir que cette crise semble partie pour perdurer. Ses passions se traduisent par une ethnicisation inquiétante du débat politique, les accusations mutuelles récurrentes de fraudes d’indentification dans le cadre du recensement électoral, des cas de fraudes avérées, qui sont manifestement des actes anti démocratiques, les allégations contradictoires des concurrents politiques par journaux interposés, relatives à leur majorité électorale et à l’assurance de leur victoire.

Tous ces faits et allégations, loin de contribuer à un climat démocratique apaisé, visent de part et d’autre (parti au pouvoir et opposition RHDP) à préparer les esprits aux contestations des résultats électoraux et aux troubles à venir.

Cette analyse nous force à désespérer d’une stabilité démocratique et d’une paix durable par les élections même démocratiques et transparentes, tant que les débats seront passionnés et les appétits des uns et des autres pour le pouvoir démesurés et absurdes.

II.2 LA JUSTICE IVOIRIENNE DANS LA CRISE

La seconde motivation de notre action est l’incertitude d’une intervention de la justice ivoirienne dans le cas des crimes graves liés à la crise.

Le Parlement ivoirien a voté une loi d’Amnistie le 06 Août 2003. Le point b) de l’article 4 de cette loi précise que l’Amnistie ne s’applique pas «aux infractions constitutives de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire », et le point d) du même article précise qu’elle ne s’applique pas non plus « aux infractions visées par les articles 5à8 du Traité de Rome sur la Cour pénale Internationale (CPI) et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples. » . Le chef de l’Etat a par la suite pris l’Ordonnance N° 2007 457 du 12 Avril 2007 portant Amnistie. Les points a) et b) de l’article 3 de cette Ordonnance précisent respectivement que l’amnistie ne s’applique pas « aux infractions économiques » et « aux infractions qualifiées par le code pénal ivoirien de crimes et délits contre le droit des gens, crimes et délits contres les personnes, crimes et délits contres les biens autres que celles énumérées aux articles 1 et 2 »

Vu cette loi et cette ordonnance d’amnistie, il apparaît clairement que le Parlement Ivoirien et le chef de l’Etat ont manifesté leur volonté de ne pas accorder une impunité absolue à tous les auteurs et responsables de violations graves des droits de l’homme, des crimes et délits contres les personnes et de tous les crimes graves relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale.

La recherche de solution à la crise par des compromis politiques, la peur des victimes et biens d’autres raisons mettent bien en mal toute volonté d’engager des actions judiciaires en Côte d’Ivoire contre les auteurs de crimes graves non amnistiés commis depuis le 19 septembre 2002. C’est sans doute ce qui a motivé les autorités de notre pays à consentir depuis avril 2003 à ce que la Cour pénale internationale exerce sa compétence pour les crimes graves commis sur le territoire ivoirien depuis les événements du 19 septembre 2002, conformément au point 3 de l’article 12 de son Statut.

Paradoxalement et ambigument, le gouvernement ivoirien entrave l’action de la CPI depuis 2006, date à laquelle celle-ci a décidé d’engager des enquêtes préliminaires en Côte-d’Ivoire. Cependant, le COPACI juge nécessaire l’intervention de la CPI dans la crise ivoirienne pour mettre fin à l’impunité.

II.3 LA CPI ET LA CRISE IVOIRIENNE

Notre troisième motivation repose sur notre profonde conviction selon laquelle il ne peut y avoir de paix durable sans justice.

Toute volonté d’instaurer la paix sans la justice ne peut être qu’un fourvoiement. Car toute paix véritable et durable dans une République repose essentiellement sur la justice. Sous aucun prétexte, celle-ci ne doit être sacrifiée à la paix. Conscient de cela et du fait que le pardon et l’impunité sont les armes des criminels et des barbares, et vu la situation politico-judiciaire précédemment décrite, le COPACI a donc décidé de saisir la Cour Pénale Internationale pour qu’elle se penche sur le cas des crimes graves commis en Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, et dont le jugement relève de sa compétence. Cette démarche contribuera sans aucun doute à créer les conditions d’une paix durable en Côte-d’Ivoire.

L’on ne pourra construire un véritable Etat de droit sans la conciliation des idéaux de paix et de justice. Nous sommes engagés à faire un choix historique pour notre pays. Nous devons choisir entre une consécration de l’impunité, source d’instabilité permanente et de tous les maux à venir relatifs aux violations graves des droits de l’homme, et une sacralisation de la justice pour fonder une paix durable et un véritable Etat de droit.

Cet idéal de justice et de paix du COPACI est aussi celui de la CPI. Dans le préambule du Traité de Rome portant création de la CPI, il est remarquablement mentionné que les crimes graves « menacent la paix, la sécurité et le bien-être du monde » et qu’il faut « mettre un terme à l’impunité des auteurs de ces crimes ».

Cet idéal de paix et de justice est historiquement celui de la communauté international depuis la première guerre mondiale. Mais cet idéal a pris un tournant décisif, depuis la deuxième guerre mondiale, par la création du tribunal militaire international de Nuremberg le 8 Août 1945. suivie de la création du Tribunal pénal International pour l’ex- Yougoslavie (TPIY) le 25 mai 1993 par la résolution 827 du Conseil de Sécurité des Nations unies, du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) le 8 novembre 1994 par la résolution 955 du Conseil de Sécurité des Nations unies, du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) le 14 Août 2000 par la résolution 1315 du Conseil de Sécurité des Nations unies, de la Cour Pénale internationale par le Traité de Rome le 17 Juillet 1998. Depuis le 20ème Siècle, l’Histoire du monde retient donc que les auteurs et responsables de crimes graves, où qu’ils se trouvent et quels qu’ils soient, n’ont plus droit à l’impunité.

III-LES ENJEUX : LA PAIX ET LA DEMOCRATIE

La paix et la démocratie sont les enjeux majeurs de notre action. Il s’agit pour le COPACI de contribuer à l’instauration d’une paix durable et d’une stabilité démocratique en Côte-d’Ivoire. Cette paix durable, dont nous rêvons, que nous appelons de tous nos vœux, passe inéluctablement et indissociablement par la démocratie et la justice.

La paix durable passe par le respect des règles du jeu démocratique. La démocratie doit être d’abord un état d’esprit de tous les leaders politiques, de leurs militants et sympathisants, devant ensuite se traduire dans leurs langages et leurs actes. N’oublions surtout pas que le refus de la démocratie et les miettes démocratiques constituent l’origine lointaine de la crise survenue depuis le 19 septembre 2002.

La crise actuelle en Côte d’ivoire montre bien que la démocratie et la paix sociale se conditionnent réciproquement. La démocratie est donc en péril face à une paix sociale sans cesse fragilisée et parfois « brisée » par les injustices, les impunités, les ressentiments et les vengeances qui en découlent. La justice s’impose donc pour faire de la paix une réalité durable et de la démocratie une réalité imperturbable et stable.

Par la justice, il s’agit de mettre fin à l’impunité, de créer un climat durable de paix, de sérénité et d’éveil du sens de la responsabilité sociopolitique de tous pour un bon déroulement du jeu démocratique..

Qui veut la démocratie doit vouloir la paix, qui veut la paix doit vouloir la justice.

Le COPACI invite solennellement les ivoiriens et toutes les personnes ayant saisi l’importance de ces enjeux à se joindre à lui pour mener à bien ce combat pour la démocratie et la paix par la justice dans l’intérêt supérieur de la nation.

Déclaration de la conférence de presse tenue le samedi 17 Janvier 2009 à Paris par Blaise Pascal Logbo, Président du COPACI.

[Congo Brazza] On vous cache des choses

La révolte des vendeuses de foufou.

Ce Lundi 19/01/2009, les vendeuses de foufou se sont révoltées en se badigeonnant tout le corps avec du foufou et en marchant en direction de la résidence du dictateur congolais située à Mpila. Ces vendeuses se plaignaient de l’augmentation vertigineuse des prix du sac de foufou qui est passé de 22000 FCFA à 50000 FCFA.

Cette augmentation est liée au rançonnement des transporteurs orchestré par les gendarmes entre le lieu de production MATI et Brazzaville.

Aux dernières nouvelles, le Général Ndenguet aurait fait arrêter la marche en décidant unilatéralement que le prix du sac de foufou serait maintenu à 22000FCFA. Il parait qu’en économie, le prix dépendait de l’offre et la demande, Au Congo mon beau pays, cela peut aussi dépendre du directeur de la police nationale.

La révolte des revendeurs de poissons et de poulet

Mardi 20/01/2009, La société SCAC qui a le monopole de la revente de poissons et de viandes blanches au Congo a décidé unilatéralement d’augmenter ses prix. Le carton de cuisse de poulet est passé la semaine dernière de 8000FCFA à 16000FCFA. Les revendeurs ont dû faire le sit-in dans cette société afin qu’elle baisse ses prix. Le problème de SCAC est qu’elle est en situation de monopole au Congo. Pourquoi le pouvoir ne favorise t-il pas la concurrence dans ce secteur ? C’est sûrement parce qu’un Nguesso doit être l’un des actionnaires de cette société dirigée par un français.

Le phénomène Essombela

Comme tout le monde le sait, au Congo, il n y’a pas de bourse de vente des matières premières ou de produits finis. A la place un nouveau système de bourse local a été mis en place. On l’appelle là bas Essombela. Le système se pratique à YORO et au marché de Mikalou. Quand les camions de marchandises arrivent, des clientes véreuses achètent des produits à un prix bas pour les revendre au même endroit deux fois, voir trois fois plus chers. Comme quoi, quand l’Etat ne sait rien faire, les populations trouvent toujours le moyen de contourner ses carences.

La taxe sur le manioc du maire de Makélékélé

Le maire de Makélékélé a institué une taxe sur le manioc. Tout camion arrivant du pool et chargé de manioc doit payer une taxe obligatoire de 1500FCFA lors de son déchargement. Souhaitons que cette taxe puisse contribuer à l’amélioration des services publics de la commune de Makélékélé. Mon œil !

Ils l'ont tué.

Oh ! Que l’on ne me fasse pas croire que ce qui est arrivé à Bruno Ossebi est accidentel. Je n’y crois pas. Ces criminels ont décidé de tuer mon ami Bruno. D’ici l’élection présidentielle de 2009, nombreux patriotes vont passer à la trappe. Soyez tous vigilants, ils ont la haine, aucun respect de la vie humaine les anime. La peur de perdre les privilèges du pouvoir les rend fou.

Ma tristesse est grande en ce jour où Bruno Ossebi entre dans l’histoire du Congo en devenant un martyr de la lente marche du Congo vers la véritable démocratie. Sa souffrance est la nôtre. Tiens bon Bruno ! Nous avons besoin de toi jusqu’ à la victoire finale sur ce régime tyrannique.

Kovalin Tchibinda

Mail: kovalin@tchibinda.fr

Blog:http://kovalin.kazeo.com

Newsletter pour le blog "Tchibinda kovalin"
http://kovalin.kazeo.com

[PAF] Séminaire "Limites du politique , politiques des limites" 26 janvier 2009 : Consommation et socialisme

Ecole des Hautes études en Sciences Sociales
96, boulevard Raspail, 75006 Paris, salle M. et D. Lombard,
2e et 4e lundis du mois, 13-15 heures.

Limites du politique, Politiques des limites
2008-2009
Michel Agier, directeur d'études EHESS, Jean-François Bayart, directeur de recherche CNRS (SciencesPo - CERI), Rémy Bazenguissa Ganga, maître de conférences Lille 1, Romain Bertrand, directeur de recherche FNSP (SciencesPo - CERI), Béatrice Hibou, directrice de recherche CNRS (SciencesPo-CERI), Jean-Pierre Warnier, professeur émérite Paris 5, Clemens Zobel, maître de conférences Paris 8

Ce séminaire pluridisciplinaire, rassemblant des chercheurs de diverses équipes, s'intéressera aux processus de délimitation du politique, et de mise en forme politique des contextes de frontière ou d'entre deux. Dans une perspective comparative, l'accent sera mis sur l'articulation entre les modes d'action publique et les modes d'action privée, et sur la recomposition du champ politique qui en découle, tant à l'échelle locale ou nationale que globale. Atelier ouvert de réflexion, chaque séance est un débat dont les termes seront introduits par de courtes interventions.


26 janvier 2009
Consommation et socialisme
Coordination : Jean-François Bayart
Intervenants : Antonela Capelle-Pogacean, Nadege Ragaru et Gilles Favarel-Garrigues.
Discutant : Jean-Pierre Warnier.


Vous êtes toutes et tous bienvenu-e-s.


--
Elisabeth Dubois / Secrétariat du Centre d'Etudes Africaines
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
96, Boulevard Raspail 75006 - Paris - France
Tél : 01 53 63 56 50
Mèl : stceaf@ehess.fr
fax : 01 53 63 56 48

jeudi 22 janvier 2009

[Le Progrès] Un polar coécrit par de jeunes lyonnais et burkinabés

« Vous ne môôre jamais » est un roman policier francophone écrit par de jeunes Vaisois et Burkinabés.
Une aventure humaine soutenue par de nombreux adultes

« Pan! Pan! Deux coups de fusil retentirent dans la nuit.
« Au secours! » cria un homme en courant vers le village. »
Ainsi débute « Vous ne môôre jamais », un roman policier francophone, publié chez Jacques André éditeur et coécrit par les anciens élèves des CM2 des écoles la Gare d’Eau à Vaise et Pousghin bilingue moore-français de Lumbila au Burkina Faso.

La suite? Douze élèves qui, parallèlement à la police burkinabé et Interpol, enquêtent, en arpentant les rues de Lyon et de Ouagadougou, sur la mort d’un jeune homme blanc qui tenait à la main un message : « Vous ne m’aurez jamais ».
Plus qu’un livre, cette épopée pédagogique s’est armée d’une extraordinaire collaboration, dans les moindres détails, autour d’un véritable échange culturel et pluridisciplinaire dont le projet initial se destinait à une simple correspondance scolaire.
Assez pour que l’œuvre participative se soit enrichie de la visite de Patrice Yeye, Burkinabé, commissaire de police en formation à l’école de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et Hélène Reynaud, brigadier-chef de police nationale.
Sans oublier Salamata Derme, enseignante de CP à Lumbila.
Certes, une curiosité vive, sans relâche, impulsée à tous les jeunes acteurs, outre l’intéressement à la biologie africaine, l’archéologie médiévale du Burkina Faso et la visite au musée des Arts Premiers à Paris.
« Une année géniale qui nous a fait découvrir d’autres horizons », déclarent en chœur les enfants.
« Qui nous a aussi donné le goût de l’écriture », ajoutent Iman et Jane, aujourd’hui collégiennes à Jean-Perrin.
A l’origine, deux maîtresses, Bernadette Kafando à Lumbila et Sigrid Martin à Lyon qui ont su réunir leurs passions communes basées sur des valeurs humaines.
Sigrid Martin est diplômée en Sciences de l’Education à Lyon II.
Egalement titulaire d’un DEA en anthropologie juridique et politique en études africaines à Paris I Sorbonne, elle a aussi créé l’association Renc Arts Oualy, « Ensemble, cultivons l’art de la rencontre », passerelle entre Ouagalais et Lyonnais..

leprogres.fr
dimanche 4 janvier 2009


Gala de l'Excellence au sein de la communauté haïtienne

Le 28 février 2009, venez célébrer la richesse de la communauté haïtienne. En effet, nous retrouvons des québécois d'origine haïtienne qui se démarquent dans toutes les sphères d'activité de la société. Nous désirons mettre en valeur nos talents. Dans l'élaboration du Gala de l'Excellence au sein de la communauté haïtienne, la JCCH s'est rappelé sa mission:

de bâtir et de développer un réseau de jeunes professionnels, de gens d'affaires, d'entrepreneurs, de travailleurs autonomes et de leaders québécois d'origine haïtienne afin de favoriser leur développement, d'accroître leur influence et d'encourager leur intégration dans toutes les sphères de l'activité économique québécoise.


http://www.jcch.ca/gala/

Lettre hebdomadaire de M'Boka Kiese

Bonjour. On ne se lasse pas des blogs de M’Boka Kiese. Nous livrons un seul combat : l’ignorance ! Ce fléau ravage l’humanité et empêche aux gens de se communiquer. Des articles intéressants sur la philosophie, sur l’épistémologie des sciences, sur l’actualité, des notes de lecture d’ouvrages.

Les blogs de M’Boka Kiese :
Nganga Na Nganga http://mboka.blogonline.fr -
Le Deuil des Chauves-souris http://mbokakiese.afrikblog.com/,
La Calebasse réparée, http://matematika.afrikblog.com/,

Cordialement.

« Salon des littératures africaines écrites et orales en Belgique»

« Salon des littératures africaines écrites et orales en Belgique»
Regards interculturels : auteurs Africains – lecteurs belges
Date : Du 05 au 07 février 2009 à Bruxelles
Lieu : Chaussée de Wavre n°78 / 1050 Bruxelles



Le salon des littératures africaines en Belgique (écrites et orales) réunira, à Bruxelles, pendant deux jours, des éditeurs et auteurs pour présenter aux lecteurs belges, les écrits d'Afrique par des Africains. Des auteurs d'origine africaine résidant en Belgique et dans d'autres pays de l'Union européenne vont parler de leurs œuvres au public belge. Il y aura aussi des livres venant de l'Afrique ou dont les auteurs habitent en Afrique. Les livres sont regroupés dans 6 collections suivantes : Romans et récits , Bandes dessinées , Livres pour enfants , Essais , Langues africaines et Manuels scolaires

Soirée hommage au roi du rire, le prémier comique du congo le vieux MANGOBO

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Retrouvez nous sur www.culturek.net

[CCFD-Terre solidaire] Forum social mondial de Belém (27 janvier-1er février 2009)

Dans le contexte de crise mondiale,des milliers d'acteurs des sociétés civiles de tous les pays du monde se retrouvent en Amazonie
pour partager leurs expériences et construire des alliances pour remédier à la crise et à la pauvreté.

Le CCFD-Terre solidaire et ses partenaires du Sud
s'impliquent pour proposer des alternatives
Une délégation de 27 représentants de l'Association (le président Guy Aurenche, des chargés de missions,17 bénévoles)
participera au FSM de Belém du 24 janvier au 1er février .
Elle retrouvera sur place une vingtaine de responsables d'ong qu'elle soutient dans les pays du Sud.
Première ong française de développement, le CCFD-Terre solidaire, s'impliquera plus particulièrement cette année sur deux axes prioritaires :
- la gestion des ressources natuelles en relation avec la question énergétique (pilotage Catherine Gaudard)
- la recherche d'alternatives et de stratégies face à la crise financière (pilotage Jean Merckaert).
Pécisions sur toutes ces activités : www.ccfd.asso.fr/fsm

La délégation et les partenaires sont logés sur le bateau :
NM AMAZON STAR boulevard Castilho França s/n°
Armazem 10 – Porto de Belèm



Contact : à Paris, service de presse : 01 44 82 80 64/67

à Belém, Véronique de La Martinière : 00 55 /91 82 37-99 92



Première ONG française de développement, avec 40 millions d’euros de budget et plus de 500 initiatives soutenues chaque année dans 70 pays du sud et de l’est,

le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD- Terre Solidaire) a acquis depuis près de 50 ans un savoir faire et de nombreuses références dans le dialogue avec les sociétés civiles de ces pays.

Cette expertise est utilisée aujourd’hui dans de nombreuses activités de communication, de plaidoyer et d’éducation au développement en direction du public français et européen, grâce à un réseau de 15 000 bénévoles militants.

Site : www.ccfd.asso.fr - Comité catholique contre la faim et pour le développement : 4, rue Jean Lantier – 75001PARIS - 01 44 82 80 00