Créé lors de la dernière Biennale, le Prix de l’artiste francophone sera remis au cours du vernissage à l’un des artistes participant, originaire d’un des 75 pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie, ou, tout simplement, revendiquant une culture francophile.
28 artistes présents à la Biennale ont candidaté pour ce prix d’une valeur de 5000 euros, entièrement financé par un mécène privé. Un jury, composé de professionnels, de Georges Képénékian, maire adjoint de Lyon délégué à la culture et d’Erick Roux de Bézieux, président de la maison de la Francophonie, se réunira le 13 pour désigner l’artiste francophone de cette Biennale.
“Une terrible beauté est née”, c’est le thème de cette 11e Biennale. Cela aurait pu être l’exclamation de Senghor lorsqu’il a créé, avec trois autres chefs d’Etat de pays décolonisés, la Francophonie. Il y a tout juste 41 ans. 75 pays ont aujourd’hui choisi de revendiquer une langue et une vision du monde en partage. Un tiers des pays du monde qui, par cet engagement, refusent l’uniformité et plaident pour la différence, la diversité culturelle, le mouvement.
Cette année, et pour la deuxième fois depuis la création de la Biennale, c’est au tour de la Biennale d’art contemporain de Lyon de succomber à cette aspiration francophone en faveur d’un monde multipolaire, respectueux des diversités – notamment culturelles – à l’heure où la mondialisation est trop souvent synonyme de monde aplati. Ce prix de l’artiste francophone viendra récompenser une œuvre affirmant que, dans ce spectacle mondialisé du quotidien, la différence, cette terrible beauté, reste le meilleur passeport pour demain.
Pour télécharger le dossier de présentation du Prix de l’artiste francophone, il faut cliquer ici prix-de-lartiste-francophone-dossier-de-presentation
L’artiste qui recevra le Prix de l’artiste francophone sera présenté sur ce site le 15 septembre.
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