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samedi 23 mai 2009

[Politique] Fillon : le discours de Sarkozy à Dakar a été "mal lu" (Le Nouvel Obs)

En déplacement au Cameroun, le Premier ministre français François Fillon a assuré, jeudi 21 mai à Yaoundé, que le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007 sur "l'Homme africain", qui avait soulevé un tollé, avait été "mal lu".
"Je pense que le discours de Dakar a été mal lu par un certain nombre d'observateurs qui en ont extrait une phrase et qui ont essayé (...) de donner avec cette phrase la couleur d'un discours qui était très différent", a affirmé le dirigeant français au cours d'une conférence de presse à l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC).

(Source : Le Nouvel Obs)

"Relire le texte"


Lors de son premier déplacement en Afrique subsaharienne, le 26 juillet 2007, le président français avait affirmé au Sénégal que "le drame de l'Afrique, c'était que l'Homme africain n'était pas assez entré dans l'Histoire".
Mais pour François Fillon, l'essentiel du discours n'était pas dans cette phrase. "De tous les chefs d'Etat français, Nicolas Sarkozy est celui qui a dénoncé avec le plus de clarté, le plus de vigueur, dans le discours de Dakar, le colonialisme et la pratique de l'esclavage", a-t-il au contraire estimé.
Invitant à "relire" ce texte, François Fillon a assuré qu'il s'agissait d'un "discours qui propose enfin à l'Afrique un vrai partenariat".


"Nous voulons sortir des malentendus"


Peu avant, le Premier ministre s'était exprimé devant des étudiants de l'IRIC, qui forme des jeunes diplomates du Cameroun et de la région, plaidant pour une nouvelle relation France-Afrique, toujours "fondée sur la vieille amitié qui nous unit" mais "débarrassée des scories du passé".
"Nous voulons sortir des malentendus, des clichés, des caricatures. Nous voulons une relation franche" et "respectueuse", a-t-il martelé.
François Fillon, qui fait une visite de deux jours au Cameroun, a présidé jeudi avec le président camerounais Paul Biya à la signature de trois accords, dont un accord de défense "nouvelle génération", qui ne prévoit plus d'intervention militaire française en cas d'agression contre le Cameroun, comme cela était prévu depuis l'indépendance de ce pays.
(Nnouvelobs.com)

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