Surtout pour un friand de la nuit. Même le "forum du sexe" de Bel-air n`a pas connu son affluence habituelle. Les filles de joie affichaient une mine pleine de désespoir. Il faut dire que la rue princesse qui constitue la preuve par neuf en matière d`évaluation de la densité des nuits de show est restée clairsemée. A l`exception de quelques grands espaces très célèbres qui ont drainé du monde, il y a eu beaucoup de chaises vides dans les maquis. Automobilistes et piétons ont circulé sans trop de peine le jeudi 24 décembre 2009 à Yopougon. En un mot, les "shofeurs" ont brillé par leur absence. Sans doute que les vendeuses de poulets et poissons à la braise ont-elles eu le flair puisqu`elles se comptaient sur le bout des doigts devant les maquis. On se demande où sont passés les boucantiers. A cette interrogation, voici quelques réactions.
B. G, gérant de l`espace le "Bon moment" Yopougon Niangon Coprim : “certains Ivoiriens ont compris qu`il faut se réserver à cause de la crise qui perdure. Le temps de l`agréable avant le nécessaire a perdu son sens. Espérons que le 31 décembre ne connaisse moins de ferveur que la Noël" a dit le barman. A Ficgayo, Célestine. G également tenancière d`un bistrot, renchérit " Il faut maintenant la tenue des élections pour que la vie reprenne en Côte d`Ivoire et surtout ici à Abidjan. Nous investissons à perte depuis quelques années. Aujourd`hui, l`Ivoirien grand "bluffeur" que l`on connaît, négocie désormais le prix du poulet ou du poisson au four comme si on était en plein Adjamé. Et tenez-vous bien, des fois en présence de son invitée, rires… " Tous ces faits sont la preuve que l`ombre de la crise politico militaire continue de planer sur le quotidien des Ivoiriens et les grands évènements de réjouissance et de convivialité continuent de subir. Et pourtant, l`ivoirien, après la paix, sa seconde religion, s`est imposé l`ambiance à outrance comme sa culture. Que de regrets avec ces neuf ans de crise qui n`a que trop duré. Tous n`attendons maintenant que des élections ouvertes et crédibles pour espérer renouer avec la belle vie d`hier. Bonne fête de fin d`année à toutes et à tous.
Cet article donne raison à un certain Vicky qui a compris depuis près de 10 ans que la vraie vie se trouve dans l'intimité avec Dieu et non dans l'effet placebo d'une Heineken et pire encore dans un débout cueilli 500 à la rue princesse.
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