Le ministre souhaite faire débattre les moins de 30 ans (Reuters)
Sur les 43 jeunes présentés en Une du site, 12 fiches ne sont pas renseignées. 26 autres fiches annoncent la couleur : les jeunes sont soit encartés UMP, soit militants dans une structure proche de l'UMP, soit travaillent pour un élu UMP (ou Nouveau Centre).
Le débat s'annonce des plus contradictoires, si l'on en croit la liste des autres invités. On y trouve notamment les Jeunes progressistes, groupe également fondé par Eric Besson, tout comme le Red (Réseau des élus de la diversité). Seront aussi présents les Jeunes centristes, les Jeunes radicaux et les membres de l'Uni, syndicat représentant la droite universitaire.
La diversité n'a par définition pas de frontières, c'est pourquoi les jeunes du Yeep (Youth European people party) participeront aux discussions. Qui sont-ils ? Des jeunes de centre-droit.
Des jeunes de "tous horizons"?
Le carton d'invitation promet également la venue d'"associations apolitiques" parmi lesquelles on trouve le Retap (Rassemblement des étudiants tunisiens à Paris), le Cercle d’amitié et de coopération de la jeunesse française et camerounaise pour le co-développement (Camicoje) et l'association "Tous créoles!".
Le Retap est tellement apolitique qu'il rend un hommage appuyé au président Ben Ali en Une de son blog.
Le Cercle d’amitié et de coopération de la jeunesse française et camerounaise pour le Co-développement présente quant à lui sur son site l'un de ses seuls projets : "une rencontre entre les jeunesses politiques camerounaise et française". Soit une réunion entre Camerounais et membres de l'UMP. L'association "Tous créoles!", dirigée par Roger de Jaham, un béké martiniquais, s'interroge pour sa part sur son site : "Devons-nous, dans notre mémoire, retrouver et ne conserver que le souvenir africain et la mémoire nègre ?"
Eric Besson promet la venue de jeunes de "tous horizons". Celui du ministre a ses limites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire