L'association présidée par Albertine Pabingui-Gondje déploie des trésors d'énergie pour venir en aide aux enfants orphelins du Sida, scolariser les jeunes. Elle travaille sur l'autonomie par l'agriculture
(Source : Le Progrès)
L'association du 18, rue Paul Cazeneuve a été créée pour répondre à une demande de plus en plus grande de familles de la République Centrafricaine. L'objectif principal d'Albertine Pabingui-Gondje et de son équipe de bénévoles est de venir durablement en aide aux orphelins mineurs, aux jeunes adultes et aux femme de ce pays situé au cœur de l'Afrique noire. Des membres de l'association ont constaté, lors de leurs différents voyages qu'un nouveau phénomène est apparu avec la pandémie du Sida : la parentalisation des jeunes. Divers moyens sont mis en œuvre pour combattre ce fléau : permettre, aux orphelins d'être pris en charge, d'être scolarisés et d'accéder à la formation professionnelle et aux soins; appuyer les projets de développement en milieu rural avec les groupements villageois; mettre en place un système de parrainage pour accompagner et soutenir chaque enfant dans son parcours de vie; aider les jeunes en âge de travailler à développer des activités économiques et commerciales leur permettant de vivre décemment; soutenir les projets de promotion de la santé et de sensibilisation aux risques du Sida, des IST et des grossesses non désirées; établir des partenariats avec des établissements scolaires, des centres de formation, des formations sanitaires entre les deux pays. La République Centrafricaine est le pays le plus touché par le Sida en Afrique et cela entraîne une forte déstabilisation du cadre familial, laissant pour compte de nombreux enfants. Africades s'est constitué autour de personnes venues de différents milieux socio-culturels et de divers pays. Deux grandes formes d'actions ont vu le jour. Le parrainnage, tout d'abord, avec la prise en charge des orphelins en les scolarisant pour les plus jeunes ou en leur proposant une formation professionnelle pour les autres. Puis un projet d'envergure baptisé Autonomie par l'agriculture comme à Sabé. Certains membres de l'association ont implanté une coopérative adaptée aux terres de la région où les jeunes sont rétribués en fonction de leur temps de travail et du bénéfice global généré par la vente des récoltes. Pour reprendre un proverbe africain : « Si tu me donnes un œuf, je le mangerai aujourd'hui, si tu me donnes une poule elle fera des œufs tous les jours ».
> Africades,
18 rue Paul Cazeneuve (8e).
Tél./fax : 04 78 00 10 39.
africadesfrance@gmail.com
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