Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche 29 novembre à Paris, à l'appel du collectif Ucij (Unis contre l'immigration jetable) (Sipa)
Alors que plusieurs milliers de salariés immigrés en situation irrégulière sont actuellement en grève, 24% des personnes interrogées se prononcent pour une régularisation "de l'ensemble de ces salariés", tandis que 12% se disent opposés à toute régularisation.
Une très large majorité (78%) reconnaît que les salariés immigrés en situation irrégulière jouent un "rôle important" dans l'économie, 22% pensant le contraire.
Le PS dénonce une "instrumentalisation" de la part de Sarkozy
Dans une interview au Parisien/ Aujourd'hui-en-France de lundi, le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, affirme que "Nicolas Sarkozy ment et instrumentalise comme le fait Marine Le Pen 'le péril' d'une immigration massive en stigmatisant l'étranger". Il s'agit "d'une grossière manoeuvre du chef de l'Etat", déclare Benoît Hamon, alors que le chef de l'Etat a accusé le PS de vouloir régulariser massivement les sans-papiers. Benoît Hamon juge qu'"on vient donc chercher mauvaise querelle, alors que ce gouvernement comprend un ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration et qu'il applique des pans entiers du programme FN". "Nicolas Sarkozy est conscient qu'il ne gagnera pas les élections (NDLR Régionales) sur son bilan".
Sur France 5, Ségolène Royal s'est prononcée pour une régularisation "juste", préconisant le "cas par cas dans le cadre de critères transparents et objectifs". Il faut avoir "le sens du cas par cas, parce qu'on ne peut pas tout d'un coup généraliser et tomber dans un excès qui ne soulèverait que de faux espoirs", a-t-elle déclaré. "Si l'Etat accepte des impôts d'un travailleur, vous avouerez qu'il est très injuste que ce travailleur n'ait pas une carte de travail, ne soit pas régularisé, ne soit pas sécurisé, puisqu'il apporte sa force de travail à l'économie française", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes.
Du côté de l'UMP, on accuse le PS de vouloir faire monter le Front national en prônant une régularisation "large". Le parti socialiste "utilise toutes les arguties possibles comme l'avait fait François Mitterrand", a déclaré Xavier Bertrand.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Paris, pour dire "non à l'immigration jetable".
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