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lundi 9 février 2009

[Musique] La "Belle demoiselle" de Christophe Mae est... Camerounaise

Le 17 janvier dernier, sur les rivages de Cannes, la 10e édition des Nrj Music Awards a décerné à Christophe Maé - nouvelle coqueluche de la variété française et parrain de la Star Ac en 2008 - le titre d´« Artiste masculin français de l´année 2008 » et fait de sa « Belle demoiselle », troisième titre de l´album « Mon paradis » (Warner), la « Chanson française de l´année ».

(Source : Association de la presse panafricaine(APPA) http://www.presseafricaine.info )

Si l´artiste caracole en tête des chars en France tandis que la « Belle demoiselle » surfe sur un inestimable paradis, rien, ou si peu, a été dit sur la plume qui a dessiné les atours de cette ravissante fleur juvénile, dont la robe de soie attise rumeurs et envies.

La « Belle demoiselle » est donc camerounaise, écrite et composée par Michèle Domisseck, talentueux guitariste camerounais et promoteur du Mi-Sahel - le tout nouveau et sans conteste le plus spacieux, le mieux pensé et le plus intelligent cabaret spectacle de la capitale camerounaise.

Avant la consécration cannoise, « Belle demoiselle » avait été plébiscitée en juin de l´année dernière, « Chanson française de l´année 2008 » par « La chanson de l´année », une émission présentée par Flavie Flamman sur TF1.

Ecrite en 2006, « Belle demoiselle » est le titre qui compte sans doute le plus de versions - dont une inédite - sur l´album de Maé. Il fait partir en outre d´un corpus où les chansons écrites et/ou composées par Michel Domisseck (dont celui qui donne son nom à tout l´album, « Mon paradis ») côtoient ceux de Pascal Obispo, entre autres.

Parti du Cameroun en 1987, pour des études d´ingénieur à l´Ecole des travaux publics en France, les voies de la musique vont avoir raison de ses projets académiques.

Délaissant ses études pour se consacrer à sa ravageuse passion de la musique, il rencontre William Baldé avec qui il forme, avec un autre saltimbanque, un trio de Rythm and Blues.


Ensemble et pendant sept années, ils multiplient des animations dans plusieurs villes françaises, interviennent sur le documentaire « Underground Orchestra » de Eddie Enigma, surprenant le plateau de l´émission « Nulle part ailleurs » sur Canal+, se vont sous les ponts et souterrains du métropolitain parisien, jouant avec allant, procurant bonne humeur et joie de vivre, à la manière de fiers bohémiens.

C´est d´ailleurs au cours de ces années avec le « 24 Jam » que le chemin de Michel croise celui de Christophe.

Ces deux dernières années, Michel Domisseck a été partagé entre la France - où il preste toujours - et le Cameroun - où il s´attelle, avec passion et courage, à construire à Yaoundé, ce Mi-Sahel (www.mi-sahel.com) qui porte tant d´espérances et tant d´espoirs pour la scène camerounaise.

Thiéry Gervais Gango
Journaliste
Directeur de la Georges Walter Media Group
+237 74.39.13.92

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