Construites sur de véritables fondations (qui faisaient défaut aux habitations haïtiennes détruites), elles sont équipées de structures en acier, ce qui doit leur assurer une meilleure résistance aux tremblements de terre. Ces maisons individuelles sont basses et couvertes d’un toit léger, ce qui limite encore les risques.
L’originalité de la formule est l’auto-construction. Grâce à un modèle simple, les futurs propriétaires peuvent participer eux-même aux travaux. L’ONU et quelques ONG devraient même pouvoir les rémunérer pour ce travail (5$ par jour, ce qui est bien supérieur au salaire de la plupart des haïtiens).
Les “core houses” sont équipées de toilettes et de réservoirs d’eau, afin de pallier au manque d’équipements collectifs. Elles sont également évolutives, puisqu’elles permettent, à terme, des agrandissements. Bref, ce n’est pas un palace mais c’est quand même bien mieux qu’un camp de réfugiés ou qu’un bidonville. Et autrement plus valorisant.
>>> La vidéo-démo des “core houses” de Habitat for Humanity
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