L’enjeu du scrutin régional est important en outre-mer, plus précisément dans les quatre départements-régions que sont l’île de La Réunion, la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique (deux millions d’habitants au total).
Grâce à ces territoires, la France a rang de seconde puissance maritime mondiale après les États-Unis. Elle peut ainsi s’ouvrir à de nombreux marchés, développer des relations internationales et être en bonne position pour bénéficier des atouts de la biodiversité de manière maîtrisée. Ce sont justement des domaines dans lesquels les régions ont désormais des compétences.
Certes, sur place, les passes d’armes politiciennes vont conserver leur vivacité dans ces terres d’élection de la gauche où la droite a souvent eu des difficultés à s’ancrer durablement. Mais les débats de campagne vont aussi porter sur des projets d’actions et de réalisations bien spécifiques, la lutte contre le chômage – le double de celui de la métropole –étant la première des nécessités.
Cette logique de la spécificité sera à terme défendue par une assemblée unique en Martinique et en Guyane, qui ont approuvé par référendum en janvier la fusion du conseil régional et du conseil général.
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