D'abord il y a le volet professionnel. Le texte établit une liste de 64 métiers, du bâtiment à la gestion d'entreprise en passant par la logistique ou la restauration, dont les professionnels burkinabés auront davantage de chance d'obtenir un visa pour travailler en France. 500 visas de trois ans leurs seront ainsi délivrés chaque année en priorité.
Réciproquement, le Burkina dresse une liste de 21 métiers pour les Français qui souhaitent s'installer sur son sol. Pour les intellectuels, scientifiques, humanitaires ou sportifs burkinabés, 150 titres de séjours de trois ans portant la mention « compétences et talents » seront aussi octroyés.
En ce qui concerne les étudiants burkinabés, titulaires d'un master ou d'une licence professionnelle, ils auront la possibilité d'obtenir une autorisation de séjour en France de six mois renouvelable une fois. Une période au cours de laquelle ils pourront rechercher ou occuper un emploi en relation avec leur formation, et dont la rémunération correspond à au moins, une fois et demie le SMIC.
Troisième gros volet du texte, la France, en plus de la coopération habituelle, s'engage à financer un certains nombre de projets de développement dans les zones à forte émigration sur le sol burkinabé. Un investissement qui se monte selon le ministère burkinabé des Affaires étrangères, à 4 millions et demi d'euros sur trois ans.
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