
La mairie avait fait valoir que, lors de la signature de la demande de location de la salle l'Odyssée pour le 11 mars, aucune mention ne permettait "d'identifier directement" l'humoriste controversé pour ses propos antisémites. La municipalité avait notamment avancé que le spectacle risquait de donner lieu à des troubles, voire d'enfreindre la législation par son contenu.
Le Conseil d'État a toutefois considéré que ces allégations n'étaient "étayées par aucun élément" et ne justifiaient pas une entrave de la liberté "fondamentale" qu'est la liberté d'expression. La commune a été condamnée à verser 1.500 euros à Dieudonné et à l'organisateur du spectacle.
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